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Suez veut doper sa rentabilité en France et en Espagne
information fournie par Reuters 01/03/2018 à 08:54

    * Résultats 2017 pénalisés par des dépenses exceptionnelles
au T4
    * Le plan d'économies porté à €200 mlns/an pour 2018-2020
    * Des suppressions de postes prévues en France
    * Remaniement du comité de direction 
    * Objectifs 2018 confirmés

 (Actualisé avec conférence téléphonique)
    par Benjamin Mallet
    PARIS, 1er mars (Reuters) - Suez  SEVI.PA  a annoncé jeudi
le lancement d'un plan d'actions pour améliorer sa rentabilité,
en particulier en Espagne et en France, après avoir vu ses
résultats 2017 pénalisés par des dépenses exceptionnelles en fin
d'année.    
    Le numéro deux mondial de la gestion de l'eau et des déchets
a également fait savoir dans un communiqué qu'il confirmait ses
objectifs pour 2018, annoncés en janvier lors de la révision à
la baisse de son objectif de résultat d'exploitation (Ebit) pour
2017, liée à la crise espagnole et à deux contrats de services,
au Maroc et en Inde.   
    Le plan de Suez vise à "accroître (sa) dynamique de
croissance et (sa) profitabilité" et inclut une "accélération de
la transformation et de la réduction des coûts", en particulier
en Espagne et en France, pays dans lequel Suez veut augmenter
les synergies entre ses métiers de l'eau, de recyclage et de
valorisation.
    Toujours en France, où il emploie plus de 30.000 personnes
et réalise près de 5,4 milliards d'euros de chiffre d'affaires,
le groupe identifie des "réserves de croissance et de
rentabilité" qui passeront par une "simplification des
structures et une mutualisation des moyens et des équipes", a
déclaré son directeur général, Jean-Louis Chaussade, lors d'une
conférence téléphonique.
    "Il y aura des suppressions de postes", a-t-il précisé,
ajoutant que les projets de Suez dans le pays devraient être
définis d'ici trois à six mois et qu'ils incluraient des départs
naturels et des mesures de mobilité, après un plan de départs
volontaires portant sur 550 postes lancé l'an dernier.
    Le groupe, dont Engie  ENGIE.PA  détient environ 32% du
capital, souhaite en outre maintenir cette année la rentabilité
de ses activités espagnoles au même niveau qu'en 2017.    
    Globalement, Suez veut porter son programme d'économies
"Compass" à 200 millions d'euros en 2018 (après 150 millions en
2017) et le maintenir à ce niveau en 2019 et 2020.    
    "A l'international, des moyens supplémentaires seront mis en
oeuvre pour accélérer notre développement", a également indiqué
Jean-Louis Chaussade.
    
    DEBON VA DIRIGER LA FRANCE, L'ITALIE ET L'EUROPE CENTRALE
    Pour appliquer son plan, Suez a nommé Marie-Ange Debon,
directrice générale adjointe en charge de la division
internationale, à la tête de la France, de l'Italie et de
l'Europe centrale.
    Dans le même temps, Bertrand Camus est nommé directeur
général adjoint en charge des zones Afrique, Moyen Orient, Inde,
Asie et Pacifique, et Angel Simon prend la direction de
l'Espagne et des zones Amérique du Nord & Amérique Latine, le
groupe visant une croissance annuelle de 4 à 6% en moyenne hors
d'Europe sur les trois à quatre prochaines années.   
    Jean-Marc Boursier redevient pour sa part directeur général
adjoint en charge des finances - en plus des activités de
Recyclage et de Valorisation en Europe du nord -, remplaçant
ainsi Christophe Cros, nommé président de la nouvelle unité
Water Technologies & Solutions (WT&S) formée avec GE Water.
    Suez vise toujours pour l'année en cours, à changes
constants, une croissance de ses ventes de 9% environ, un Ebit
en progression de 10%, un free cash-flow de 1 milliard d'euros
environ et un dividende supérieur ou égal à celui de 0,65 euro
par action proposé pour 2017 (stable).
    Il veut aussi se rapprocher d'un ratio de dette financière
nette sur Ebitda proche de 3 fois à fin 2018, contre 3,2 fois à
fin 2017.  
    Jean-Louis Chaussade a aussi indiqué que l'intégration de GE
Water se déroulait conformément aux objectifs de Suez, avec 13
millions d'euros de synergies déjà réalisées - à comparer avec
un objectif de 95 millions sur cinq ans - et 830 millions de
dollars de projets potentiels.
    Il a également souligné que Suez avait engrangé pour 1,2
milliard d'euros de contrats depuis le début de 2018, un niveau
"sans précédent" à ce stade de l'année.     
    Le groupe a enregistré au titre de 2017 un résultat net part
du groupe de 302 millions d'euros (-28%), un Ebit de 1.284
millions (+0,2% en variation brute, +0,6% à changes constants),
un Ebitda de 2.641 millions (-0,4% en brute, stable à changes
constants) et un chiffre d'affaires de 15.871 millions (+3,6% en
brute, +1,5% en organique).
    Suez a en outre confié son plan de succession à son comité
des nominations et de la gouvernance, présidé par Anne
Lauvergeon, alors que le président du conseil Gérard Mestrallet
et Jean-Louis Chaussade atteindront la limite d'âge statutaire
en 2019. 
    Avant ces annonces, l'action Suez accusait une baisse de
22,8% depuis le début de l'année, sous-performant le n°1 mondial
du secteur Veolia  VIE.PA  (-6,1%) et l'indice regroupant les
"utilities" européennes  .SX6P  (-7,3%).

 (Edité par Marc Joanny)
 

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