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AIR LIQUIDE : actionnaires et très long terme

26 avr. 2006 16:21


certains d'entres vous sont actionnaires d'Air Liquide depuis très longtemps ? Lire texte ci-dessous

Les mauvaises raisons pour vendre
*Chronique extraite du volume « Investir à la Bourse et s’enrichir » de l’auteur Bernard Mooney.

Pour l'investisseur à long terme, il n'y a pas de plus grave bêtise que de vendre un titre uniquement parce qu'il s'est apprécié. C'est l'antithèse du placement à long terme intelligent et lucratif. Je l'ai déjà dit : l'objectif de l'investisseur à long terme n'est pas d'acheter un titre à 10 $ pour le revendre à 12 $, à 15 $ ou même à 20 $. L'objectif est de le conserver le plus longtemps possible de façon à multiplier son investissement initial par 10, par 100, voire par 1000.

Par exemple, Philip Fisher confiait dans une entrevue accordée au magazine Forbes en 1996 que chaque tranche de 10 000 $ qu'il avait investie dans Motorola en 1957 valait tout près de deux millions de dollars. Un autre titre qu'il n'a pas voulu nommer s'est apprécié par 60 entre 1977 et 1996. C'est le genre d'appréciation que vous devez viser (sans prétendre que c'est facile et que ces titres courent les rues).

Le comportement des investisseurs est souvent bizarre, très bizarre, sans relation avec le comportement relativement rationnel des êtres humains. Vendre un titre après une hausse de 50 % (par exemple), c'est comme dire que ce titre vient d'épuiser son potentiel. L'idée de cet investisseur est de prendre un profit rapide de peur que le titre ne dégringole par la suite.

C'est un comportement trop souvent dicté par les fluctuations boursières de tous les jours. Si vous avez acheté un titre en raison de son potentiel de croissance sur 10 ans, il est irrationnel de croire qu'après une appréciation de 50 %, il n'a plus de potentiel. Si c'est vrai, c'est que votre travail initial d'évaluation était déficient. Pensez de plus à tout votre travail d'analyse pour étudier et comprendre l'entreprise en question: avez-vous vraiment bien été récompensé pour tout ce travail?...

Une analogie simpliste fera comprendre l'irrationalité de ce comportement. C'est Georges Lafortune qui cherche l'âme soeur depuis plusieurs années sans succès. or, un jour, il rencontre une personne qu'il trouve bien de son goût. Après quelques rencontres, il constate qu'effectivement ils ont beaucoup de plaisir ensemble et qu'ils partagent bien des valeurs et des intérêts et que, en plus, c'est réciproque.

Si Georges est un investisseur comme on en voit souvent, c'est maintenant le temps de dire adieu à la personne rencontrée... de vendre pour tenter d'en trouver une autre. Stupide, dites-vous? Bien sûr que c'est stupide. C'est un comportement stupide dans la vraie vie comme c'est stupide de vendre une compagnie à la Bourse parce que son titre s'est apprécié de quelques points de pourcentage ou de quelques dollars.

Cela me rappelle Fred Housel, photographe de la région de Seattle qui est devenu millionnaire en conservant des actions de Microsoft pendant plus de 10 ans. J'ai lu l'histoire de M. Housel dans le quotidien Wall Street Journal en 1999. Il a acheté 100 actions de Microsoft en octobre 1986, en a vendu puis en a racheté. En juin 1999, ses actions valaient 1,2 million de dollars. Si le fait de garder ses actions est un si grand exploit, il ne manque pas de préciser que s'il n'avait vendu aucune action, son placement original vaudrait 3,8 millions.

