
( ANP / LEX VAN LIESHOUT )
Philips a déclaré mardi s'attendre à un impact des droits de douane moins important que prévu pour 2025, relevant ses perspectives, mais a affiché une baisse de son bénéfice net au second trimestre comparé à l'année précédente.
Le fabricant néerlandais d'équipements médicaux a estimé que les droits de douane lui feraient perdre entre 150 et 200 millions d'euros au cours de l'année, soit moins que la fourchette de 250 à 300 millions annoncée en avril.
Une révision qui a plu aux investisseurs, le titre Philips prenant plus de 9% à 24,27 euros vers 07H45 GMT, dans un indice AEX stable à 0,13%.
"Nous avons augmenté les prévisions parce que nous avons désormais de la certitude sur ce qui se passe entre l'UE et les États-Unis", a déclaré Roy Jakobs, directeur général de Philips, lors d'un appel avec la presse.
"C'est un coût supplémentaire douloureux que nous devons supporter, et cela après une réduction substantielle,", a-t-il néanmoins nuancé.
Le groupe table toujours sur une croissance annuelle de son chiffre d'affaires entre 1 et 3%.
Le bénéfice net s'est élevé à 240 millions d'euros pour la période d'avril à juin, contre 452 millions d'euros l'année précédente, une baisse de 47% liée en grande partie à l'impact de 538 millions d'euros de revenus d'assurance liés à l'affaire Respironics.
Depuis 2021, l'entreprise a fait face à une série de crises liées à ses machines DreamStation pour l'apnée du sommeil.
Des millions d'appareils ont été rappelés en raison de risques pour la santé de ses utilisateurs.
En avril, Philips a annoncé avoir conclu un accord de 1,1 milliard de dollars (970 millions d'euros) pour régler les poursuites judiciaires aux États-Unis liées aux machines défectueuses.
Le groupe a affiché une baisse de 2,8% son chiffre d'affaires trimestriel à 4,34 milliards d'euros, qu'il attribue à une "comparaison élevée avec les années précédentes liée à des améliorations de la chaîne d'approvisionnement".
L'entreprise a par ailleurs mis en avant la croissance de ses commandes, à 6% comparé à l'année dernière.
Autrefois célèbre pour la fabrication d'ampoules ou de téléviseurs, Philips, basé à Amsterdam, a vendu ces dernières années des filiales pour se concentrer sur la technologie des soins médicaux.
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer