AIR LIQUIDE : American Airlines investit dans la société Universal Hydrogen,

bap74

11 octobre 2022 •17:43

"des capsules d'hydrogène modulaires qui sont manipulées comme du fret", voilà une idée intéressante.
la barrière du cout dinvestissement en infrastructure saute.

Knail29

11 octobre 2022 •18:00

Bonjour et merci pour l'info bap74 ,

Bonne soirée (ou journée)

M9718590

01 mars 2023 •09:10

ça va faire monter les capsules 

fturcat

01 mars 2023 •10:30

L'accord recent entre AI et ADP me parait nettement plus ambitieux. Quand a l'interet de passer des capsules H2 vers l'electricite pour faire voler mais surtout decoller des avions, je demande a voir la rentabilite et l'efficacite energetique ...

darkvin

01 mars 2023 •11:41

bap74 merci pour l'info. Effectivement c'est un bon début. L'hydrogène liquide se conserve bien dans des gros tanks cryo, du fait de la forte énergie d'évaporation, donc montée en pression raisonnable sur des durées assez longues.
Il nest pas dit si cest pour des avions électriques avec PAC ou si les réacteurs seront développés pour H2, il me semble quon va vite venir à la deuxième solution.
Par contre je pense que cette solution est provisoire, et que rapidement pour les GROS aéroports, on en viendra à des infrastructures hydrogènes fixes, toutefois alimentés par des camions frigo venant dépoter sur des réservoirs fixes immenses, car il faudra bien livrer la matière LH2.
Il sera « assez facile » de créer des réservoirs cryo à 20K, avec une isolation minimaliste, car on ne veut pas conserver le LH2 très longtemps (les fusées actuelles ont des réservoirs isolés avec juste 30 mm de mousse, une vraie passoire thermique, mais un vol ne dure que 10 mn) et à poste, le système cryo sol, maintient tout en froid
1) donc il faut pouvoir évaporer LH2 pour avoir le gaz dalimentation des moteurs (je ne pense pas quil y aura injection de liq dans les moteurs comme pour les fusées), doù réservoirs isolés à minima.
2) Au pire un vol sans escale pourrait durer 24h, mais avec consommation, donc pas de surpression. A larrivée, lavion se connecte au réseau aéroport, soit pour dégazer si attente longue et refaire le plein ..
3) Evidement, il faudra un re-liquéfacteur de GH2, mais celui-ci étant relativement froid au dégazage , lénergie à fournir est moindre.
4) tout ça va prendre du temps, cest pourquoi les navettes frets de LH2, ont certainement un avenir et seront sans doute complémentaires avec des infrastructures fixes, ou aéroports moins gros
Au passage, décarbonner voudra dire abandonner le « réformage de gaz nat » mais soyons lucide, le temps que le système se mette en place, il y aura aussi de lH2 gris
Je nai pas les chiffres pour argumenter, mais il me semble que même dans 10 ou 15 ans, lH2 vert sera encore minoritaire .. Il faudra alors penser aux réacteurs nuc et si la fusion voulait bien « se sortir les doigts du Cul » dici 2050 on aurait vraiment de lélectricité vertueuse. Mais vous le savez « la fusion, mène à la confusion » ahah. Mais pour la fusion civile cest pas gagné, les défits techniques sont incommensurables.
 et merci fturcat pour cette info : Chercher ce lien : »Air Liquide et le Groupe ADP annoncent leur ambition de créer la première coentreprise pour accompagner le développement des infrastructures hydrogène dans les aéroports Air Liquide »
.. cest malin pour AL de pousser ses pions dans ce sens, car un jour il y aura des avions LH2, et le système containers sera insuffisant.