
Carlos Tavares, arrivé en 2013 chez Peugeot, a remis le groupe sur de bons rails grâce au plan Push To Pass. (© Peugeot SA)
Après Opel, dont l'intégration aura été une véritable réussite, le groupe explore d’autres acquisitions. Il réfléchit à Fiat Chrysler. En Bourse, le constructeur en a-t-il toujours sous le capot ?
Quel contraste ! Au bord du gouffre en 2012, PSA est aujourd’hui non seulement tiré d’affaire mais, en sept ans, il a retrouvé à la fois une belle rentabilité et un féroce appétit.
Au point de se voir prêter de nouvelles velléités de croissance externe et la volonté de jouer un rôle pivot dans la consolidation de l’industrie automobile mondiale.
Sauvetage franco-chinoisEn avril 2014, lorsque se concrétise enfin l’augmentation de capital de 3 milliards d’euros en discussion depuis plusieurs mois, l’action a déjà rebondi de 200% par rapport au creux de novembre 2012 à 3,57 euros. Peugeot pèse alors moins de 2 milliards en Bourse, l’équivalent de deux semaines de ventes à peine…
L’opération de sauvetage, orchestrée par l’État Français et le chinois Dongfeng – qui prendront chacun 14,1% du capital, une part égale à la portion conservée par la famille Peugeot, toutefois diluée – donne au constructeur automobile les moyens de repartir de l’avant. Depuis, l’action a encore doublé. En cinq ans, elle a presque été multipliée par six.
Un coup magistralLa feuille de route Push to Pass fixée par Carlos Tavares va très vite être dépassée. La raison ? Un coup magistral intervenu en 2017 avec le rachat d’Opel-Vauxhall.
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