Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer
Forum ATOS
2.0900 (c) EUR
-1.55% 
Ouverture théorique 2.0900
indice de référenceSBF 120

FR0000051732 ATO

Euronext Paris données temps réel
Chargement...
  • ouverture

    2.1230

  • clôture veille

    2.1230

  • + haut

    2.1400

  • + bas

    2.0500

  • volume

    1 214 595

  • capital échangé

    1.09%

  • valorisation

    233 MEUR

  • dernier échange

    17.05.24 / 17:39:35

  • limite à la baisse

    Qu'est-ce qu'une limite à la hausse/baisse ?

    Fermer

    1.9855

  • limite à la hausse

    Qu'est-ce qu'une limite à la hausse/baisse ?

    Fermer

    2.1940

  • rendement estimé 2024

    -

  • PER estimé 2024

    Qu'est-ce que le PER ?

    Fermer

    1.50

  • dernier dividende

    A quoi correspond le montant du dernier dividende versé ?

    Fermer

    -

  • date dernier dividende

    24.05.23

  • Éligibilité

    Qu'est-ce que le SRD ?

    Fermer

    Qu'est-ce que le PEA ?

    Fermer

    Qu'est-ce que le service Horaires étendus ?

    Fermer
  • Risque ESG

    Qu'est-ce que le risque ESG ?

    Fermer

    14.2/100 (faible)

  • + Alerte

  • + Portefeuille

  • + Liste

Retour au sujet ATOS

ATOS : Le rôle très actif de Dassault en coulisse

19 avr. 2023 18:02

Les fuites de presse évoquent de plus en plus la participation très active de Dassault dans la bataille qui oppose les grands groupes Thales, Airbus, le ministère de l'Economie et celui de la Défense, mené par la DGA, dans les tractations de coulisses sur le cas Atos.

Dans le Canard Enchaîné de ce mercredi 19 avril, on apprend que l' offre d'Airbus "enchantait Bruno Lemaire, mais que le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a mené la bataille pour qu' Airbus abandonne."
 
Mais selon le Canard, très bien informé, notamment par les services et militaires français, "Dassault a réussi à convaincre l'hôtel de Brienne que Berlin cherchait à siphonner la technologie tricolore pour rebâtir une industrie aéronautique militaire, domaine qui lui avait été retiré après la guerre." Pour contrer les ambitions allemandes, selon le Canard, les Dassault s'appuient sur l' influence des frères Proglio : Henri, membre du comité des sages de la famille Dassault, et René, banquier d'affaires, qui siège au CA d'Atos où "il milite contre l'entrisme d'Airbus, au point de comploter pour renverser le président du groupe."
 
Par ailleurs, un article de BFM ce même jour confirme ces informations : "On ne sait pas à quoi jouent les Dassault, persifle un acteur du dossier. Ils veulent aussi empêcher Airbus de mettre la main sur la cybersécurité qui constituerait un énorme avantage pour la conception du Scaf (système de combat aérien du futur)".
 
BFM rappelle par ailleurs que Thales est "toujours intéressé par la pépite de cybersécurité d' Atos" (...). Mais qu'elle répète : "on ne fera rien d' hostile".
 
On pensait que c'était l' Etat qui freinait les ardeurs de Thales et l' avait empêché de lancer une OPA sur Atos ou d'acquérir tout ou partie d'Evidian. En fait, ce serait plutôt Dassault, actionnaire de Thales. L' article de BFM indique ainsi : Thales "avait refusé de faire une offre pour Evidian en début dannée. Son premier actionnaire, le groupe Dassault avait alors bloqué les ambitions de l Etat français, lui aussi actionnaire de Thales, qui y était favorable. Le patron de Dassault, Charles Edelstenne "ne veut pas se lancer dans un meccano compliqué et estime qu Evidian est trop éloigné du métier de Thales."

Du côté de Thales, on rappelle au passage que l' hostilité du board d'Atos (Meunier essentiellement, quelle plaie !) était tellement hostile à Thales, qu' il "aurait fait payer deux fois plus cher que les autres" son acquisition.
 
Pour conclure, il semble que BFM lise le blog Atos : "une poignée de petits actionnaires, menés par Sycomore, vont demander le changement de la moitié du conseil dadministration lors de la prochaine assemblée générale prévue en juin. Ils réclament surtout que le projet de filialisation d Evidian soit soumis à leur vote. Certains sinterrogent déjà sur la possibilité d y renoncer pour qu Atos continue seul sa route. L affrontement entre Airbus et Dassault pourrait alors conduire à un statu quo du groupe de services informatiques."

