Rappelons que le fonds en euros représente 80% de l’encours de l’assurance vie en France et qu'il est en moyenne composé à 80% d’obligations dont la moitié sont des titres souverains et parapublics.
Pour mesurer l’impact réel que cela peut avoir sur l’assurance vie, nous nous sommes procurés l’exposition à la dette italienne de quelques assureurs de la Place.
Par exemple, le fonds en euros Suravenir Rendement qui est adossé à l’actif général de Suravenir la filiale d’assurance vie du Crédit Mutuel Arkea, est exposé à 3,6% à la dette italienne privée et publique.
Risque mineurL’Afer, principale association d’épargnants de France, dont l’actif cantonné est assuré par Aviva est exposé à hauteur de 1,8% sur les emprunts d’États italiens.
Et même Generali Vie, la filiale française de l’assureur italien fondé à Trieste a annoncé avoir une exposition globale négligeable à la dette italienne, inférieure à 5% dont seulement 2,6% de dette publique.
En définitive, le risque italien n’est que mineur pour les assureurs vie dont les investissements sont en réalité très peu exposés à l’Italie.