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Renault-Paris prêt à réduire sa part pour consolider l'alliance avec Nissan
information fournie par Reuters 08/06/2019 à 08:09

 (Avec extraits de l'interview)
    8 juin (Reuters) - L'Etat français est prêt à réduire sa
part dans Renault  RENA.PA  afin de consolider l'alliance entre
le groupe au losange et le japonais Nissan, a déclaré samedi le
ministre de l'Economie et des Finances dans un entretien à
l'AFP. 
    L'Etat possède 15% du capital de Renault, qui détient 43,4%
de Nissan. Le groupe japonais possède 15% de Renault, mais sans
droit de vote. Cette relation est depuis longtemps jugée
déséquilibrée par Nissan.      
    Bruno Le Maire s'exprimait en marge des réunions des
ministres des Finances et banquiers centraux du G20 à Fukuoka,
au Japon, deux jours après le coup de tonnerre provoqué par le
retrait par Fiat Chrysler Automobiles (FCA) de son projet de
fusion de 30 milliards d'euros avec le constructeur français.
    Le ministre de l'Economie et des Finances a déclaré à l'AFP
que sa priorité était de "consolider l'alliance" Renault-Nissan
avant de songer à un rapprochement avec un autre constructeur. 
    "Remettons les choses dans le bon ordre", a expliqué Bruno
Le Maire. "Dans le bon ordre, ça veut dire d'abord la
consolidation de l'alliance, et ensuite la consolidation (avec
d'autres partenaires), et pas l'un avant l'autre, parce que
sinon vous risquez que tout s'effondre comme un château de
cartes."
    "Nous pouvons réduire la part de l'Etat dans le capital" de
Renault, a ajouté le ministre. "Cela ne pose pas de difficultés
sous réserve qu'au bout du compte on ait une alliance plus
solide entre les deux grands constructeurs automobiles que sont
Renault et Nissan."
    A propos d'autres éventuels rapprochements, "nous sommes
ouverts à toutes les possibilités de consolidation sous réserve
que l'ensemble des partenaires soient d'accord", a poursuivi
Bruno Le Maire. 
    Mais "sur des sujets qui engagent des centaines de milliers
d'emplois, il faut prendre son temps, nous n'agirons pas dans la
précipitation". 
    Jeudi, le ministre de l'Economie avait déclaré que l'Etat
français restait ouvert à des opérations de rapprochement pour
Renault mais menées sans précipitation et garantissant les
intérêts industriels du constructeur automobile comme de la
France.  
    Ni Renault ni Nissan n'étaient disponibles dans l'immédiat
pour commenter cette interview. 

 (Mekhla Raina à Bangalore
Jean-Stéphane Brosse pour le service français)
 

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1 commentaire

  • 09 juin 19:29

    Il serait temps que l'Etat s'occupât de la France et pas de gérer des participations de façons désastreuses pour le seul intérêt corporatiste de la CGT. Pour une privatisation rapide de toutes les actions côtées.


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