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Retour au sujet ATOS

ATOS : Article La Tribune

14 oct. 2024 12:01

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/supe rcalculateur-ia-militaire-l-etat-pret-a-aider-atos-a-devenir-competitif-1008732. html

52 réponses

  • 14 octobre 2024 12:01

    Plus cher et moins performant sur le plan technique notamment, Atos a perdu une compétition à la loyale face à Hewlett-Packard et Orange, selon nos informations. En revanche, le ministère des Armées, conscient des lacunes rédhibitoires du groupe français en matière de supercalculateur « IA militaire » va rapidement lui proposer une feuille de route industrielle et technologique pour qu'il devienne compétitif. Et donner à la France, une souveraineté dans ce domaine.

    Michel Cabirol - 14 Oct 2024, 6:00

    Atos a perdu un appel d'offres contre plus fort que lui, Hewlett Packard (HPE) et Orange. Un appel d'offres destiné à doter l'Agence ministérielle pour l'IA de défense (AMIAD) d'un supercalculateur IA militaire le plus rapidement possible. L'AMIAD était confrontée à une urgence opérationnelle avec le lancement de ce premier marché. Et il n'y a pas eu besoin de photo-finish de la part de la Direction interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'information (Dirisi), qui a géré la compétition, pour départager les deux candidats. Car, selon nos informations, le groupe français de technologies numériques était moins-disant en termes de prix d'achat (un écart de prix de l'ordre de 15% à 20%) et de maintenance, de performances techniques sur les caractéristiques clés (de deux à trois fois moins performant) et, enfin, de délais de livraison (plusieurs mois pour une livraison prévue en moins d'un an).

    Sébastien Lecornu sur le grill
    Le résultat de la compétition est certes cruel pour Atos mais la copie du groupe français est largement en deçà de celle de HPE/Orange. Ce qui a conduit la Dirisi a sélectionné le supercalculateur de HPE, doté d'une couche de soft sécurisée (cyber) fournie par Orange. Il en a informé, comme il se doit, le ministère des Armées. L'Hôtel de Brienne doit maintenant valider ou non ce contrat estimé à plus de 100 millions d'euros (entre 100 et 200 millions d'euros) alors que cette sélection a soulevé une vague d'indignation au sein de la classe politique, qui critique ce choix au nom de la souveraineté nationale.

    Le ministre des Armées Sébastien Lecornu s'attend d'ailleurs à être très rapidement interpellé sur ce dossier, certainement dès ce lundi après-midi lors de son audition par la Commission de la défense, qui doit l'entendre sur le budget 2025. Des questions très légitimes puisque ce matériel est très critique : les armées testeront l'IA embarquée dans les systèmes d'armes en maintenant un fort degré de protection. Les industries de défense pourront aussi l'utiliser et le nourrir avec leurs données.

    Pas de recours d'Atos
    Pour autant, le ministre risque de rappeler certaines évidences dont l'écosystème de l'IA est déjà familier. A commencer par la position hégémonique du groupe américain Nvidia en matière de puces GPU (Graphics Processing Unit) équipant les supercalculateurs. Il détient une part de marché d'environ 90% de marché mondial ouvert. Pour ce contrat, le groupe est d'ailleurs le fournisseur majeur de HPE mais aussi d'Atos en se taillant la part de lion (entre 50% et 70% de la valeur de la commande, selon plusieurs sources). Très concrètement, une puce GPU se vend à l'unité pour environ 40.000 dollars (soit de 6 à 20 fois plus cher qu'un processeur performant). La souveraineté passera d'abord par la constitution d'une filière de puces GPU à l'échelle européenne. Ce qui est loin d'être gagné.

    En outre, tous les personnels approchant ce supercalculateur, installé dans la forteresse du Mont-Valérien à Suresnes (Hauts-de-Seine), devront être habilités par le ministère des Armées « très secret ». En clair, il faudra montrer patte blanche pour installer ce supercalculateur classifié, puis s'occuper de son maintien en condition opérationnelle (MCO). Ce supercalculateur, dont Orange s'occupe de la partie la plus souveraine, sera « le plus gros calculateur dédié à l'IA et classifié en Europe ! », avait expliqué en mars dernier le ministre dans une interview accordée aux Échos. Le supercalculateur pourra aussi être utilisé par les entreprises de la base industrielle et technologique de défense.

