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PSA et Renault se bousculent pour prendre la suite d'Autolib
information fournie par Reuters03/07/2018 à 17:18

    * Le Numéro 2 de Renault mercredi à l'Hôtel de Ville
    * PSA annonce dès mardi son propre service d'autopartage
parisien
    * Anne Hidalgo vise 20.000 véhicules en "free
floating"-Echos
    * Les bornes de recharge d'Autolib pas opérationnelles pour
tous

 (Actualisé avec communiqués Mairie de Paris, Renault et PSA)
    par Gilles Guillaume
    PARIS, 3 juillet (Reuters) - PSA  PEUP.PA  et Renault
 PEUP.PA  se bousculent pour proposer des offres de voitures en
autopartage succédant à Autolib, le service de voitures
électriques en libre service du groupe Bolloré  BOLL.PA 
interrompu avant terme en raison de son déficit.
    La ville de Paris a annoncé en milieu de journée une
conférence de presse commune, mercredi, entre la maire Anne
Hidalgo et le directeur général adjoint de Renault, Thierry
Bolloré, consacrée à "l'émergence de nouveaux services de
véhicules électriques pour les parisiens, les franciliens et les
visiteurs".
    Dans la foulée de cette invitation, PSA a publié mardi son
propre communiqué pour annoncer la finalisation du lancement
d'un service d'autopartage pour la mobilité des parisiens, sous
sa marque "Free2move" qui compte aujourd'hui plus de 65.000
véhicules - scooters et vélos compris - dans une dizaine de
pays.  
    "Nous mettons à disposition des parisiens notre savoir-faire
en mobilité urbaine à travers notre offre d'autopartage
électrique, de qualité et pérenne", a déclaré Brigitte
Courtehoux, directrice des Services de mobilité et de
connectivité de PSA, citée dans le communiqué. "Ceci est
notamment possible grâce à la bonne collaboration que nous avons
nouée avec la Mairie de Paris."
    Le Syndicat Autolib' Vélib' métropole (SAVM), qui regroupe
une centaine de communes, a voté le 21 juin la résiliation
anticipée du contrat avec le groupe Bolloré prévu initialement
jusqu'en 2023. Les élus ont refusé de payer les 233 millions
d'euros réclamés par l'industriel breton pour éponger le déficit
du service, dont Bolloré évalue les pertes à 293 millions
d'euros d'ici 2023  .
    Le service lancé en 2011 avec les désormais célèbres petites
voitures électriques grises cessera définitivement le 31
juillet.  
    Une source proche du dossier a indiqué que les voitures
disparaîtraient progressivement des rues franciliennes pendant
le mois d'août.
    Pour remplacer le contrat Autolib, la Mairie de Paris a
décidé de se tourner vers des offres en "free floating" - sans
espace dédié pour prendre ou ramener une voiture - intégralement
portées par plusieurs acteurs privés.
    Renault propose déjà des véhicules en libre service en
France, "Renault Mobility", et exploite 500 Zoé électriques en
"free floating" à Madrid.
    PSA, présent lui aussi à Madrid avec une offre similaire,
compte pour sa part déployer en Ile-de-France une flotte de 500
véhicules électriques au quatrième trimestre 2018. Il devrait
s'agir notamment des citadines Citroën C-Zéro et Peugeot iOn
d'ancienne génération, la nouvelle offre électrique du
constructeur n'étant pas attendue avant 2019 et surtout 2020.
    Les Echos ont rapporté mardi que les nouveaux opérateurs du
service pourraient payer un forfait annuel compris entre 300
euros et 500 euros par véhicule. Selon le journal, la résolution
proposée lundi au Conseil de Paris prévoyait une contribution de
500 euros. Mise en délibération mardi, celle-ci pourrait être
ramenée à 300 euros.
    Le quotidien économique ajoute que l'objectif de la ville de
Paris est de disposer à terme d'une flotte de plus de 20.000
véhicules. Sur la base des montants évoqués pour la licence
permettant de garer les voitures sur l'espace public, un tel
volume représenterait entre six et dix millions d'euros par an
de coûts pour les opérateurs et de recettes pour
l'Ile-de-France.
    Outre PSA et Renault, d'autres candidats seraient sur les
rangs, notamment Ada, filiale de location du groupe Rousselet,
également propriétaire des taxis G7, Ubeequo (Europcar
 EUCAR.PA ) ou Zipcar (Avis  CAR.O ).
    Il restera également à déterminer quand les nouveaux
véhicules pourront se charger sur les 6.200 bornes de recharge
déployées en Ile-de-France pour Autolib. La partie matérielle
sera reprise par les collectivités locales le 31 juillet mais la
partie logicielle devra être reprogrammée pour que les bornes
puissent être accessibles aux nouveaux opérateurs.
    Alors que tous les véhicules électriques - du mini Renault
Twizy à la géante Tesla S - peuvent aujourd'hui se recharger sur
les prises d'Autolib moyennant un abonnement spécifique, il
pourrait s'écouler de longs mois avant que le réseau ne soit
opérationnel pour les nouveaux services.
    Selon une source proche du dossier, le délai pourrait même
courir jusqu'en 2019.

    <^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
LEAD 1-Les élus franciliens mettent fin au service Autolib'   
 
France-Autolib' s'arrêtera définitivement le 31 juillet   
 
    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^>
 (Edité par Benjamin Mallet)
 

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