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CAC 40 : Rôle de l'immigration dans le redressement de l'économie italienne :

13 sept. 2025 10:14

Le rôle de l’immigration dans le redressement économique italien est devenu central ces dernières années, et il s’explique par plusieurs facteurs structurels et conjoncturels.

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📉 1. Un contexte démographique critique
- Vieillissement accéléré : l’Italie est l’un des pays les plus âgés du monde, avec un âge médian autour de 48 ans.
- Baisse de la natalité : en 2024, le pays a perdu environ 37 000 habitants, les décès dépassant largement les naissances.
- Fuite des jeunes diplômés : de nombreux Italiens qualifiés partent travailler à l’étranger, aggravant la pénurie de main-d’œuvre.

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🛠️ 2. L’immigration comme réponse à la pénurie de travailleurs
- Le gouvernement Meloni, malgré une ligne dure sur l’irrégularité, a ouvert davantage de voies légales pour les travailleurs étrangers.
- Objectif : près de 500 000 nouveaux visas de travail sur trois ans.
- Secteurs prioritaires : agriculture, bâtiment, hôtellerie-restauration, soins aux personnes âgées — tous confrontés à un manque chronique de main-d’œuvre.
- Les organisations agricoles ont salué cette politique, la jugeant vitale pour maintenir la production alimentaire.

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📈 3. Impact économique attendu
- Maintien de la production : sans travailleurs étrangers, certains secteurs clés risqueraient de ralentir ou de s’arrêter.
- Soutien à la croissance : plus de main-d’œuvre = plus de production et de consommation.
- Stabilisation des finances publiques : plus d’actifs cotisant au système de retraite et de santé, ce qui aide à contenir le déficit.
- Lutte contre le travail au noir : en créant des voies légales, le gouvernement espère réduire l’exploitation et l’économie informelle.

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🌍 4. Vision à long terme
- Les experts estiment que l’Italie devra accueillir au moins 10 millions d’immigrants d’ici 2050 pour maintenir sa population et son niveau d’activité économique.
- Le Décret Flussi (2026‑2028) structure ces arrivées, en fixant des quotas annuels et en nouant des accords avec les pays d’origine.

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💡 En résumé : l’immigration légale est devenue un pilier de la stratégie italienne pour éviter la contraction économique liée au vieillissement, soutenir des secteurs vitaux et rassurer les marchés sur la capacité du pays à maintenir sa croissance et ses recettes fiscales.

11 réponses

  • 10:20

    Pays surpeuplé comme le Japon et la Corée.
    Baisse de densité bien venue.


  • 10:25

    C’est très bien l’immigration contrôlée. 🙏

    C’est la non contrôlée qui pose un énorme problème.


  • 10:26
    10:20

    Pays surpeuplé comme le Japon et la Corée.
    Baisse de densité bien venue.

    En 2025, l’Italie compte environ 201 habitants par km², ce qui en fait l’un des pays les plus densément peuplés d’Europe.

    📊 Comparaison avec quelques pays européens (densité hab./km², 2025)
    | Pays | Densité (hab./km²) | Position relative |
    |------|-------------------|-------------------|
    | Pays-Bas | ~520 | Très élevée |
    | Belgique | ~380 | Très élevée |
    | Royaume-Uni | ~280 | Élevée |
    | Allemagne | ~240 | Élevée |
    | Italie | 201 | Élevée |
    | France | ~123 | Moyenne |
    | Espagne | ~94 | Moyenne-basse |
    | Suède | ~26 | Faible |

    ---

    🔍 Lecture rapide
    - L’Italie est au-dessus de la moyenne européenne (environ 112 hab./km²) et se situe dans le top 5 des pays les plus denses de l’UE, derrière les Pays-Bas, la Belgique, le Royaume-Uni et l’Allemagne.
    - Cette densité élevée est concentrée dans certaines zones : plaine du Pô, grandes villes (Rome, Milan, Naples), littoraux.
    - À l’inverse, de vastes zones montagneuses (Alpes, Apennins) restent peu peuplées.