    Enfin, Atos, qui avait quinze jours pour déposer un recours, ne devrait pas y recourir, selon nos informations. Il ne l'a d'ailleurs pas fait à ce stade. Pas question de se fâcher avec l'État, l'un de ses clients majeurs même si le coup reçu a été rude à encaisser. Le groupe français continue néanmoins de s'interroger sur le prix proposé par HPE, dont il soupçonne de ne pas gagner de l'argent avec ce contrat mais avec l'ambition d'arracher une référence commerciale emblématique en France face à Atos. A voir... Le groupe français peut quant à lui s'enorgueillir de ses succès récents comme la fourniture d'un supercalculateur au GENCI (Grand Équipement National de Calcul Intensif) et au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) mais aussi à Airbus et EDF.

    L'État prêt à soutenir Atos
    Cette compétition a été toutefois un révélateur cinglant pour l'État : Atos n'est pas performant en matière de supercalculateur IA. Aussi, le ministère a l'ambition de bâtir le plus vite possible un plan de politique industrielle et technologique pour aider Atos à devenir plus compétitif et, par conséquent, à créer un acteur français pour des questions de souveraineté dans ce domaine. Car dans deux ans environ, il faudra changer le supercalculateur de HPE et Orange, qui sera dépassé. L'AMIAD sera dotée de 300 millions d'euros par an sur toute la loi de programmation militaire (LPM), qui couvre la période 2024-2030, pour mener à bien sa mission.

    Dans le cadre de la LPM, l'objectif poursuivi du ministère des Armées à travers le développement de l'IA est de s'assurer que « les armées puissent traiter de façon autonome le flux de données apporté par les capteurs dont elles disposent et qu'elles consolident ainsi leur capacité d'appréciation des situations stratégiques et tactiques ». Pour rappel, la loi de finance pour 2024 doit consacrer 130 millions d'euros à l'IA de défense. Un budget qui sera doublé d'ici à la fin de la LPM, qui prévoit un total de 2 milliards d'euros dédiés à l'IA. En 2026, près de 800 personnes travailleront sur l'IA au ministère des Armées.


  • 14 octobre 2024 12:15

    Merci tchenkko


  • 14 octobre 2024 12:19

    L’article confirme que Atos ne se battra pas pour un contrat à perte.

    Cela confirme que nous avons été le EDF des ESN pour l’Etat pendant des années, que les actionnaires ont financé de leurs deniers une entreprise qui pourtant n’est pas publique, et que c’est fini.

    Savoir que Atos sera libéré de cette infamie me rassure, je vais encore charger la barque pour souscrire au maximum à l’AK.


  • 14 octobre 2024 12:33

    La phrase qui fait mal :
    "En revanche, le ministère des Armées, conscient des lacunes rédhibitoires du groupe français en matière de supercalculateur « IA militaire » va rapidement lui proposer une feuille de route industrielle et technologique pour qu'il devienne compétitif."

    Ca sera répété et amplifié si/quand l'Etat rachètera ces activités.


  • 14 octobre 2024 12:39

    Sauf que l’Etat ne va rien racheter M6756510,

    Soit ils lâchent le prix des créanciers (inconcevable aux vues de la situation budgétaire),

    Donc issues pour obtenir les actifs souverains:
    Soit Thales revoit ses intentions soutirer à prix cassé ce qui l’intéresse,
    Soit une participation sur BDS, comme du temps de Airbus avec Eviden.

    Mais je vois surtout que rien ne sera vendu et que Atos sera certes la propriété des créanciers mais elle va redevenir une ESN libéré du joug de certains.


  • 14 octobre 2024 12:43

    Oui, pas le moment de courir après un contrat à perte. Bravo Atos.
    Cependant, du côté de l'Etat, c'est scandaleux de laisser une entreprise soumise au Patriot Act américain, l'occasion de mettre un pied dans notre défense nationale, jusqu'ici plutôt indépendante.


  • 14 octobre 2024 12:56

    Vous pensez que Hp vend à perte ? Ca serait surprenant.

    Presque toute les fournisseurs stratégique de Atos son americain que ce soit Nvidia pour les supercalculateurs, Amazon pour le cloud ou microsoft pour le reste.

    Nul doute que compte tenu des finances de l'entreprises les prix ont sérieusement été revu à la hausse par ces fournisseurs qui risque des impayés important.

    Ce qui doit etre loin d'etre le cas pour Hp, qui dispose de l'eco system de ces fournisseurs et du privillège d'etre américain et d'avoir crée de reel partenariat.

    Quant à la phrase, le ministère travaillera avec Atos pour améliorer son offre. C'est juste la pour eviter que les politiques montent au scandale et faire croire que Atos sera dans la course pour les prochaines demande.


  • 14 octobre 2024 13:42

    Les promesses n'engagent que ceux qui y croient.
    Déjà, au début des années 2000, on demandait gentiment au Mindef de recevoir les commerciaux de Bull avec leur architecture Novascale...


