(Crédits photo : Wikimedia Commons - )
Le fabricant de semiconducteurs a affiné ses perspectives au milieu du tumulte de son secteur, toujours fragilisé par la faible demande sur le segment de l'électronique personnelle, qui subit l'inflation de plein fouet. Il a annoncé qu'il vise désormais, pour l'exercice 2023, un chiffre d'affaires d'environ 17,3 milliards de dollars (contre 17,4 milliards plus ou moins 150 millions annoncés fin juillet), en croissance de 7,3% par rapport à 2022, ainsi qu'une marge brute d'environ 48,1% (contre 48% précédemment). Cette précision intervient après que STMicroelectronics a publié des résultats supérieurs à ses attentes au titre du troisième trimestre. Le groupe a enregistré un chiffre d'affaires de 4,43 milliards de dollars sur la période, en hausse de 2,4% par rapport aux 4,33 milliards de dollars du deuxième trimestre. Il anticipait une progression de seulement 1,1% en variation séquentielle.
L'automobile est le principal moteur
«Comme attendu, la performance du chiffre d'affaires a été principalement tirée par la poursuite de la croissance de l'automobile, partiellement contrebalancée par un chiffre d'affaires moins élevé dans l'électronique personnelle», a annoncé, lors d'une conférence avec des analystes, Jean-Marc Chéry, le PDG de STMicroelectronics. Ainsi, les ventes de la division Produits automobiles et discrets ont progressé de 29,6% par rapport à la même période en 2022, tandis que celles de la branche Produits analogiques, Mems et capteurs ont reculé de 28,3%. La première, qui représentait déjà le principal relais de croissance du groupe, a représenté entre juillet et septembre près de la moitié de ses revenus (46%).
Sur la période, le bénéfice net de STMicroelectronics est ressorti à 1,09 milliard de dollars, contre 1 milliard de dollars entre avril et juin. La marge brute s'est établie à 2,11 milliards de dollars, représentant 47,6% des ventes, contre 49% au deuxième trimestre. La société avait annoncé, en juillet, viser un taux de marge brute de 47,5% au troisième trimestre.
Pour le quatrième trimestre, le groupe franco-italien anticipe un chiffre d'affaires de 4,3 milliards de dollars, en baisse d'environ 3% en variation séquentielle, mais reconnaît à ce stade un fort degré d'imprécision. La marge brute devrait, quant à elle, ressortir autour de 46%.
Nous sommes acheteurs de la valeur. L'automobile continue de tirer la croissance de l'entreprise, tandis que les énergies renouvelables soutiennent l'activité dans le domaine des applications industrielles. La valorisation reste attrayante.
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