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LVMH-Le moteur Vuitton continue de tourner à plein régime
information fournie par Reuters 10/04/2019 à 19:03

    * Croissance organique de 11% au T1
    * La mode-maroquinerie poursuit sur sa lancée
    * Accélération dans le cognac
    * Montres-joaillerie et parfums-cosmétiques ralentissent

 (Actualisé avec détails)
    par Pascale Denis et Sarah White
    PARIS, 10 avril (Reuters) - LVMH  LVMH.PA  a maintenu le cap
d'une très solide croissance à deux chiffres au premier
trimestre, une nouvelle fois porté par les performances
supérieures aux attentes de sa division mode-maroquinerie et de
son puissant moteur Louis Vuitton.
    Le numéro un mondial du luxe, qui donne le coup d'envoi des
publications trimestrielles du secteur, a vu ses ventes
atteindre 12,53 milliards d'euros, dépassant les 12,09 milliards
du consensus établi par Infront Data pour Reuters. 
    Dans un environnement qualifié de "porteur", la croissance à
taux de change et périmètre constants a atteint 11%, maintenant
le cap de 2018, au lieu des 8,15% attendus, après une hausse de
9% au quatrième trimestre 2018.
    Au centre de l'attention des investisseurs, la
mode-maroquinerie - qui loge Vuitton, principal contributeur aux
profits du groupe - a vu sa croissance organique encore grimper
de 15%, comme sur l'ensemble de l'année dernière, dépassant
largement les 11% prévus malgré une base de comparaison très
élevée, les ventes ayant bondi de 16% il y a un an.
    LVMH ne divulgue pas les chiffres de Vuitton, dont la
croissance est généralement proche de celle de la division.
    La première griffe mondiale de luxe, qui a dépassé les 10
milliards d'euros de chiffre d'affaires, continue de tourner à
plein régime et de gagner des parts de marché grâce à
d'importants investissements dans le digital et ses magasins.
    Elle est aussi portée par le succès des collections
masculines signées Virgil Abloh, fondateur de la marque branchée
américaine Off-White, recruté en 2018. Gourou des réseaux
sociaux, le créateur a fait des défilés masculins de Vuitton de
véritables événements et a élargi la clientèle de la marque.
    
    POLARISATION DU MARCHE
    Vuitton compte, avec une poignée de concurrents comme Gucci
(Kering  PRTP.PA ), Moncler  MONC.MI  ou Hermès  HRMS.PA , parmi
les griffes qui signent les meilleures performances d'un secteur
où la polarisation s'accentue entre "bons" et "mauvais" élèves.
    Les performances de Dior Couture sont qualifiées
d'"exceptionnelles", tandis que la progression est "rapide" chez
Fendi, Loewe et Berluti. 
    La solidité des marques en Chine constitue aujourd'hui un
précieux atout à l'heure où les clients chinois, qui pèsent pour
plus du tiers du marché du luxe, achètent de plus en plus dans
leur pays. 
    Ils y sont encouragés par de moindres écart de taux de
changes et par des mesures favorisant la consommation intérieure
(baisse de la TVA, contrôles et lutte conte les "daigous", ces
acheteurs qui revendent sur des plates-formes chinoises des
produits achetés à l'étranger).
    La récente baisse de TVA a d'ailleurs été répercutée dans
leurs prix par Vuitton, Gucci ou Hermès.  
    A l'inverse, d'autres marques comme Prada  1913.HK  ou
Tiffany  TIF.N  voient leurs ventes pénalisées par cette montée
en puissance de la consommation en Chine même. 
    Chez LVMH, la dynamique a été également solide dans les vins
et spiritueux (Moët & Chandon, Dom Perignon, Hennessy), deuxième
division la plus rentable. Ils ont accéléré le pas (+9%) grâce
au cognac Hennessy, dont les volumes ont grimpé de 11% grâce
notamment aux fêtes du nouvel an chinois.
    A l'inverse, les parfums et cosmétiques (Dior, Guerlain,
Givenchy) ont ralenti la cadence (+9%), tout comme les montres
et la joaillerie (Bulgari, Tag Heuer, Hublot), dont la
progression a été limitée à 4%. Avec une hausse de 8%, la
distribution sélective a fait mieux qu'au 4e trimestre (+3%). 
    En Bourse, après avoir atteint un sommet historique à 337,50
euros le 5 avril, le titre LVMH a fini à 329,75 euros mercredi,
progressant de 28% depuis le début de l'année.
    "Un fort ralentissement de la demande chinoise représente le
plus gros risque pour le luxe, mais LVMH serait moins touché
grâce à sa diversification", selon Morgan Stanley.
    Plus de détails sont attendus jeudi, lors d'une conférence
téléphonique prévue à 15h00.

 (Edité par Matthieu Protard)
 

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