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Les géants de la tech se mobilisent pour lutter contre l’extrémisme sur internet
information fournie par Reuters 24/09/2019 à 03:43

    NEW YORK, 24 septembre (Reuters) - L'initiative lancée en
2017 par Facebook FB.O , Twitter TWTR.N , Youtube GOOGL.O  et
Microsoft MSFT.O , visant à retirer le contenu extrémiste sur
internet, va devenir une structure de surveillance indépendante
qui travaillera à "répondre plus vite et de manière plus
coordonnée" pour empêcher des attaques comme celle de
Christchurch, a annoncé lundi la Première ministre
néo-zélandaise, Jacinda Ardern. 
    Cette dernière a fait pression pour qu'une réponse mondiale
soit apportée après les tueries de Christchurch en mars - que le
tireur présumé avait diffusées en direct sur Facebook - lors
desquelles 51 personnes ont été tuées et des dizaines d'autres
blessées.
     "De la même manière à laquelle nous répondons aux
catastrophes naturelles comme les incendies ou les inondations,
nous devons être préparés à faire face à une crise semblable à
celle que nous avons connue", a-t-elle dit aux journalistes en
marge de l'Assemblée générale des Nations Unies.
    Le Forum mondial de l'Internet contre le terrorisme ("Global
Internet Forum to Counter Terrorism") a été créé en 2017 à la
demande des gouvernements américains et européens après une
série d'attentats meurtriers. 
    A présent, il va devenir une structure indépendante, pilotée
par un directeur exécutif et financée par Facebook, YouTube,
Twitter et Microsoft. 
    Jacinda Ardern a précisé que la structure serait dirigée par
un conseil d'administration composé de représentants de Facebook
et d'un comité consultatif indépendant constitué de membres du
gouvernement et de la société civile.
    Une partie du travail de la structure sera de financer et
coordonner la recherche universitaire sur le terrorisme et les
opérations extrémistes violentes, ainsi que sur les meilleures
pratiques en matière de partage de données, a poursuivi la
dirigeante néo-zélandaise. 
    La structure a déjà partagé quelque 200.000 empreintes
digitales, a annoncé Sheryl Sandberg, directrice générale
adjointe de Facebook, qui s'exprimait aux côtés de la Première
ministre néo-zélandaise. 
    "Lorsque les terroristes tentent d'utiliser une plateforme,
ils essayent de les utiliser toutes. Ainsi, lorsque l'un d'entre
nous les trouve, nous pouvons les retirer de plusieurs
plateformes", a-t-elle déclaré. 
    Elle a précisé que même si les plateformes de messagerie à
la croissance la plus rapide étaient cryptées, Facebook était
toujours capable de lutter contre l'extrémisme tout en
protégeant la vie privée de ses utilisateurs. 

 (Michelle Nichols;
Arthur Connan pour le service français)
 

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