  • 14 octobre 2024 13:46

    "Cependant, du côté de l'Etat, c'est scandaleux de laisser une entreprise soumise au Patriot Act américain, l'occasion de mettre un pied dans notre défense nationale, jusqu'ici plutôt indépendante"

    Clairement, vous ne savez pas de quoi vous parlez.

    Il y a longtemps que le MinArm est client de Microsoft, Cisco, HP, Juniper, NetApp, et bien d'autres, en ce qui concerne ses réseaux, ses datacenters, sa micro informatique... Et ce n'est pas un problème.


  • 14 octobre 2024 13:47

    Nous n’avons pas la même connaissance d’HP en France @gump32, ils ne sont pas implantés dans ce domaine sur le territoire, à moins d’avoir un partenariat privilégié avec Nvidia, ils sont équipé des même puces que Atos et à des prix normalement similaires et enfin, ils sous traitent tout en France, une sous traitance qui ne passera jamais les accréditations…

    C’est Orange qui va supporter toutes les contraintes, à commencer par les retards et les coûts.

    Bravo Atos


  • 14 octobre 2024 13:55

    ", ils sont équipé des même puces que Atos et à des prix normalement similaires"

    Je ne pense pas qu'ATOS et HP aient les mêmes capacités à négocier avec NVidia. Les volumes d'achat ne sont certainement pas les mêmes.


  • 14 octobre 2024 13:59

    "C’est Orange qui va supporter toutes les contraintes, à commencer par les retards et les coûts."

    Orange à l'habitude de travailler avec le MinArm depuis longtemps. C'est un de ses principaux fournisseurs sur les marchés Astel.


  • 14 octobre 2024 14:00

    J'ai un sérieux doute sur le fait que Hp est les memes prix que Atos compte tenu du retard de paiement des fournisseur de Atos et des finances de l'entreprises.

    Nvidia prefère certainement vendre à HP que à Atos et fait les conditions necessaire pour cela.

    Le cours de l'action Nvidia prouve d'ailleurs que la valeur ajouté de l'intelligence artificiel est intégralement reporté sur ce fabriquants qui est en position de monopole et qui doit dicter ces lois et ces prix à ces clients.

    La situation de Atos doit aussi avoir pesé sur la décision de l'armée. Quant on achète on regarde la solidité du fournisseur surtout quant c'est un engement sur le long terme.


  • 14 octobre 2024 14:04

    "une sous traitance qui ne passera jamais les accréditations"

    C'est-à-dire ?


  • 14 octobre 2024 14:09

    adnstep @gump32,

    Vous confirmez donc que HP est en négociation privilégiée avec Nvidia, qu’ils peuvent obtenir des prix 15 à 20% moins chers que Atos sur la partie technique du plateau IA d’Asgard et que ce quasi monopole américain compromet la souveraineté européenne.

    Vous confirmez donc également que Orange va supporter tous les coûts, entreprise appartenant à 1/4 à l’Etat et déjà aux marges très serrées. Ce contrat, est donc le premier pied dans la tombe d’Orange, comme Atos a du payer pendant des années l’incurie de l’Etat français à vouloir garder Bull français dans Atos sans jamais donner les moyens à l’entreprise d’être compétitif puisque les contrats signé à perte étaient supportés par le reste de l’entreprise, ce fameux « BFR »


  • 14 octobre 2024 14:19

    Merci Victorda d’accord avec vous
    Je viens de vendre mes Orange et Thalès


  • 14 octobre 2024 14:29

    Vous étiez en hibernation ces 50 dernières années ?
    Depuis le 4004, en 1973, les microprocesseurs sont quasiment un monopole Americain. Il ne me semble pas que les industriels français aient montré de grandes capacités dans le domaine.

    "Vous confirmez donc que HP est en négociation privilégiée avec Nvidia, qu’ils peuvent obtenir des prix 15 à 20% moins chers que Atos sur la partie technique"
    Je confirme que lorsqu'on est la plateforme d'achat de Leclerc ou Lidl, on a de meilleures capacités de négociations avec Ferrero qu'une chaîne de distribution locale.

    Je confirme aussi que chez Orange on doit savoir aussi bien compter que chez ATOS (mieux, peut-être, quand on voit l'état des deux entreprises) et que s'il y a des pertes sur ce marché, pour le moment, c'est uniquement dans votre esprit.


  • 14 octobre 2024 14:34

    "Merci Victorda d’accord avec vous
    Je viens de vendre mes Orange et Thalès"

    C'est amusant, je suis actionnaire de Thalès et d'Orange depuis plus de 10 ans, et, heureusement pour moi, jamais d'ATOS.

