Les traders, investisseurs vont se positionner sur les valeurs pétrolières, parapétrolières cette semaine survendue et surtout sur Vallourec:
La forte hausse du pétrole ce jour, la plus forte en 2020, n'est que le début du feu d'artifice !
Brent 4,22% et wti 4,73% !
1)opep va frapper fort le 5-6 avril avec une réduction de la production de 1 millions de barils : 400 000 baril jour arabie saoudite + 600 000 baril jour opep + russie ! Poutine a donné son accord pour coopérer avec l'opep. Le marché anticipe...
2) réserve fédérale et banques centrales vont réduire les taux pour soutenir l'économie, probablement cette semaine ! Trump a tweeté hier.
3) amélioration notable en Chine covid, fermeture d'hôpitaux installés ! Rappel chine = 10% demande mondiale pétrole.
4) le facteur X, celui qui trouve un vaccin au covid fait bondir la valeur, mieux qu'un contrat à 900 million de dollars !
Dans une note publiée dimanche, la banque Goldman Sachs (NYSE:GS) a estimé que la Réserve fédérale va probablement se joindre à d'autres banques centrales mondiales pour réduire les taux d'intérêt de manière agressive en réponse à la panique liée au coronavirus.
Selon Goldman, la Fed devrait en effet procéder à une baisse de taux de 0.50% (contre 0.25% habituellement) lors de sa prochaine réunion du 18 mars si ce n'est plus tôt. Au total, Goldman prévoit que la Fed réduira ses taux de 100 points de base cette année.
Ces prévisions font suite à une enquête de la banque dans laquelle les personnes interrogées "ont cité le virus comme un vent contraire majeur, et quelques analystes ont noté qu'une épidémie prolongée pourrait entraîner des perturbations de la chaîne d'approvisionnement dans leur industrie", a déclaré la firme. "Même par rapport à certaines de nos nouvelles prévisions de taux directeurs, nous pensons que le risque est à la baisse, du moins en termes de calendrier. Plus précisément, nous voyons un risque élevé que l'assouplissement que nous attendons au cours des prochaines semaines se produise de manière coordonnée, peut-être dès la semaine prochaine", a déclaré Jan Hatzius, l'économiste en chef de Goldman. La projection est conforme aux anticipations du marché, qui prend en compte des baisses de taux pour un total de 1% d'ici la fin de 2020, comme le montre le baromètre des taux de la Fed Investing.com.
Cela est contraire à la position officielle de la Fed, qui a déclaré qu'elle considère la croissance économique américaine comme forte et la politique en bonne position pour se prémunir contre tout ralentissement au niveau national ou international.
Cependant, le président de la Fed, Jerome Powell a commencé à adoucir cette position vendredi après-midi une déclaration dans laquelle il reconnaît que le nouveau coronavirus "pose des risques évolutifs" pour l'économie et que les responsables "utiliseront les outils et agiront comme il convient pour soutenir l'économie". "La déclaration du président Powell vendredi dernier nous suggère que les banquiers centraux mondiaux sont intensément concentrés sur les risques de baisse du virus", a écrit Hatzius.
Selon les prévisions de Goldman, les réductions de la Fed devraient d'ailleurs s'accompagner d'une réduction de 100 points de base du Canada et de 50 points de base du Royaume-Uni, de l'Australie, de la Nouvelle-Zélande, de la Norvège, de l'Inde et de la Corée du Sud, ainsi que d'une réduction de 10 points de base de la Banque centrale européenne et de la Banque nationale suisse.
Les baisses de taux seront-elles efficaces ? Les réductions des taux d'intérêt sont généralement utilisées pour combattre les chocs de la demande, en réduisant les coûts de financement.
Or, les premiers effets de l'alerte du coronavirus COVID-19 indiquent un impact sur les chaînes d'approvisionnement de la Chine et potentiellement d'ailleurs, ce qui réduit considérablement l'impact positif potentiel des baisses de taux. "Nous sommes d'accord avec ce point", a écrit Hatzius, "mais nous pensons que les banquiers centraux voudront toujours faire leur part pour soutenir l'économie, surtout à un moment où peu d'entre eux s'inquiètent d'une inflation trop élevée. Cela implique que si les nouvelles sur le virus et l'économie restent négatives à court terme, les banques centrales pourraient bien réagir agressivement même si l'impact sur la croissance économique est limité".