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Total-L'opération Anadarko alimentera la hausse du dividende-PDG
information fournie par Reuters 29/05/2019 à 15:45

 (Actualisé avec sources)
    PARIS, 29 mai (Reuters) - Le rachat des actifs africains
d'Anadarko  APC.N  n'aura aucun effet négatif sur la politique
de retour aux actionnaires de Total  TOTF.PA  et contribuera
même à la hausse future de son dividende, a déclaré mercredi le
PDG du groupe pétrolier français Patrick Pouyanné.
    Total a annoncé début mai la signature d'un accord avec
l'américain Occidental Petroleum  OXY.N  en vue du rachat pour
8,8 milliards de dollars des actifs pétroliers et gaziers du
groupe Anadarko en Algérie, au Ghana, au Mozambique et en
Afrique du Sud, dans le cadre d'une OPA d'Occidental Petroleum
sur Anadarko.
    A cette occasion, Total a confirmé le maintien de sa
politique de retour aux actionnaires pour 2018-2020, avec une
hausse du dividende de 10% sur cette période et 5 milliard de
dollars de rachat d'actions.
    "Le projet d'acquisition des actifs africains d'Anadarko
n'aura aucun effet négatif sur la politique de retour aux
actionnaires ; je dirais même au contraire puisque cette
acquisition dégagera un cash-flow net positif dès 2020, même
pour un prix du baril inférieur à 50 dollars", a dit Patrick
Pouyanné lors de l'assemblée générale des actionnaires.
    "Plus de un milliard de dollars supplémentaires de
cash-flows nets viendront à partir de 2025 après le démarrage du
projet Mozambique LNG, qui contribuera donc à la croissance
future de nos dividendes", a-t-il ajouté.
    Patrick Pouyanné a également déclaré que Total allait
dialoguer "très prochainement" avec les autorités algériennes au
sujet de son projet de rachat d'actifs d'Anadarko en Algérie,
ajoutant qu'il ne fallait pas "s'inquiéter outre-mesure" sur ce
dossier.
    Le ministre algérien de l'Energie avait de son côté déclaré
lundi qu'il chercherait un "bon compromis" dans le cadre de ce
projet, les actifs d'Anadarko en Algérie représentant environ
260.000 barils par jour, soit plus de 25% de la production
nationale de brut estimée à un million de barils par jour.
    Alger pourrait prendre des mois avant de trancher sur ce
dossier, selon deux sources du secteur de l'énergie en Algérie,
les dirigeants se concentrant actuellement sur la transition
politique après la destitution du président Abdelaziz
Bouteflika.
    Selon une des sources, il est peu probable que le
gouvernement actuel, censé être en place jusqu'à l'élection
présidentielle prévue le 4 juillet, prenne une décision
définitive. "Le moment n'est pas opportun, l'Algérie est occupée
par la transition post-Bouteflika", a-t-elle dit.
    Total a signé des accords avec l'Algérie en 2018 mais
certains responsables algériens craignent que la France ne
contrôle trop son secteur de l'énergie, a expliqué la deuxième 
source.
    Les relations entre l'Algérie et la France restent marquées
par le traumatisme de la guerre d'indépendance de 1954-1962.
Tout accord impliquant Total devrait faire l’objet d’un examen
approfondi car l'Algérie reste attentive aux investissements des
entreprises venant de l'ancienne puissance coloniale.

 (Benjamin Mallet, avec Lamine Chikhi à Alger, Dominique
Rodriguez pour le service français, édité par Jean-Michel Bélot)
 

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1 commentaire

  • 29 mai 16:27

    l'ancienne puissance coloniale, comme il est dit, est encore celle avec qui il est le plus facile de traiter et celle qui tiendra aussi le mieux compte des intérets communs, cad aussi, des intérets de l'algérie ..... ,


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