    Chacun sa route, chacun son chemin...


  • 14 octobre 2024 14:37

    Je suis très en colère suite a l’article. Pensez vous que nous aurons demain le nom de DG
    adnstep
    Ne vous inquiétez pas , je vais racheter Orange à 8.50 euros....


  • 14 octobre 2024 14:40

    Oh mais j’en ai eu du Orange et du Thales. Le premier acheté 8€ et lors de son retour vers les 12€, et le second acheté 65€ et revendus 150€.
    J’en rachèterai en solde, très bientôt pour Orange s’ils reprennent les anciens contrats pourris.


  • 14 octobre 2024 14:48

    "Ce contrat, est donc le premier pied dans la tombe d’Orange,"

    Sérieusement ?
    Michel Bon
    Thierry Breton
    Arrivée de Free...

    Orange a subi bien des orages...🤣🤣🤣


  • 14 octobre 2024 14:54

    "Ne vous inquiétez pas , je vais racheter Orange à 8.50 euros...." Depuis quelques années, Orange navigue dans un canal 9,5€-11,5€. C'est pas ce contrat qui va la faire sortir de ce canal. C'est vraiment pas l'essentiel du business d'Orange.

    "J’en rachèterai en solde, très bientôt pour Orange s’ils reprennent les anciens contrats pourris"
    Quels anciens contrats ? On parle bien d'un nouveau contrat concernant l'IA, non ? Les anciens contrats, chez OBS, c'est plutôt la téléphonie fixe et les PABS. Et, justement, il y a un plan de départ concernant 700 personnes.


  • 14 octobre 2024 15:07

    Les anciens contrats, ce sont les marchés empoisonnés de l’Etat que TB and co faisaient supporter à Atos.
    Cadeau pour Orange


  • 14 octobre 2024 15:27

    "Les anciens contrats, ce sont les marchés empoisonnés de l’Etat que TB and co faisaient supporter à Atos."


    Je ne sais pas si c'est la branche d'ATOS qui lui a coûté le plus cher. L'endettement dû au rachat surévalué de quelques entreprises (Syntel, Xerox, Siemens) y est aussi pour quelque chose, non ? N'est-ce pas l'endettement le principal problème d'ATOS ?


  • 14 octobre 2024 15:36

    adnstep le principal problème dépend des jours et des interlocuteurs.
    Quand quelqu'un ici dit que le principal problème, c'est la dette, et que le problème va changer de configuration puisque les créanciers vont devenir les patrons de la boite, on nous explique que pâs du tout, le problème c'est la MOP

    Quand on se réjouit (se console?) de la perte d'un marché à faible marge voire négative, vous nous dites que le problème, ce n'est pas la marge mais la dette...

    On a toujours tort quoi qu'il arrive... Et c'est à ça qu'on comprend que certains ici nous mènent en bateau avec des argumentaires à géométrie variable !

    sans rien contre vous évidemment


  • 14 octobre 2024 15:45

    Je vous trouve très sympa et calme Débutant2B


  • 14 octobre 2024 15:49

    En effet debutant2B , technique de desinformation. Tout comme l’article de La Tribune est une tentative de justification, ce à quoi Atos répond que ce contrat est à perte. Ils en savent un bout à ce sujet…

    En fait, vous avez raison adnstep, l’achat de Syntel est UN problème, mais pas LE problème. S’attarder sur une pièce du puzzle, la triturer dans tous les sens à coup d’arguments vrais mais retourné à desseins plutôt que de l’associer aux autres pièces pour en voir le but picture, c’est ce que la désinformation cherche à faire.

    Atos et ses actionnaires ont été pompé comme EDF et quand le tour de pass pass devenait intenable, l’hypothèque CasinEDF était déjà écrite. C’était sans compter sur des créanciers remontés et prêts à en découdre.

    Bref, nous aurons perdu une part du capital mais Atos va de nouveau marger, je suis plus inquiet pour Orange.


  • 14 octobre 2024 15:59

    adnstep

    "C'est amusant, je suis actionnaire de Thalès et d'Orange depuis plus de 10 ans, et, heureusement pour moi, jamais d'ATOS."

    Et cocher la case "Le membre s'est déclaré actionnaire de la valeur", ça vous décrédibilise un peu, c'est dommage.


  • 14 octobre 2024 16:00

    Sincèrement, alors que nous ne savions même pas le dixième de ce que nous savons aujourd’hui, alors que Atos déclarait des marges et une dette « nette » tout à fait maîtrisable, que le BFR était raisonnable, que tout le monde prêtait sans sécuriser à Atos, à des taux très faibles, il y a une banque qui a toujours refusé de participer:
    La BPI!