Il y a plusieurs enseignements dans l'aventure de Fred Housel. D'abord, lorsque Microsoft est devenue société ouverte en mars 1986 à 21 $, le titre était déjà très populaire dans la région. Il n'a pas acheté à ce moment. Le titre s'est apprécié de 33 % le premier jour à la Bourse et il a cru qu'il devenait trop cher. «Je me suis dit : Maudit, je l'ai manqué. » C'est une réaction stupide d'investisseur néophyte. Pour un investisseur à long terme, ce n'est pas un bond de 30 % du titre qui lui enlève son potentiel.

Par la suite, le titre s'est stabilisé et M. Housel a pris son courage à deux mains et a acheté 100 actions à environ 30 $ US. Le titre a rapidement grimpé à 40 $ US. Il a vendu pour encaisser un profit rapide de 1000 $ US en six semaines. Il se prenait pour un génie de la Bourse à ce moment, mais aujourd'hui il se pose la question: «Que vaudraient ces actions vendues à la hâte?» (Réponse: 1,3 million de dollars en juin 1999 et chacune de ces actions est devenue 144 actions après les fractionnements.)

Fred Housel a eu la sagesse d'acheter à nouveau, ce que plusieurs investisseurs n'osent jamais faire, se disant qu'ils ont définitivement manqué le bateau. La hausse d'un titre fait partie du passé et ne devrait pas influencer le jugement de l'investisseur lorsque vient le temps d'analyser son potentiel futur. En juin 1987, il a acheté 150 actions à environ 108 $ US chacune, tout juste avant le célèbre krach de 1987. Malgré la dégringolade du titre (plus de 30 %), il a conservé ses actions de Microsoft. il avait perdu plus de 5 000 $ US sur son placement de plus de 16 000 $ US. Il a même racheté 100 nouvelles actions en 1988, après avoir vendu d'autres titres en portefeuille. Le titre avait rapidement regagné le terrain perdu. Combien d'investisseurs rachètent des actions de leur titre gagnant après avoir vendu des perdants? Trop peu. La plupart rachètent de leurs perdants après avoir vendu de leurs gagnants.

Par la suite, le titre n'a rien fait pendant 18 mois, une période proche de l'éternité pour l'investisseur typique. Pendant les années qui ont suivi, M. Housel n'a pas fait grand-chose et il remercie son courtier en valeurs mobilières pour cela. Chaque fois qu'il se sentait sur le point de paniquer, son courtier le réconfortait.

Il a commencé à vendre de ses actions au milieu des années 1990 pour financer la construction d'une maison de 335 000 $ US. Entre 1995 et 1997, il a vendu 1300 actions et il a donné 700 actions à son épouse et à d'autres parents. Il a commenté justement au Wall Street Journal: «Chaque fois que j'ai vendu des actions de Microsoft, je l'ai regretté. » En juin 1999, ses 14 000 actions restantes valaient 1,2 million de dollars, soit environ 115 fois ce qu'il a payé.

Ce placement représente une très grande partie de son portefeuille et de son avoir. Chaque fluctuation du titre a un impact massif sur sa valeur nette et cela peut être très énervant. il faut donc du courage pour conserver un grand gagnant comme Microsoft au fil des ans, beaucoup plus qu'on peut l'imaginer. Beaucoup plus en tout cas que pour vendre un titre après un soubresaut de 30 %, souvent le fruit du hasard boursier.. (Je me dois d'ajouter cette parenthèse, écrite au milieu de 2001: deux ans, plus tard, le titre de Microsoft se retrouve à un prix inférieur à ce qu'il était au moment de l'article du Wall Street Journal. Ce n'est jamais arrivé dans son histoire. De plus, en 2000, il a perdu environ 60 % de sa valeur. Je me demande si M. Housel a vendu ou s'il a suffisamment la foi pour être patient.)

Microsoft a été un des titres les plus performants des 15 dernières années, mais je serais curieux de savoir combien des personnes qui ont eu la chance (ou le génie) de l'acheter à sa première année en Bourse l'ont conservé plus de cinq ans. Combien ont vendu pour la simple et stupide raison que le titre s'était apprécié de 50% ou 100%? C'est une erreur stupide parce qu'une entreprise ne cesse pas de progresser parce qu'on a vendu ses actions. Et si elle conserve son potentiel de croissance, plusieurs années plus tard on prend conscience de la dimension de l'erreur.