Dans ce contexte, l' auteur de l' article de BFM considère que la "guerre de position entre Atos, Dassault, Airbus et les pouvoirs publics "pourrait bien profiter à Atos". Pour l'instant personnellement, j'estime que ce n'est pas le cas. Si Atos (plus précisément Meunier) et Dassault avaient laissé Thales racheter tout ou partie d'Atos, tout le monde aurait été gagnant : la société Atos, Thales, les actionnaires d' Atos, ses salariés, l' état, et la France, de part la préservation de la souveraineté des activités stratégiques d' Atos.

40 réponses

  • 19 avril 2023 18:09

    la "guerre de position entre Atos, Dassault, Airbus et les pouvoirs publics "pourrait bien profiter à Atos"

    attendez-vous à une très très grosse offre prochainement, gardez précieusement vos titres
    d'ailleurs, l'action ne bouge quasi plus, ça risque de partir d'un coup

    la patience va bien payer


  • 19 avril 2023 18:21

    Merci. Ca doit cogner fort en coulisses ... pas de quartier ! Et il est surprenant que Meunier soit encore à son poste ...


  • 19 avril 2023 18:28

    Le problème cest que Dassault a tout fait pour empêcher Airbus, après avoir tout fait pour empêcher Thales. Ils sont insupportables, et leur stratégie na aucun sens. Comment peuvent-ils ne pas voir quAtos a prix dor est une affaire exceptionnelle pour Thales ?
    A moins... Quils ne veuillent décrocher le pompon a la fin !?!

    Imaginez la bonne opération pour Dassault :

    Dassault Système qui devient leader du cloud, de la big data et cyber, tandis que Dassault Aviation développe sa partie SCAFF intégrée directement, faisant d Airbus un partenaire pour le reste, mais se gardant ce qui fera la technologie de demain

    Ce nest que dans ce sens que je verrais les manoeuvres de Dassault comme censées et extrêmement intelligentes.


  • 19 avril 2023 18:30

    se positionner sur ATOS avant le verdict du procès me semble une prise de risque trop grande
    par contre le jour du verdict c'est déjà plus réaliste 


  • 19 avril 2023 18:33

    tout ça va finir par devenir très intéressant moi la seule chose qui me dérange c'est le prix derrière on est sous les 15€ depuis déjà longtemps mine de rien et RIEN n'est valorisé correctement et on va se faire pigeonner à bas prix à ce rythme là

    j'aimerais tellement que ATOS se redresse avant que quoi que ce soit n'arrive pour avoir une valorisation décente

    je ne vois pas comment ce serait possible d'avoir un x3 ou 4 en offre sur ATOS, déjà X2 va être compliqué vu la moyenne sur les derniers mois et ne valoriserait absolument pas la boite à sa juste valeur

    tellement frustrant


  • 19 avril 2023 19:53

    Les Dassault (24,65% du capital) sont associés à l'Etat (25,71% du capital) dans le contrôle de Thalès, fournisseur stratégique des Rafale et de bien d'autres systèmes de défense. D'assault et l'Etat se connaissent donc TB et ont un gros intérêt commun à ce que ce soit Thalès qui rachète la partie cybersécurité d'Atos : conserver cette activité stratégique sous contrôle entièrement français. En effet, si cette elle était rachetée par Airbus (co-contrôlé par les Etats français et allemands) la situation serait beaucoup plus compliquée.
    Un an après, on revient donc au "plan Belmer" : vendre au prix fort la cybersécurité à Thalès, afin de pouvoir désendetter Atos et investir dans les autres branches d'Atos.
    Mais comme la scission planifiée d'Atos approche et que Thalès n'est intéressé que par la partie cybersécurité mais pas par les autres activités d'Evidian, le dénouement pourrait maintenant s'accélérer pour avoir lieu avant la création d'Evidian. La première étape pourrait être la prochaine démission du PCA Meunier ou à défaut sa révocation publique dès l'ouverture de l'AG (comme c'était arrivé autrefois au PDG de Navigation Mixte, éjecté par son principal actionnaire Paribas...).

    Une certitude : les 3 prochains mois seront agités.


  • 19 avril 2023 20:34

    La valorisation va venir avec les résultats.
    Si Atos a des bonnes actifs on va le voir dans les chiffres.


