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BIOSYNEX : Avis technique ....à challenger svp

02 mars 2011 16:09

" Selon le projet de loi de financement de la sécurité sociale 2011, la France devra réaliser une économie de 2,4 Mds€ sur les dépenses d’assurance maladie. Afin de respecter les objectifs, les tarifs d’actes de biologie médicale et de radiologie seront revus à la baisse en 2010. 200 M€ d’économies sont prévues. En réalité, l’État revoit à la baisse la base de remboursement
de l’acte, mais les professionnels de la santé n’abaisseront pas nécessairement leurs tarifs réalisant ainsi des dépassements d’honoraires toujours
plus élevés. Cependant, il n’est pas dans l’intérêt des professionnels de conserver les tarifs avec une base de remboursement moins importante au risque de faire fuir les patients. Cette mesure devrait donc renforcer
la prévention des français, principe de base pour assurer une prise en charge rapide des problèmes de santé et permettant ainsi de réduire globalement les dépenses de santé (cercle vertueux)." Extrait DOC d'Intro ...

1/ Ceci est absolument faux, pas de dépassement d'honoraires et repercussions immédiate des baisses en labos; cet argumentaire est particulièrement trompeur...

2/ Le coeur du métier :

Pour le palu; il existe déjà des TDR ( tests de diagnostic rapide) mais ils ne sont jamais utilisés seuls pour rendre un resultat au patient !

Pour la maladie de Chagas, maladie du sommeil,c'est complétement anecdotique , il n'y a pas de marché en Europe pour celà ?

Pour les maladies auto-immunes , ce ne sont en aucun cas des diagnostics d'urgence :

La rupture préma des mb : a priori utile en maternité seulement ...

La mononucléose : tous les labos sont équipés d'automates qui font le test en 45 minutes environ, celà suffit largement pour l'urgence.

En ce qui concerne les TDR en labo, certes utile pour les petits mais avec l'accréditation ... il n'y a plus d'avenir les petits labos.

Conclusion : en fait le marché est ailleurs, dans les cabinets médicaux mais comment faire payer le test au patient ? Et dans les pays en voie de développement où la technicité nécessaire est faible ( pas d'entretien de machines - souplesses d'offres et demandes - les resutats rendus au coup par coup) , reste également la question financière.

1 réponse

  • 10 mars 2011 16:44

    Les laboratoires d’analyse français ne sont pas les marchés prioritaires des TDR qui sont de plus en plus destinés en France aux médecins (volonté politique de transférer certains tests chez eux à l’image des tests angine pris en charge par la Sécurité sociale ou du test HIV que Madame Bachelot a fait entrer dans les cabinets médicaux ) et aux milieux hospitaliers (services d’urgence pour le tétanos et salles d’accouchement pour le test de rupture de la poche des eaux).

    Pour les tests sur le paludisme et le chagas, les marchés ne sont pas situés en Europe mais dans les pays en voie de développement et les pays émergents (Amérique du Sud). Ce sont des problèmes de santé publique importants dont le diagnostic est une des priorités des gouvernements.

    Si en France, où les cas sont marginaux, les tests du paludisme font l’objet d’un test complémentaire au microscope, dans les pays dépourvus d’infrastructure, seuls les TDR sont utilisés (recommandation OMS +financement banque mondiale).


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