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CAC 40 : Taxes ... nouvelles

24 oct. 2025 10:30

Bonjour à tous
Une nouvelle taxe Gafam approuvée en commission des finances de l'Assemblée
Cette taxe fait partie du projet de loi de finances 2026 examiné actuellement à l'Assemblée nationale. Le projet vise à taxer fortement les géants américains du numérique à partir d'un seuil élevé de chiffre d'affaires mondial, à 15% sur leurs services numériques en France, avec une intention de rapporter plusieurs milliards d'euros au budget public et de répondre en miroir aux mesures américaines.

Célia Séramour

23 octobre 2025 10h15

2 min. de lecture
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Une nouvelle taxe Gafam approuvée en commission des finances de l'Assemblée© Assemblée nationale
Pas de repos pour les GAFAM. Considérés comme les méc!hants de ce monde, ces grandes entreprises technologiques que sont Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft sont aujourd'hui visées par un projet de taxe visant à augmenter le plafond de taxation prévu jusqu'alors. L'amendement, porté par le député Renaissance Jean-René Cazeneuve, a été déposé le 18 octobre 2025 et adopté en première lecture par la Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire ce mercredi 22 octobre dans le cadre du projet de loi de finances pour 2026.

Cet amendement propose de porter de 3% à 15% le taux de la taxe sur les services numériques, dite taxe "GAFAM" (cela concerne l'article L. 453-65). "Cette mesure vise à assurer une contribution plus juste des grandes plateformes numériques au financement des politiques publiques françaises", exposent les députés porteurs du projet. Par ailleurs, il relève le seuil de taxation au niveau mondial à hauteur de 2 milliards d’euros (article L. 453-70). Ainsi, seules les entreprises réalisant plus de 2 milliards d'euros de chiffre d'affaires seront soumises, pour éviter d'impacter des acteurs français comme Leboncoin.

"Un acte de souveraineté fiscale"
"La France a instauré cette taxe en 2019 pour remédier à l’inégalité fiscale entre les entreprises du numérique, souvent étrangères, et les acteurs économiques soumis à l’impôt sur le territoire. Son rendement, d’environ 700 millions d’euros en 2024, demeure sans rapport avec les profits réalisés en France par les grands groupes du secteur", constatent les députés. En conséquence, ils prévoient une augmentation du taux qui "constitue une réponse proportionnée aux tarifs douaniers décidés par les États-Unis à l’encontre de produits français, en réaction à la taxe actuelle".

Présenté comme "un acte de souveraineté fiscale", cette taxe pourrait rapporter plusieurs milliards d'euros selon les espoirs des députés. Cette mesure permet de cibler davantage les géants américains du numérique plutôt que de s'en prendre aux grandes entreprises françaises qui, face à une surtaxation, risqueraient de délocaliser certaines de leurs activités.

Le texte doit encore être voté en séance plénière à l’Assemblée nationale, puis au Sénat, avant d’être définitivement adopté. Si la taxe est validée, elle pourrait entrer en vigueur dès 2026, sous réserve des négociations internationales en cours.

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SU

3 réponses

  • 10:34

    Taxe Gafa validée : un revers pour les grandes entreprises technologiques
    La contestation menée par une filiale du groupe Axel Springer et propriétaire de plusieurs sites n'a pas abouti. Le Conseil constitutionnel vient de juger que la taxe sur les services numériques respectait les principes d'égalité devant la loi et devant les charges publiques.

    Alice Vitard

    12 septembre 2025 17h47

    2 min. de lecture
    Réagir
    Taxe Gafa validée : un revers pour les grandes entreprises technologiques© Unsplash - Ibrahim Boran
    Ce vendredi 12 septembre 2025, le Conseil constitutionnel a confirmé la conformité à la Constitution de la taxe sur les services numériques, surnommée "taxe Gafa". Cette taxe de 3% sur certains revenus des grandes entreprises technologiques, instaurée en 2019, était contestée par la société Digital Classifieds France, maison mère de SeLoger et filiale du groupe allemand Axel Springer, qui jugeait son application inégalitaire.

    Un taux appliqué sans progressivité
    A l'origine, la société avait saisi le Conseil d'Etat qui avait transmis une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) liée à plusieurs dispositions du code général des impôts portant sur la taxe Gafa. Plus précisément, le requérant mettait en cause la définition de services taxables, les seuils d'assujettissement, les critères de territorialisation et le taux de 3% appliqué sans progressivité.

    Plusieurs acteurs, dont la filiale européenne d'Airbnb, LBC France et SCM Local, s'étaient associés à la démarche. Ils estimaient que la taxe créait une rupture d'égalité entre entreprises et pouvait aboutir à une double imposition.

    Un CA de 25 millions d'euros en France
    Dans le détail, la taxe vise les groupes dont le chiffre d'affaires dépasse 750 millions d'euros au niveau mondial et 25 millions en France. Elle concerne les plateformes permettant aux utilisateurs d'entrer en contact et d'échanger, comme les sites de petites annonces, et les services publicitaires en ligne ciblés, fondés sur l'exploitation des données des internautes.

    Les Sages ont rejeté l'ensemble des griefs soulevés par le requérant. Ils ont ainsi estimé que la taxe poursuivait un objectif légitime de rendement budgétaire et que les critères retenus pour définir l'assiette et les seuils étaient "objectifs et rationnels". Par ailleurs, les méthodes de territorialisation étaient adaptées à la nature dématérialisée des services numériques. De plus, l'application d'un taux unique de 3% ne créait pas d'effets de seuil excessifs.

    De fortes tensions avec les Etats-Unis
    Instaurée par la loi du 24 juillet 2019 après l'échec d'un projet européen commun, la taxe sur les services numériques a fixé un prélèvement de 3% sur certains revenus des grandes plateformes. Conçue comme une réponse nationale à la sous-imposition des géants du numérique, elle a suscité de fortes tensions avec les Etats-Unis, qui avaient menacé de représailles commerciales avant la conclusion d'un moratoire en 2021.

    La taxe devait être remplacée par une réforme fiscale négociée à l'échelle de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), mais faute d'accord abouti, elle continue d'être appliquée.


  • 10:37

    Merci de l'info Maryka

    Une belle taxe sur Gafam, enfin!


  • 10:43
    10:37

    Merci de l'info Maryka

    Une belle taxe sur Gafam, enfin!

    Merci beaucoup M4568202
    c'est sur l'Usine digitale...
    je n'aime pas les taxes mais celle ci est quand meme assez spéciale... il faut la relire plusieurs fois
    d'après moi...


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