VALNEVA : News du Brésil Chikungunya Valneva

ceara

09 févr. 2024 •09:19

jeudi 8 février 2024  12:23

CHIKUNGUNYA AUSSI EN COURS D'APPROBATION
Outre le vaccin contre la dengue, le professeur a travaillé, en phase III, sur des études du vaccin contre le chikungunya, également transmis par le même vecteur, le moustique Aedes aegypti. Le vaccin est développé dans le cadre d'un partenariat entre l'Institut Butantan et la société de biotechnologie franco-autrichienne Valneva. La Food and Drug Administration (FDA), l'agence de réglementation des États-Unis, a déjà approuvé, en novembre de l'année dernière, l'application du vaccin aux personnes de plus de 18 ans. Cette approbation devrait accélérer une décision similaire de l'ANVISA, au Brésil, où le vaccin est en cours d'analyse.

Aux États-Unis, le vaccin a été testé sur des adultes. Au Brésil, les tests ont été réalisés sur des adolescents âgés de 12 à 17 ans vivant dans des zones d'endémie dans les villes de Fortaleza (CE), São Paulo (SP), São José do Rio Preto (SP), Salvador (BA), Belo Horizonte. (MG ), Laranjeiras (SE), Recife (PE), Manaus (AM), Campo Grande (MS) et Boa Vista (RR).
L'UFC est l'un des sept centres du pays qui effectuent les tests. Au total, environ 760 volontaires au Brésil ont été testés, dont environ 150 au Centre de médecine tropicale de l'UFC. Aux États-Unis, des essais à dose unique ont montré que le vaccin était efficace à 98,9 % contre la maladie chez les participants, ce qui s'est avéré sûr. Les résultats au Brésil seront bientôt publiés dans un article scientifique qui sera publié dans la revue internationale The Lancet.

« C’est un très bon vaccin, qui a eu très peu d’effets secondaires. Et, probablement, comme il a déjà été validé par la FDA américaine et que le vaccin est le même, il est possible que le ministère de la Santé puisse le valider. Et Butantan a déjà les moyens de le fabriquer», estime le Pr. Ivo Castelo Branco.

 Le Prof. Ivo Castelo Branco a été invité par l'Institut Butantan à participer aux deux études en raison du travail déjà réalisé par le chercheur depuis plusieurs années sur les maladies tropicales. L’un d’eux, élaboré avec une équipe de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), fut chargé de faire évoluer la classification internationale de ce qu’on appelait alors la dengue hémorragique, aujourd’hui appelée dengue sévère.