  • 11:00

    Amzer, avec tout le respect que je vous dois, penser qu'on peut contrôler l'immigration, c'est une erreur qui se heurte à plusieurs réalités. On ne contrôle pas, on régule, même le gouvernement italien a dû mettre de l'eau dans vin. Face à l'effondrement démographique italien que fait Meloni, de la rhétorique anti immigration mais derrière elle ouvre 500 000 nouveaux visas de travail sur 3 ans. Ces nouveaux travailleurs ne viendront pas sans leur famille, n'abandonneront pas leur confession, ni leur coutumes, on peut faire de la communication, la réalité, c'est qu'il faut faire tourner l'agriculture, le bâtiment, les soins, l'hôtellerie et les locaux (qui vieillissent et deviennent exigeants) ne veulent plus faire ces jobs mal payés. Je donne un autre exemple, Orban qui investi 5% du PIB sur la natalité, résultat après des années de pouvoir, 1,39 enfant par mère hongroise, échec cuisant mais extrémiste donc on continue même si on a tort. Danemark, immigration ciblée, politique ultra rigide, mais vieillissement de la population, il faut donc relever l'âge de départ à la retraite pour garder le système équilibré. Le Danemark va donc progressivement relever l'âge de la retraite à 70 ans (pour les personnes nées après 1970), vous avez bien lu. Enfin les États-Unis, c'est l'exemple typique d'un pays qui s'est construit avec l'immigration.


  • 11:34

    Si vraiment l’immigration jouait un rôle dans le redressement des pays, la France serait en tête de l’UE...

    C'est l’action politique de Gigi qui a amorcé un virage, ceux d’avant avaient la mm immigration mais n’ont pas su en tirer les fruits


  • 11:36

    J’ajoute que cette immigration devenue :"nécessaire" est la conséquence des politiques anti-natalité en vogue dans l’UE depuis un paquet d’années.

    Les conséquences mettent du temps à se manifester, bien sûr, il y a de l’inertie, mais elles finissent par arriver


  • 11:38
    11:34

    Si vraiment l’immigration jouait un rôle dans le redressement des pays, la France serait en tête de l’UE...

    C'est l’action politique de Gigi qui a amorcé un virage, ceux d’avant avaient la mm immigration mais n’ont pas su en tirer les fruits

    Non, Titi :

    Pas exactement.
    Avant Giorgia Meloni, l’Italie connaissait bien une immigration régulière, mais pas du même type ni dans les mêmes volumes ciblés qu’aujourd’hui. Et surtout, l’économie italienne souffrait de problèmes structurels qui faisaient que cet apport de population active ne se traduisait pas par un vrai redressement macroéconomique.

    ---

    📜 Avant Meloni (gouvernements Conte, Draghi…)
    - Immigration légale plus faible et moins planifiée : les quotas annuels de travailleurs étrangers (le Decreto Flussi) étaient souvent limités à quelques dizaines de milliers de personnes, loin des 450 000 titres de séjour de travail prévus par Meloni sur trois ans.
    - Flux concentrés sur l’asile et l’irrégulier : une part importante des arrivées se faisait hors des circuits de travail, ce qui ne répondait pas directement aux besoins des entreprises.
    - Problèmes économiques persistants :
    - Croissance faible ou nulle depuis la crise de 2008.
    - Déficit public élevé (jusqu’à –8,6 % du PIB en 2022).
    - Dette publique autour de 150 % du PIB.
    - Chômage structurel, surtout chez les jeunes, et inadéquation entre formation et besoins du marché.

    ---

    📊 Sous Meloni (depuis fin 2022)
    - Ouverture ciblée de l’immigration de travail : secteurs en tension (agriculture, bâtiment, hôtellerie, soins) reçoivent des contingents spécifiques.
    - Stabilité politique relative : coalition durable, rare en Italie, ce qui rassure les marchés.
    - Amélioration de certains indicateurs :
    - Déficit réduit à –3,4 % du PIB en 2024 (contre –5,8 % pour la France).
    - Chômage autour de 6 %, même si la croissance reste faible et inégale.

    ---

    🔍 En résumé
    Avant Meloni, il y avait bien de l’immigration, mais :
    - Elle était moins orientée vers les besoins économiques immédiats.
    - Elle se heurtait à un marché du travail rigide, à une faible productivité et à une dette massive.
    - Les effets positifs étaient donc dilués par les faiblesses structurelles.

    Sous Meloni, l’immigration légale est devenue un outil assumé de politique économique, mais son impact réel à long terme dépendra de la capacité à réformer la formation, les salaires et la productivité.


  • 11:40
    11:36

    J’ajoute que cette immigration devenue :"nécessaire" est la conséquence des politiques anti-natalité en vogue dans l’UE depuis un paquet d’années.

    Les conséquences mettent du temps à se manifester, bien sûr, il y a de l’inertie, mais elles finissent par arriver

    Tu as donc 4 ou 5 enfants ?


  • 12:33

    Et augmenter la natalité ne résout rien à long terme. Les nouveau nés d’aujourd’hui seront les vieux de demain dont il faudra à nouveau financer les retraites


  • 13:05

    Tiens on a supprimé mon message


  • 13:10
    13:05

    Tiens on a supprimé mon message

    C'est pas moi.


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