  • 19 avril 2023 20:35

    Les français croient Airbus français. Dans la réalité, Airbus est une entreprise européenne sous commande allemande. Donner la cyber à Airbus, cest donner eviden aux allemands. Cétait clair avant larticle des journalistes. Aucune surprise à labandon du projet. 


  • 19 avril 2023 22:13

    Croire qu'Atos pourrait continuer inchangé malgré tous ses échecs depuis 10 ans et la dégradation de sa situation financière (marges faibles, dette élevée) me paraît singulièrement utopique. La rentabilité totale paraît très insuffisante pour pouvoir investir dans toutes ses activités (même la cybersécurité a une marge trop faible) et la dette du groupe est un lourd fardeau.

    Aussi la vente de la cybersécurité à Thalès paraît la solution idéale : 1) elle efface la dette et rétablit la capacité d'investissement d'Atos, 2) de l'autre côté grâce aux moyens d'investissement de Thalès la cybersécurité pourra continuer à se développer, 3) stratégiquement Thalès construit un champion purement français de la cybersécurité.

    D'avance merci de vos avis argumentés.


  • 20 avril 2023 08:35

    OPE Dassault aviation et systèmes je prends ;) !!!
    On peut rêver un peu ...


  • 20 avril 2023 08:57

    C'est clair que l'état Français de voir siphonner l'activité d'Atos par l'Allemagne , on a beau être Européen , il faut arrêter d'être naïf, gestion catastrophique du sujet de l'énergie avec les russes, dieselgate, sortie du nucléaire, a un moment ,il faut dire stop aux erreurs , la France a des fleurons dans l'armement Thalès , Dassault ,et on veut nous piquer en plus le développement du SCAF ? donc STOP , on arrête de jouer , que chacun assume ses erreurs, même l'Allemagne qui était un temps un modèle, ce modèle est révolu.


  • 20 avril 2023 09:01

    Ce n' est pas le sujet Stas. Le sujet est la motivation de Dassault à empêcher non seulement Airbus, mais aussi Thales. Il y a un moment, il faut être logique.
      


  • 20 avril 2023 09:05

    Pourquoi l'état n'achète pas les 30%. 


  • 20 avril 2023 09:10

    Avec le psychorigide qui ne veut rien lâcher, le roman Atos tourne à la Fable de la Fontaine pour tous les prétendants !
    LE RENARD ET LES RAISINS
    Le Galand  en eut fait volontiers un repas ;
    Mais comme il n'y pouvait point atteindre :
    Ils sont trop verts, dit-il, et bons pour des goujats.


  • 20 avril 2023 09:11

    Dassault est l'acteur le plus crédible sur les clouds de combat. 
    Atos conforterait leur expertise reconnue.
    Airbus Defense est un acteur timoré sur ce secteur.


  • 20 avril 2023 09:36

    Dassault systèmes n'est pas un acteur du cloud, ni de la cyber, dni du quantique. Thales l'est dans les 3 domaines. En plus Thales a une grand savoir faire de l'intégration de nouvelles entités.


  • 20 avril 2023 09:52

    Dassault Système a indiqué, il y a quelques mois, vouloir se développer dans la Data. Avec Eviden, Dassault prendrai la part cyber pour les avions et la part data pour Dassault Systèmes. A suivre ....


  • 20 avril 2023 11:57

    "clouds de combat" 😂

     
     
    Purée ! ca veut rien dire !


  • 20 avril 2023 12:01

    Dassault pas acteur du cloud????
    un peu de littérature............. 


  • 20 avril 2023 12:10

    En plus de cela on voit aussi la baisse de la vad qui doit pas être en  bonne position ...car font baisse le titre mais il n y. Pas assez de vente sur le titre pour gagner assez d argent ....c est un point positif surtout sur un support assez bon 


  • 20 avril 2023 15:15

    Matabeta 
    La position de Dassault / Thales est malheureusement logique. Et, d'ailleurs, la création d'Eviden ne vise qu'à créer des difficultés dans l'hypothèse d'un rachat de BDS par Thales. 
    Que vont-ils faire de Digital et ses 40.000 employés? Revendre, mais le risque de voir partir énormément d'employés, c'est-à-dire la valeur de Digital, n'est pas négligeable. Le taux d'attrition d'Atos a été supérieur à 20% en 2022.
    Ils vont également récupérer 2 ou 3 Mds de dette.
    La création d'Eviden ne va pas dans le sens des intérêts des actionnaires d'Atos mais sert à un contentieux que le Président du Board d'Atos semble avoir avec Thales.


