Vaches dans une ferme laitière à Lizines
par Mei Mei Chu
Des entreprises néerlandaise, italienne et française de la filière laitière sont visées par l'enquête anti-subventions de la Chine sur l'importation de produits laitiers de l'Union européenne, a annoncé lundi le ministère chinois du Commerce.
La deuxième économie mondiale a lancé en août une enquête sur l'importation de certains fromages, laits et crèmes de l'Union européenne.
Les détails concernant cette enquête ont été publiés après que les Etats membres de l'UE ont adopté des droits de douanes pouvant aller jusqu'à 45%. L'Italie, la France et les Pays-Bas, notamment, ont voté en faveur de l'instauration de ces droits de douane, la Belgique s'est abstenue.
Le ministère chinois du Commerce a déclaré qu'il utiliserait pour son enquête des échantillons collectés auprès d'Elvi (France) Co., Ltd. (ELVIR), FrieslandCampina Nederland B.V., FrieslandCampina Belgium N.V. ainsi que de la société italienne Sterilgarda Alimenti SPA.
Les entreprises ont été choisies sur la base du volume de leurs exportations, de la structure de leurs produits et de leur distribution géographique, a déclaré le ministère chinois dans un communiqué.
La Commission européenne a ouvert une procédure auprès de l'Organisation mondiale du commerce après le lancement de l'enquête chinoise.
En 2023, l'UE était la deuxième source de produits laitiers en Chine avec au moins 36% de la valeur totale des importations, derrière la Nouvelle-Zélande, selon les données des douanes chinoises.
L'UE a exporté pour 1,7 milliard d'euros de produits laitiers vers la Chine en 2023, contre 2 milliards en 2022, selon les données de la direction générale de l'agriculture et du développement rural de la Commission européenne, qui cite Eurostat.
(Zhifan Liu pour la version française, édité par Sophie Louet)
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