La grande règle d'or de la Bourse pour l'investisseur à long terme est de conserver ses gagnants longtemps, le plus longtemps possible... d'une part, parce qu'ils sont si rares (les compagnies de la trempe de Microsoft sont TRÈS rares) et, d'autre part, parce que c'est la seule façon de laisser le temps faire son oeuvre. Le temps permet à la compagnie de réaliser tout son potentiel et le temps vous permet de profiter de cette croissance qui s'exprime par l'effet des intérêts composés à l'abri des vices comme l'impôt et des frais de transactions.

Si les années m'ont appris une chose, c'est qu'il est toujours trop tard lorsque vient le temps de vendre un titre de qualité médiocre et toujours trop tôt lorsqu'il est question de vendre une entreprise exceptionnelle.

Bernard Mooney

19 réponses

  • 26 avril 2006 17:04

    Pour illustrer cet article: 1980 achat d'actions Total (Compagnie Française des Pétroles de l'époque) pour l'équivalent actuel de 5€ environ (en tenant compte des 2 divisions du titre). Conséquence, ce titre rapporte plus en dividende annuel que la mise de fonds.
    Il y a les investisseurs spéculateurs et les investisseurs partenaires et lorsque la société est sérieuse, le partenariat rapporte bien plus que la spéculation.
    AI est une entreprise très sérieuse.


  • 26 avril 2006 17:29

    tout a fait d'accord; 12 ans que je bichonne mes Air Liquide qui me le rend bien


  • 26 avril 2006 21:24

    J'envisage aussi ce type d'actions de fonds de portif, peut-être BNP aussi.


  • 27 avril 2006 13:36

    mi ca ne fait que 2 ans et j'envisage d'en reprendre


  • 04 mai 2006 16:52

    ***Rires!!!!*** Dans ton post, tout revient donc à déterminer...
    ...quelle entreprise vaut la peine d'être conservée 20 ans pour voir sa valeur multipliée par 20 ou 30.

    L'analyse rapportée ici est intéressante parce qu'elle monte bien en épingle le comportement du spéculateur boursier à l'opposé de l'investisseur.
    On pourrait définir le spéculateur, qu'il soit à court ou à long terme, comme un chercheur de profit. L'investisseur se définissant plutôt comme croyant en les perspectives d'une société. Mais malgré ce que dit cet auteur américain, la finalité de l'un comme de l'autre, est bien de gagner de l'argent!

    D'un point de vue purement théorique, il est effectivement plus rentable de jouer un max sur le bon cheval, puis de dormir le plus longtemps possible dessus pour voir sa valeur multipliée par plusieurs dizaines. D'un point de vue pratique, c'est quasiment impossible: qui peut dire aujourd'hui que le meilleur cheval est untel plutôt que son voisin? Il est facile aujourd'hui d'analyser le passé et d'en tirer des conclusions comme "Si M. Housel avait conservé ses actions, il aurait maintenant XXX millions." Pour un M. Housel relativement satisfait de son choix, combien d'investisseurs se sont cassés les dents sur les autres TMT?

    Par ailleurs, ce raisonnement ne tient pas compte de la vie humaine, avec ses hauts et ses bas: M. Housel n'a-t-il pas dû vendre une partie de ses actions pour acheter une maison? Certes, s'il n'avait pas vendu, il possèderait aujourd'hui XXX millions de plus; mais entre-temps, il n'aurait pas habité dans la maison qu'il a acheté. L'argent qu'il a obtenu de sa vente lui a peut-être permis d'autres opérations aussi lucratives. L'auteur ne le précise pas.

