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Johnson & Johnson (J&J) a relevé mercredi ses prévisions de ventes pour l’ensemble de l’année, après avoir dépassé les estimations de bénéfice au deuxième trimestre, soutenu par la forte demande pour son traitement contre le cancer, Darzalex, et la solidité de ses activités dans les dispositifs médicaux.
Le groupe a également réduit ses prévisions de coûts liés aux droits de douane à 200 millions de dollars (172 millions d'euros), contre 400 millions précédemment, invoquant la suspension par l’administration Trump des taxes sur la Chine et d’autres mesures de rétorsion.
"Nous avons pu absorber cet impact et tout de même relever notre prévision de BPA de 0,25 dollar pour l’année", a déclaré le directeur financier Joseph Wolk.
Sur une base ajustée, le bénéfice par action s’est élevé à 2,77 dollars au deuxième trimestre, dépassant les 2,68 dollars du consensus LSEG. Le chiffre d’affaires trimestriel a atteint 23,74 milliards de dollars, contre 22,84 milliards attendus.
Hors effet de change, les ventes de la division MedTech ont progressé de 6,1% à 8,54 milliards de dollars, au-dessus des attentes de 8,25 milliards.
J&J table désormais sur un chiffre d’affaires annuel compris entre 93,2 et 93,6 milliards de dollars, contre une fourchette de 91 à 91,8 milliards annoncée en avril. Les analystes prévoyaient en moyenne 91,5 milliards.
La société a indiqué que la performance opérationnelle du trimestre et la vigueur du dollar expliquaient ce relèvement.
Le directeur financier a précisé que le groupe n'était pas prêt à prévoir l'impact des droits de douane sur 2026.
"L'environnement est tellement mouvant que nous devrons attendre et voir", a-t-il déclaré.
Pour l’ensemble de l’année, le bénéfice ajusté par action est désormais attendu entre 10,80 et 10,90 dollars, contre une précédente fourchette de 10,50 à 10,70 dollars.
Darzalex, lancé en 2015, a généré 3,54 milliards de dollars de ventes au deuxième trimestre, dépassant les attentes. L’action progressait de 1,1% à 156,90 dollars avant l’ouverture de Wall Street.
(Rédigé par Michael Erman à New York et Bhanvi Satija à Bangalore, version française Noémie Naudin, édité par Augustin Turpin)
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