  • 20 avril 2023 15:28

    j.tocata 
    Je suis d'accord avec vous et je le répète sur ce forum depuis des mois. Effectivement, une année a été perdue alors que la cession de BDS à Thales aurait pu être conclue sans passer par une scission.
    Cela aurait assaini la situation financière d'Atos, ce qui n'est toujours pas garanti au regard de la MOP et du FCF dégagés en 2022. 
    Par contre, il ne s'agit pas que de la cybersécurité. Je pense que l'Etat est également préoccupé de mettre à l'abri le HPC. Le périmètre à céder correspond donc à BDS.


  • 20 avril 2023 15:39

    Vendre le moteur pour retaper la carrosserie vieillissante, certains ont l'air plus d'être des actionnaires de Thalès que d'Atos... et bien souvent ceux qui balancent ce genre d'élucubration n'ont aucun titres ATOS, pas étonnant.


  • 20 avril 2023 16:01

    Homiz, je suis entièrement d'accord avec M422, et je suis actionnaire. Mais force est de constater que la "stratégie" de Meunier nous met dans une impasse. La vente de BDS permettait à Atos de repartir. Dis moi combien Sopra et Cap font en cyber et quelle est la valorisation de ces 2 sociétés ... j'ai l'impression que la cyber ne fait pas tout !


  • 20 avril 2023 16:14

    le plus simple est qu la scission se fasse sans rien brader. les actionnaires décideront ensuite ce qu'ils font et à combien ils cède Evidian?
    Et là on se rendra compte que ATOS + Evidian ça ne vaut pas 1.2mds.
    on y va très vite.  Et moi je suis très optimiste. Je continue à acheter.
    Tout ceux qui "à la française" on été très timorés pourront contempler leur erreur


  • 20 avril 2023 16:25

    Zouzou, je pense que vendre BDS à 3 milliards est plus profitable que de le coter, je suis vraiment pas sûr que l'intro se fasse à 3 milliards ...


  • 20 avril 2023 16:39

    Vendre Bds 
    Et ce sera le nouveau propriétaire qui fera du fric
    Et les actionnaires Ato n'auront que leurs yeux pour pleurer 

    Suis pas d'accord 

    Actionnaire ato
    Je veux mes titres eviden


  • 20 avril 2023 17:03

    Matabeta
    Merci
    Mais peut être que Dassault voudrait que Dassault systèmes achète la partie cyber ?
    Pourquoi ou pourquoi pas ?
    DS n'en est pas à une intégration près.
    Sûr que renforcer son sous-traitant Thalès n'est pas une très bonne option et renforcer Airbus encore moins car trop proche de l'Allemagne.
    Bref Atos est très demandé.
    Donc encourageons la recovery.


  • 20 avril 2023 17:20

    PCH12 vous ne vous êtes toujours pas rendu compte que l'activité de Techfo est en perte de vitesse et que même restructurée, elle deviendra pas un acteur majeur ?

    Donc vous voulez vendre le moteur, ce qui représente le futur pour soigner une activité en décroissance , quel genre d'actionnaire êtes vous ? Vous seriez du genre a vendre internet pour restructurer le minitel...


  • 20 avril 2023 17:56

    D'ailleurs ce n'est pas moi qui vend BDS via Eviden mais Meunier. La scission est une vente déguisée quand on est nul et incapable de gérer une boîte ayant plusieurs métiers, donc autant vendre directement sans passer par la case marché, qui risque fort de ne pas valoriser Eviden à la hauteur des ambitions de certains ...


  • 24 avril 2023 11:36

    Ppvolatile 
    Ce nest pas Atos qui est très demandé mais BDS qui représente environ 15% du CA dAtos.
    Le reste ne déchaîne pas beaucoup de passion  sauf chez des acteurs comme OnePoint ou Astek qui voient loccasion de gonfler ou des opportunistes comme Kretinsky.
    Ont-ils les moyens de digérer et manager une activité de la taille de TFCo ou Digital avec des coûts de restructuring et des besoins dinvestissement importants?