    Maintenant, reprenez les faits, assemblez le puzzle et vous comprendrez pourquoi. La BPI connaissait la réalité d’Atos, connaissait le tour de magie du BFR, connaissait le deal entre certains de l’Etat, le ministère de l’Armée s’est équipé pendant des années à nos frais et les copains énarques se sont bien rincés aux passage: Atos a été la vache a lait et lorsqu’il y avait plus rien à traire, ils étaient prêts à vendre la carcasse à la découpe.

    Mais Atos n’est pas public, même pas un Copec, il a fallu la mettre à genoux et tenté de lui extirper un droit de cuissage.

    Bref, c’est bientôt de l’histoire ancienne, pour Atos…


  • 14 octobre 2024 16:10

    La BPI est plus un financement des startups, mais c'est vrai qu'ils marquent sur leur site : "Il nous faut continuer à soutenir nos pépites de la Tech française, et parmi celles-ci, celles porteuses des révolutions d’aujourd’hui et de demain telles que l’intelligence artificielle."

    Si pas de financement pour ATOS, ça doit être un soutien moral.


  • 14 octobre 2024 17:19

    Le principal concurrent de Atos en France s'appel Cap Gemini qui lui aussi travail enormemet avec l'etat pour par exemple controler les piscines non declaré graçe à IA.

    Et bien on peut dire que Cap Gemini malgré ces nombreux contrats avec l'etat ne perd pas d'argent sur ces contrats et degage de bien meilleur marges que Atos.

    C'est à la direction de sanctionné les commerciaux qui vendent à perte ou les projets qui dérape et son mal borné.

    Le probleme de Atos est donc avant tout un problème de management incompetent.


  • 14 octobre 2024 18:05

    https://www.challenges.fr/entreprise/supercalculateur-ia-des-armees-lecornu-veut -faire-la-lumiere-sur-les-offres-hp-orange-et-atos_908113


  • 14 octobre 2024 18:16

    Déjà lu, et très interessant. L’audition du ministre est beaucoup beaucoup plus réservée que l’article de La Tribune.
    Certaines personnes sont sur le grill, car certains choix révèlent des pratiques passées. En somme, Asgard peut révéler au grand jour une bonne partie du manège qui nous a amené à la tentative de CasinEDF sur Atos.


  • 14 octobre 2024 18:28

    Le contrat sur Asgard sera-t-il à l’image du Velib’gate?

    Ça y ressemble fortement monsieur le Ministre…


  • 14 octobre 2024 18:33

    « Sébastien Lecornu a ensuite assuré que la mise en concurrence entre HP/Orange et Atos se faisait sur la base d’un cahier des charges. Sans préciser les détails de l’appel d’offres, il a reconnu qu’il y avait deux propositions l’une « qui semble anormalement faible » en termes de performance (celle d’Atos). Et l’autre qui est « anormalement forte » (HP/Orange). Le ministre vise ici une offre ultra-compétitive dont le prix serait très faible.

    Il a donc annoncé avoir saisi le Contrôle général des armées dès ce matin « qui va reprendre la procédure pour regarder si tout cela a été fait dans les règles de l’art, d’ici 10 ou 15 jours. Car les deux réponses sont très différentes en termes, de délais, prix, performances et staffs ». »


  • 14 octobre 2024 19:10

    Tout ce débat sans citer une seule fois AMD, ASML, OVH et Taïwan est formidable.

    Nvidia est largué depuis la mise en service de Frontier (HP, base AMD), supercalculateur N°1 mondial et Lumi N°3 (idem, HP/AMD).


  • 14 octobre 2024 19:15

    Bonsoir @fabrazor,

    Monsieur le ministre vous répond:

    « Le ministre a d’abord souligné qu’en matière d’IA, un supercalculateur est d’abord basé sur des microprocesseurs dont l’origine serait américaine et même « du Nvidia à 95 %. Il n’y a donc pas de solution française » a-t-il souligné, insistant sur les particularités d’une telle technologie qui serait basée sur le « secret-défense » et ne serait donc pas connectée. »


  • 14 octobre 2024 19:32

    "Le montant qui partirait chez HPE-Orange, en excluant le prix des GPU Nvidia, serait de quelques petites dizaines de millions d’euros », selon le ministère."


  • 14 octobre 2024 20:32

    Je le trouve bien sur la défensive le ministre,,,,


  • 14 octobre 2024 20:39

    "Quand on se réjouit (se console?)"
    Oui, c'est bien l'impression que ça donne, debutant2b

    Ces raisins sont trop verts, et bons pour des goujats.


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