ATOS : Atos Origin : le titre remonte !!!

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28 sept. 2007 •18:06

Atos Origin : le titre remonte, la direction rassure


Gros rebond de la valeur Atos ce vendredi qui a repris 4,2% à 41,39 Euros dans un marché actif représentant 1,1% du capital échangé sur la journée...

Gros rebond de la valeur Atos ce vendredi qui a repris 3,5% à 41,09 Euros dans un marché actif représentant 1,1% du capital échangé sur la journée.

La direction qui évoluait sous l'oeil de la place, à l'image des autres groupes SSII menacés par la crise subprime a rassuré les analystes en confirmant ses objectifs. Philippe Germond, qui prendra lundi prochain la présidence du directoire d'Atos Origin, s'est dit confiant dans les perspectives de la SSII, malgré les réserves de certains analystes, qui doutent de l'efficacité du plan de transformation annoncé en décembre 2006.

Philippe Germond a confirmé au passage, dans les colonnes des 'Echos', une croissance du chiffre d'affaires de 8,5% pour 2007, avec une légère amélioration de la marge opérationnelle par rapport à 2006, après coûts opérationnels liés au plan de transformation.

En 2009, Atos Origin prévoit de dégager une marge d'exploitation de 8% et 300 ME de flux de trésorerie net, qui seront consacrés à "des acquisitions ciblées et à renforcer la politique de distribution aux actionnaires".

En matière de croissance externe, le dirigeant "n'exclut pas une acquisition en Inde" pour atteindre 15% de ses effectifs en offshore d'ici à 2009. Pour le dirigeant, cependant, "l'heure n'est plus aux grands mouvements et j'ai surtout la conviction que c'est le plan de transformation qui créera de la valeur".

Enfin, enfonçant le clou, le groupe ne se sent pas menacé par la crise du subprime : "à ce jour, je ne sens pas de ralentissement, et je n'ai aucun élément d'alerte sur une baisse à venir des budgets informatiques de nos clients".

Atos Origin n'est "pas réellement exposé au secteur de la banque de détail ou d'investissement", et est peu présent aux Etats-Unis. De plus, 60% de l'activité repose sur l'infogérance, c'est-à-dire des contrats fermes pluriannuels, a rappelé Philippe Germond.

avec Boursier.com