
L'annonce du fonds norvégien a fait beaucoup de bruits mais concerne en fait un nombre limité de sociétés pétrolières. (© P. Markham)
Le gouvernement norvégien a décidé d’exclure le pétrole de l’univers d’investissement de son gigantesque fonds souverain. En réaction à cette annonce, la plupart des valeurs du secteur ont décroché en Bourse. Pourtant, ni les majors intégrées, ni les services pétroliers ne devraient être directement concernés par cette annonce. Explications.
L’information est tombée peu avant midi (heure de Paris).
Le gouvernement norvégien a annoncé que son fonds souverain, le plus gros du monde avec environ 1.000 milliards de dollars d’actifs, allait se désengager du secteur pétrolier.
Cette annonce a jeté un froid sur l’industrie. Vers 11h45, les actions Total et Shell ont par exemple décroché en Bourse, perdant jusqu’à 1,04% pour la première et 2,14% pour la seconde. À Paris, les services pétroliers étaient également pénalisés : à 13h50 Vallourec perdait 7,6%, TechnipFMC 3% et CGG 5,3%.
Positions notablesIl faut dire que le fonds norvégien possédait, à fin 2018, des participations loin d'être négligeables dans ces entreprises : 2,02% de Total, 2,45% de Shell, 2,4% de TechnipFMC, 2,16% de CGG, 1,06% de Vallourec.
Sauf que, contrairement à ce que l’annonce laisse entendre, le Norges Fund ne va pas se retirer de ces entreprises !
La ministre des Finances norvégienne, Siv Jensen, a indiqué que seules les sociétés «d’exploration et production» étaient concernées. A priori, cela concerne Total et Shell. Mais lorsqu’on se plonge dans le rapport publié par le Bercy norvégien ce 8 mars, on réalise que le terme «exploration et production» renvoie à un type de sociétés qui ne correspond pas à Total, Shell ou
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