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Pour la remplacer, Jean-François Fallacher, un ancien de Polytechnique et de Télécom Paris, a été choisi. Il dirigeait jusqu'ici la filiale espagnole de l'opérateur. Depuis le départ de Stéphane Richard (HEC, ENA), les nominations se suivent et se ressemblent. L’ancien PDG a été remplacé par un duo d’ingénieurs avec le président Jacques Aschenbroich, ancien élève de l’école des Mines, et Christel Heydemann comme DG (X-Ponts). C’est quasiment un retour à la normale pour Orange, lointain héritier des télécoms de l’administration des PTT, où l’ensemble des grands corps de l’État brillèrent pour déployer le téléphone sur tout le territoire à la charnière des années 1960 et 1970.
22 mars 2024•10:56
Il ne faut pas se leurrer : le marché en France est mature, et les positions d'Orange s'y effritent année après année, ce qui est logique. L'avenir est donc ailleurs, ou dans d'autres activités.
Ailleurs en Europe : orange mène une stratégie a peu près équivalente à celle de Niel, donc ça devrait marcher à terme.
Ailleurs hors d'Europe : je suis dubitatif sur les espoirs d'orange en Afrique.
Autres activités : la banque et les contenus, c'est fini. Un vrai développement d'IB et sa transformation en ESN me paraît plus intéressant, avec pourquoi pas un spin off dans quelques années.
22 mars 2024•10:57
*OB
22 mars 2024•11:30
si les anciennes huiles de Sciences Po ou ENA pouvaient éviter de se recycler chez ORA, ça me va...ils ont pas le niveau...ça vaut aussi pour le secteur bancaire français
22 mars 2024•13:42
Le retour des ingés à la gouvernance de Orange est de bonne augure. Sans prendre trop de risque, je pense qu'ils feront beaucoup mieux que ces énarques irresponsables et hors sol. Optimiste pour la suite 😬
22 mars 2024•21:33
En même temps, même à Polytechnique, quand on fait de la politique : refuser le campus LVMH, refuser le Campus TotalEnergies. Accueillir a bras ouverts le campus Intel sur l'IA...
Résultat, Biden vient d'offrir 20 milliards pour qu'Intel ouvre une usine en Arizona (état stratégique pour les élections) et Intel reporté sine die ses investissements à Saclay.
22 mars 2024•23:44
Ben vous oubliez un peu trop facilement les exploits d'un certain ING répondant au doux noms de Didier Lombard....
Jespere que l'expérience passée profitera aux dirigeants présents et futurs....
23 mars 2024•00:28
Ne pas oublier Wenès . Diplômé de l'École centrale de Paris en 1970, il est notamment connu pour avoir été le numéro 2 de Orange France et un « cost-killer » chargé de réduire les coûts chez l'opérateur téléphonique après avoir effectué une partie de sa carrière dans des cabinets de conseil. Engagé en 2003 par Thierry Breton, Louis-Pierre Wenès met en place un plan massif d'économies sur les achats au sein du groupe de télécommunications4. Avec la direction, il réalise 15 milliards d'euros de cost killing, dont 6 qui lui sont directement attribués par Didier Lombard, arrivé à la tête de l'entreprise en 2005. Concepteur du plan NExT ayant pour but d'apporter de profondes mutations et dont les conséquences ont été particulièrement mises en avant par un rapport du cabinet Technologia
Le passé s'efface mais la boîte a failli ne pas s'en remettre de cette période.
23 mars 2024•00:36
Michel Bon études supérieures à l'ESSEC, avant d'intégrer l'Institut d'études politiques de Paris, l'ENA et la Stanford Business School
À l'issue de son mandat, il laisse France Télécom avec une dette de 70 milliards d'euros, des capitaux considérablement réduits et 20 milliards de pertes4. Le cours de bourse a dévissé de 90 %, et France Télécom a perdu sa filiale Mobilcom. Il déclare à ce sujet : « L'importance de ces pertes m'a conduit à proposer ma démission au gouvernement, qui l'a acceptée ». Les déficits de France Télécom entraînent les réductions budgétaires à l'origine des plans de licenciement abusifs, dont un procès se tiendra en 2019.