  • 24 avril 2023 13:00

    c'est franco français ce machin


  • 24 avril 2023 14:39

    Soleil78 
    Je vais essayer d'être pédagogue et vous ferez, bien entendu, ce que vous voudrez de mes explications.
    Jusqu'à preuve du contraire, Atos est une ESN et réalise des services informatiques à travers deux activités : les Managed Services (TFco) et le développement de solutions digitales (Digital). Le cloud concerne les deux activités à travers du IaaS, du SaaS, du PaaS,...
    BDS représente 15% du CA d'Atos et est constitué de 2 activités : le HPC (Big Data) et la cybersécurité. La répartition du CA entre ces deux activités doit être environ 55%/45%.
    Le HPC est une activité de constructeur de matériel informatique positionnée sur des niches (simulation nucléaire, recherche, météo, défense,...) nécessitant de très gros besoins en calcul. Elle va très probablement continuer à croître avec les besoins générés par l'IA. Cette activité est 100% issue de Bull et n'aurait jamais dû arriver chez Atos sachant qu'il y a zéro synergie avec les activités historiques d'Atos et zéro compétence dans ce domaine chez Atos historiquement. A mon avis, la seule raison du rachat de Bull par Atos a tenu à la présence de Thierry Breton à la tête d'Atos qui était un ancien dirigeant de Bull, un ancien dirigeant d'Orange (un des principaux actionnaires de Bull à l'époque) et un ancien ministre (pour convaincre l'Etat). C'est une activité qui demande des investissements importants notamment en R&D.
    L'activité Cybersécurité est composée d'une multitude d'activités allant de solutions HW (Trustway, par exemple), d'édition de logiciels (Evidian, par exemple) et d'activités spécifiques de développements pour la sécurité et la défense. Cette activité est issue à 80% de Bull et 20% d'Atos. Les synergies avec les activités historiques d'Atos sont plus fortes, mais les métiers restent pour une bonne part différents. Atos n'est ni un fabricant, ni un éditeur de logiciels.
    La meilleure solution pour Atos dans ce domaine est certainement de passer des accords de coopération avec des acteurs qui seront plus performants dans le domaine.
    Par conséquent, la création d'Eviden est une aberration stratégique. Depuis l'acquisition de Bull en 2014, aucun dirigeant d'Atos n'avait eu l'idée saugrenue de fusionner les activités de services de Digital avec celles de BDS.
    Début 2022, l'organisation annoncée et validée par le Board d'Atos prévoyait 3 entités distinctes : TFco, Digital et BDS.
    En logeant dans Eviden 2 ou 3 Mds de dettes, c'est le meilleur moyen de rendre impossible les investissements et les développements nécessaires au HPC et à la Cybersécurité.
    Et, en plus, Eviden devient une société qui n'a de valeur de marché pour personne malgré les nombreuses marques d'intérêt pour BDS. En effet, BDS seule intéresse beaucoup d'acteurs de la Défense et de la Sécurité, Mais, Eviden n'est achetable par personne, soit pour des raisons de stratégie, soit pour des raisons de souveraineté.
    Tous ces débats sur Eviden détournent l'attention et évitent de traiter la vraie question concernant Atos : pourquoi les activités historiques que sont TFco et Digital ne valent rien sur un marché pourtant dynamique? Les autres ESN n'ont pas l'équivalent de BDS et, cependant, valent beaucoup plus cher qu'Atos.
    La scission, en dehors de son objectif d'éloigner Thales, n'est qu'un écran de fumée pour éviter de parler des vrais problèmes d'Atos et risque même d'affaiblir les seules activités qui ont aujourd'hui de la valeur.


  • 24 avril 2023 15:30

    mauvaise industrialisation 
    mauvaise gestion offshore
    bcp de contrats étatiques peu rémunérateurs  en gop 
    la scission, la meilleure façon d isoler les activités  faible gop pour vente 


  • 24 avril 2023 15:35

    422 ...  je partage l' analyse. J' ai tjrs soutenu que la scission masquait l' incapacité de meu nier de résoudre les pbs d' esn et donc de TFco


  • 26 avril 2023 11:24

    Martingale 
    Je vous remercie. 


  • 04 avril 2024 19:57

    Que de changements depuis 1 an quand je relis ces posts....


  • 04 avril 2024 20:13

    m525535

    Le niveau était plus relevé que maintenant, n'est-ce pas? 

    M4222339

    C'était très intéressant mais pourquoi à ce point critiquer le digital et même TechF?
    Surtout que Meunier n'était pas idiot à ce point, Atos a toujours voulu coté BDS "en son temps". C'est tout. 


Signaler le message

Fermer

Qui a recommandé ce message ?

Fermer
Retour au sujet ATOS

40 réponses

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.