* Un employé de Singapour a fait part de ses inquiétudes en
avril
* Il pourrait s'agir d'une animosité entre employés-Wirecard
* Les informations du FT sont "fausses"-Wirecard
* D'éventuelles poursuites envisagées contre le FT
* L'action prend plus de 14%, effaçant une partie de ses
pertes
(Actualisé avec détails, conférence de presse et cours de
Bourse)
par Douglas Busvine et John Geddie
FRANCFORT/SINGAPOUR, 4 février (Reuters) - Wirecard
WDIG.DE et son cabinet d'avocats ont déclaré lundi n'avoir
trouvé aucune preuve d'inconduite de la part d'un employé de la
société de paiement électronique à Singapour, après les articles
du Financial Times la semaine dernière sur des irrégularités
financières présumées.
Wirecard, dont le siège est à Munich, a informé les
autorités de contrôle en Allemagne et à Singapour de sa propre
enquête interne et de celle du cabinet juridique Rajah & Tann
sur le dossier, a déclaré son président du directoire, Markus
Braun.
"Jusqu'à présent, ils n'ont trouvé aucune preuve ni élément
probant susceptible de soutenir la véracité de ces allégations",
a-t-il déclaré aux analystes lors d'une conférence téléphonique.
Il a dit s'attendre à ce que l'enquête du cabinet extérieur
soit achevée rapidement et il s'est engagé à rendre les
conclusions publiques dans leur intégralité: "Nous ne nous
attendons pas à ce que cette procédure débouche sur quoi que ce
soit de concret", a-t-il ajouté.
En Bourse, Wirecard affichait un rebond de plus de 13% à
123,10 euros vers 15h00 GMT, effaçant une partie des lourdes
pertes subies par le titre à la suite des articles du FT qui
l'avaient fait chuter de 40%.
La plupart des analystes sont positifs sur le titre, 10 sur
28 le conseillant à "achat fort" et 13 à "achat", selon les
données de Refinitiv. Leur objectif de cours médian est de 208
euros.
UNE ACTION EN JUSTICE PAS EXCLUE
Wirecard avait contesté la semaine dernière les deux
articles du journal britannique en parlant d'informations
"fausses, trompeuses et diffamatoires".
Il a publié lundi une réponse détaillée, dans laquelle il
explique qu'un collaborateur à Singapour a fait état en avril
2018 de ses préoccupations concernant les agissements présumés
d'un membre de l'équipe financière du groupe dans la cité-Etat.
"Des indications laissent à penser que les allégations
pourraient être liées à une animosité personnelle entre les
employés impliqués", selon Wirecard.
Dans un communiqué, le cabinet Rajah & Tann a confirmé avoir
envoyé une lettre à Wirecard dimanche 3 février. "A ce jour,
nous n'avons rien trouvé permettant de conclure à un
comportement délictuel de la part d'un responsable ou d'un
employé de la société", écrit-il dans ce courrier, disponible
sur le site internet de Wirecard.
La police de Singapour a déclaré lundi qu'elle enquêtait sur
les allégations d'irrégularités financières. En Allemagne,
celles-ci n'ont entraîné aucune enquête du parquet ni des
autorités réglementaires. Le parquet enquête plutôt auprès des
vendeurs à découvert sur une éventuelle manipulation de marché.
Vendredi, le bureau du procureur de Munich avait déclaré
n'avoir trouvé aucune preuve des actes répréhensibles supposés
mentionnés par le Financial Times.
Markus Braun, qui est le principal actionnaire de Wirecard
avec 7% du capital, a déclaré que la société n'excluait pas une
action en justice contre le FT.
Wirecard, créé en 1999, est depuis longtemps la cible des
vendeurs à découvert qui émettent des doutes sur sa comptabilité
et son expansion rapide à l'international, ce qui entraîné une
forte volatilité du titre.
(Dominique Rodriguez et Claude Chendjou pour le service
français, édité par Benoît Van Overstraeten et Bertrand Boucey)
Wirecard dit n'avoir découvert aucune preuve d'inconduite
information fournie par Reuters 04/02/2019 à 16:17
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