    En réalité, le bon moment pour vendre ou pour acheter, vous le décidez en fonction des connaissances que vous avez au moment de la prise de décision. Comme votre connaissance est intrinsèquement incomplète, votre décision peut être fausse au regard de la réalité, mais elle est juste au regard des faits que vous détenez.

    En conséquence, puisque personne ne connait tout; si vous décidez de vendre, c'est que dans votre référentiel, c'est le bon moment pour vendre. Si vous décidez d'acheter, c'est que vous croyez qu'il faut acheter.

    Il n'y donc normalement pas lieu de regretter une décision d'achat ou de vente puisque vous avez jugé sur le moment prendre la bonne décision. C'est bien la nature humaine que de regretter les occasions passées!!!!

    Philosophiquement,
    Dragon.Jade ;-D


  • 04 mai 2006 22:22


  • 04 mai 2006 22:38

    Je suis tout à fait d'accord du fait que la finance est un élément de la vie. Le tout est de dédier ces investissements partenaires choisis soigneusement pour une fonction long terme (optique retraite, enfants, etc...)
    Le tout est dans l'équilibre et d'un point de vue tout aussi philosophique, il me semble que cet équilibre (mettant en jeu tous les paramètres de la vie) doit se faire à un haut niveau (professionnel, familial, culturel, affectif, financier, etc...)

    Philosophiquement aussi donc Humainement.


  • 17 mai 2006 11:27

    réactions intéressantes, merci.


  • 29 mai 2006 11:17

    mais je ne sais pas encore si je serai un actionnaire très long terme ;-)


  • 29 mai 2006 13:26

    long terme?


  • 07 juin 2006 13:11

    oui je pense garder. Pourquoi spéculateur ? ça fait un bail que j'observe la valeur, j'estime qu'à ce niveau c'est le moment d'en prendre.
    Il est clair que je n'aurais pas acheté autour de 180 (voir mes posts à ce moment)


  • 02 mars 2007 14:03

    après avoir vendu à 180 en décembre, je viens de racheter (trop cher !) à 172.
    On va voir si j'arrive à garder plus de 6 mois ;-)


  • 02 mars 2007 17:18

    En plus que l'on soit CT ou LT, on est tous spéculateur.

    Quant j'achète mon appartement je spécule que c'est plus intéressant que la location.

    Quant je suis LT, je spécule que c'est plus intéressant que le CT.

    Et même quant je ne touche pas à la bourse, je spécule que ce n’est pas bon pour moi.

    Alors, SPECULONS, SPECULONS comme Monsieur Jourdain faisait de la prose !!!!!!


  • 15 septembre 2007 17:07

    c'est intéressant, notamment certaines réponses !


  • 15 septembre 2007 17:44

    C'est un nom d'emprunt ?

    Sans parler de "Georges Lafortune " !

    Pour résumer le post de tête : Achetez maintenant des titres dont le cours sera multiplié par 30 plutôt que des titres dont le cours sera divisé par 30.

    Bien sur nous sommes tous d’accord.

    Sans oublier que la meilleure façon de faire "Lafortune " est probablement d'écrire de tels livres.

    Car si l’on était capable d’écrire LE livre qui permet de sélectionner les valeurs dont le cours sera multiplié par 30 nous ne serions plus sur ce forum !

    Nota : j'ai recommandé le post de "dragon.jade"


  • 15 septembre 2007 22:24


  • 17 septembre 2007 11:31

    45 ans de fidélité à AIR LIQUIDE.....Fidélité récompensée depuis 1962.


  • 17 septembre 2007 14:08

    Heureusement qu'il y en a un qui a réagi ....Réco Pascal décidément on est d'ac, ce n'est plus marrant !!! 20 ans, ya qu'A. Dumas pour oser écrire une suite ... Demain la FED, si baisse > 0,25 mauvais, si < 0,25 mauvais, si stagna mauvais, telle est l'équation, ce qui comptera c'est le commentaire ....A bientôt et bonne journée à tous.


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