Bonjour à tous ..
Je pense et meme fortement que c'est une pépite
Ce sont mes chaussures préférées...
Voici son
graphique
https://www.zonebourse.com/cours/action/BIRKENSTOCK-HOLDING-PLC -160250578/graphiques/
et voici une étude fondamentale
Birkenstock revoit ses ambitions à la hausse, le titre repasse dans le vert en 2025
Publié le 15/05/2025 à 18:28
Zonebourse.com Par Eloi Suinot
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Birkenstock relève ses prévisions et annonce une nouvelle hausse de prix à l’international pour compenser tout impact lié aux droits de douane. Le marché accueille la nouvelle avec confiance : la marque allemande affiche déjà des marges solides et les précédentes hausses tarifaires n’ont pas freiné la demande.
Birkenstock revoit ses ambitions à la hausse, le titre repasse dans le vert en 2025
Le groupe continue sur sa lancée avec une progression de 19% des ventes ce trimestre, légèrement au-dessus des attentes. Le bénéfice d’exploitation grimpe lui de 32%. Sur les trois dernières années, Birkenstock a enregistré une croissance moyenne annuelle des ventes de 17,5% et vise entre 15% et 17% cette année.
Un pouvoir de fixation des prix bien ancré
Avec un EBITDA ajusté de 34,8% (contre 33,7% un an plus tôt), Birkenstock affiche une rentabilité impressionnante. Sa marge d’exploitation moyenne atteint 24% sur les quatre derniers exercices, un niveau supérieur à ceux de Kering, Prada ou même le concurrent Deckers Outdoor Corporation.
C’est le moment de rappeler que Bernard Arnault est actionnaire majoritaire depuis 2021. On peut en profiter pour lui attribuer une partie de la ‘success story’ du groupe. Ringarde fut un temps, la marque est au cœur de la mode depuis quelques saisons estivales. Birkenstock est aujourd’hui dans un positionnement à la frontière du luxe et du décontracté.
Illustration frappante : la mule Boston, vendue entre 50 et 100 euros au début des années 2020 et facilement trouvable en promotion, s’affiche aujourd’hui à plus de 150 euros.
Un bilan solide, mais perfectible
Le ratio dette nette/EBITDA s’élève à 2,27, soit plus que ses concurrents : 0,76 pour Skechers, 1,44 pour Crocs et zéro dette à long terme pour Deckers.
Le poids des intérêts représente 7,8% des revenus de Birkenstock, contre 2,5% pour Crocs et 1,4% pour Puma. Rien d’inquiétant, mais les comparaisons soulignent la performance supérieure des rivaux sur ce point.
Une présence mondiale bien répartie
Toutes les régions sont en croissance à deux chiffres : +23% en Amérique, +12% en Europe, Afrique, Moyen-Orient, et +30% en Asie-Pacifique. Aux Etats-Unis ce trimestre, un tiers des revenus annuels de 2024 ont été réalisés, de même pour la zone Europe, Afrique, Moyen-Orient. En Asie, les performances du premier trimestre 2025 restent dans la lignée de l’an passé.
Avec un peu plus de la moitié de ses ventes aux États-Unis, Birkenstock est aujourd’hui moins exposé à ce marché que Crocs ou Deckers.
Une distribution encore bien équilibrée
En 2024, 60% des ventes sont réalisées via les détaillants, 40% en ligne. Sur ce premier trimestre, les ventes physiques représentent 75% du total. Les deux canaux progressent de 19%, mais la dynamique ralentit : la croissance dépassait encore 25% début 2024.
Un atout industriel en Allemagne
La production quasi-totalement allemande devient un avantage stratégique, alors que les importations textiles en provenance d’Asie sont sous pression. Le PDG a assuré que les droits de douane seraient intégralement répercutés sur les prix, à l’échelle mondiale.
En Bourse, le titre rebondit
L’action repasse dans le vert sur l’exercice 2025. La publication rassure, notamment grâce à un objectif de revenu dans la fourchette haute et une marge d’EBITDA désormais attendue à 31,8%. Si cet objectif est atteint, l’EBITDA progresserait de 20% d’une année sur l’autre.