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Trump déclare à Davos qu'il exigera une baisse des taux d'intérêt et des prix du pétrole
information fournie par Reuters 23/01/2025 à 19:50

((Traduction automatisée par Reuters, veuillez consulter la clause de non-responsabilité https://bit.ly/rtrsauto))

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Il s'agit de sa première allocution devant des chefs d'entreprise depuis son entrée en fonction

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Il critique sévèrement ses alliés, le Canada et l'Union européenne

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Trump veut discuter avec Poutine de l'Ukraine et de la réduction des armes nucléaires

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Les prix du pétrole deviennent négatifs, le S&P augmente

(Les commentaires de Trump et les réactions à Davos s'ajoutent à l'ensemble de l'article) par Echo Wang, Marwa Rashad et Trevor Hunnicutt

Le président américain Donald Trump a demandé à l'OPEP de réduire les prix du pétrole et au monde entier de baisser les taux d'intérêt lors d'un discours prononcé devant les dirigeants politiques et économiques mondiaux et les a prévenus qu'ils seraient soumis à des droits de douane s'ils fabriquaient leurs produits ailleurs qu'aux États-Unis.

"Je vais exiger que les taux d'intérêt baissent immédiatement. De même, ils devraient baisser partout dans le monde", a déclaré M. Trump par vidéo au Forum économique mondial à Davos, en Suisse, jeudi. "Je vais également demander à l'Arabie saoudite et à l'OPEP de réduire le coût du pétrole

Ces remarques, les premières que M. Trump adresse aux dirigeants mondiaux depuis le début de sa présidence, il y a quatre jours (), renforcent le message selon lequel son second mandat ne respectera pas les normes du marché libre aux États-Unis et à l'étranger.

Malgré des commentaires vigoureux sur les droits de douane qu'il souhaite mettre en place, il n'a pas donné de précisions à un moment où les marchés s'inquiètent de ses projets.

Les prix du pétrole sont devenus négatifs pendant que M. Trump parlait, tandis que l'euro a plongé et que le dollar américain a oscillé entre gains et pertes par rapport à un panier de devises étrangères. Le S&P 500 .SPX , l'indice de référence des actions américaines, a atteint son plus haut niveau historique.

COMPLIMENTS ET CRITIQUES

M. Trump s'est adressé à quelque 3 000 participants à Davos, qui ont applaudi lorsque son visage est apparu sur l'écran géant. Le président, un homme d'affaires dont la première fonction élective a été la Maison Blanche, a énuméré les changements rapides qu'il a apportés depuis sa prestation de serment lundi et qui ont bouleversé les politiques du gouvernement américain en matière de diversité, de changement climatique et d'immigration.

Lors d'une conversation avec les participants à la conférence, dont le directeur général de Bank of America BAC.N , Brian Moynihan, et le directeur général de Blackstone Group BX.N , Stephen Schwarzman, les remarques du président américain ont oscillé entre les compliments et les critiques.

À un moment donné, M. Trump a reproché à M. Moynihan et à JPMorgan Chase JPM.N de ne pas fournir de services bancaires aux conservateurs, sans fournir de preuves ou de précisions sur un quelconque acte répréhensible. Les banques se sont empressées de publier des déclarations pour dire que ce n'était pas vrai.

M. Moynihan a ignoré l'accusation, préférant féliciter M. Trump pour l'organisation par les États-Unis de la Coupe du monde de football de 2026.

Le discours de M. Trump a constitué un moment inhabituel, offrant à une poignée de chefs d'entreprise l'occasion d'interroger publiquement le président américain sur des questions qui concernent leurs entreprises ou, dans certains cas, leurs investissements, leurs projets et leurs intérêts spécifiques.

Certaines de ses critiques les plus sévères ont été réservées aux alliés traditionnels des États-Unis, le Canada et l'Union européenne, qu'il a de nouveau menacés de nouveaux droits de douane, tout en leur reprochant d'autoriser des excédents commerciaux avec les États-Unis.

"Une chose que nous allons exiger, c'est le respect des autres nations. Le Canada. Nous avons un énorme déficit avec le Canada. Nous ne voulons plus de ce déficit", a-t-il déclaré.

Il a vivement critiqué son prédécesseur Joe Biden et les politiques qui ont dominé à Davos pendant des années, du changement climatique à la diversité. L'ancien secrétaire d'État américain John Kerry, qui a servi sous la présidence de M. Biden, a visiblement grimacé en l'écoutant.

Certains participants à Davos se sont ensuite félicités de son style direct, tandis que d'autres ont exprimé leur désaccord avec ses remarques.

"Il n'est pas particulièrement étrange que vous souhaitiez favoriser la croissance dans votre propre pays", a déclaré Espen Barth Eide, ministre norvégien des affaires étrangères, à Reuters après le discours de M. Trump. "Mais bien sûr, nous pensons que nous nous portons mieux dans le monde du libre-échange, où nous échangeons ouvertement des biens et des services."

ARMES NUCLÉAIRES ET POUTINE

Trump a promis de réduire l'inflation avec un mélange de droits de douane, de déréglementation et de réductions d'impôts, parallèlement à sa répression de l'immigration illégale et à son engagement à faire des États-Unis une plaque tournante de l'intelligence artificielle, des crypto-monnaies et des combustibles fossiles.

"Les États-Unis possèdent la plus grande quantité de pétrole et de gaz de tous les pays de la planète, et nous allons l'utiliser", a déclaré Donald Trump. "Non seulement cela réduira le coût de pratiquement tous les biens et services, mais cela fera des États-Unis une superpuissance manufacturière"

Il a indiqué qu'il cherchait à discuter avec le président russe Vladimir Poutine de la guerre en Ukraine et qu'il souhaitait que la Russie et la Chine œuvrent à la réduction des armes nucléaires.

M. Trump a également répété une série de faussetés bien connues - que les États-Unis avaient l'air et l'eau les plus propres pendant son premier mandat et qu'il y avait un "Green New Deal" aux États-Unis qu'il avait abrogé.

Depuis son entrée en fonction, M. Trump a retiré les États-Unis de l'Organisation mondiale de la santé () et de l'accord de Paris sur le climat. Il a déclaré qu'il rebaptiserait le golfe du Mexique en golfe d'Amérique, même si d'autres pays pourraient ne pas adopter ce nouveau nom. Il a également menacé de reprendre le canal de Panama au Panama.

Il s'est empressé de sévir contre l'immigration , d'accroître la production nationale d'énergie et a menacé d'imposer des droits de douane élevés à l'Union européenne, à la Chine, au Mexique et au Canada.

Il a également gracié plus de 1 500 partisans qui ont attaqué le Capitole des États-Unis le 6 janvier 2021, dans le cadre d'une tentative ratée de renverser sa défaite électorale de 2020, suscitant l'indignation des législateurs et de la police dont la vie a été mise en danger.

M. Trump s'emploie à démanteler les programmes de diversité au sein du gouvernement américain et fait pression sur le secteur privé pour qu'il en fasse de même. Certains à Davos ont donc cherché de nouveaux mots pour décrire les pratiques sur le lieu de travail qui, selon eux, sont essentielles à leurs activités.

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