Le 25 juillet 2008, il « est reconnu coupable d'infractions aux règles d'information du conseil d'administration et de l'Etat » par la Cour de discipline budgétaire et financière7. Sa « gestion trop opaque » de France Télécom lui vaut une condamnation à 10 000 euros d'amende8
23 mars 2024•00:41
Christel Heydemann, avec de tels prédécesseurs, a une sacrée marge d'erreur
23 mars 2024•00:46
Drahi aussi sort de Polytechnique.
23 mars 2024•01:04
Et pourtant il a du mal avec les chiffres positifs toujours en négatif. Quoique il ne faut pas confondre comptes professionnels et personnels
23 mars 2024•17:23
En fait, ils sont nombreux à faire comme ça, chacun à son échelle. Je peux citer le cas d'un ancien directeur de Sucres & Denrées, qui fut en son temps le leader mondial du négoce du sucre et du cacao, une fois fortune faite, il s'est lancé en 1997 dans la rénovation/revente de villas de luxe à Cannes, et dont toutes les sociétés sont aujourd'hui en liquidation judiciaire, avec un passif global de 10M€. On emprunte des masses d'argent gratuit pour acheter en espérant revendre plus cher, mais quand la crise arrive, même les villas luxueuses sur la Côte d'Azur ne se vendent plus facilement...
24 mars 2024•09:27
Je ne vois pas en quoi être un dg femme apporterait un plus ou un moins.
24 mars 2024•11:06
Dans toute cette litanie de PDG de FTélécom/Orange on oublie de citer un grand (ir)responsable: l'Etat qui les a tous nommés. Et ceux qui nomment tous ces PDG ne sont eux jamais jamais inquiétés...
24 mars 2024•13:15
Markkko Peut-être également ceux qui ont créés cet Europe libérale qui fixe les règles du jeux.
Marcel Roulet, Louis, Auguste est un Ingénieur général des télécommunications et un dirigeant d’entreprise français. Il a notamment été le président d'honneur du groupe de télécommunications Orange et ancien patron de son ancêtre France Télécom.
La création de Chronopost
La création de France Télécom (Pour répondre à une directive européenne et réorganiser le secteur des télécommunications français suivant le modèle existant aux États-Unis d'un marché concurrentiel des télécommunications (téléphonie fixe principalement) sur lequel opèrent des entreprises commerciales internationales cotées en bourse, la Direction générale des télécommunications, qui est alors une administration, prend le nom de France Télécom le 1er janvier 1988).
La privatisation de Thomson (Son action aboutit à la privatisation séparée de Thomson-CSF, avec Alcatel et Dassault, et de Thomson SA).
24 mars 2024•13:17
cette
24 mars 2024•16:47
Ne pas oublier les syndicalistes, dont les actions servent rarement celle de l'entreprise qui les paye.
24 mars 2024•16:54
"La privatisation de Thomson (Son action aboutit à la privatisation séparée de Thomson-CSF, avec Alcatel et Dassault, et de Thomson SA)."
Oui, enfin, ne pas oublier que cette privatisation est la touche finale de la décrépitude de CGE (Ambroise Roux) et consorts, qui étaient les principaux équipementiers de DGT/FT dans les années 70.
Et pour ceux qui ne le savent pas encore, c'est grâce à ces gens qui voulaient conserver le marché des équipements télécoms qu'on a raté le virage d'Internet, et que les recherches de Louis Pouzin et de Cyclades ont été abandonnées. Pas pour tout le monde, puisque Vinton Cerf reconnaît s'en être inspiré pour rédiger les premières RFC d'Internet.
