(Ajoute des détails à la lettre des chargeurs) par Nia Williams
Les expéditeursengagés dans le projet d'expansion de l'oléoduc Trans Mountain (TMX) ont écrit jeudi à l'organisme de réglementation de l'énergie du Canada (CER) pour exprimer leurs préoccupations concernant la demande de dérogation pour un tronçon de l'oléoduc en Colombie-Britannique.
Trans Mountain a demandé aux régulateurs l'autorisation d'installer des tuyaux de plus petit diamètre dans une section de 2 300 mètres (7546 pieds) de l'oléoduc, après avoir rencontré des conditions de construction "très difficiles" en raison de la dureté de la roche dans une zone montagneuse située entre Hope et Chilliwack.
La demande de dérogation est le dernier obstacle potentiel que le projet en difficulté doit surmonter pour respecter le calendrier et commencer les opérations d'ici la fin du premier trimestre 2024.
Lors d'une audience orale lundi, Trans Mountain a déclaré à la CER que le rejet de la demande de dérogation ajouterait probablement 55 à 60 jours supplémentaires au calendrier de construction.
La CER devrait rendre sa décision dans les prochains jours.
Un cabinet d'avocats représentant cinq expéditeurs , dont Canadian Natural Resources Ltd CNQ.TO et Suncor Energy
SU.TO , a écrit à l'organisme de réglementation pour lui faire part de ses "préoccupations" à l'égard de la demande .
Les entreprises reconnaissent l'importance du calendrier de Trans Mountain et demandent à la CER de s'assurer que les mesures prises ne contribueront pas à retarder le projet.
"Toutefois, si l'écart devait avoir des effets négatifs ou imprévus sur les expéditeurs, il est impératif que Trans Mountain assume l'entière responsabilité de remédier à ces problèmes en temps opportun et de manière raisonnable, à ses seuls frais, risques et dépenses", indique la lettre.
Le projet d'expansion de 30,9 milliards de dollars canadiens ajoutera 590 000 barils par jour (bpd) de capacité depuis les sables bitumineux de l'Alberta jusqu'à la côte pacifique du Canada, mais il a été assailli par des retards réglementaires et des dépassements de coûts et a été acheté par le gouvernement canadien en 2018 pour s'assurer qu'il serait construit.
L' inquiétude exprimée par les entreprises survient le jour même où la CER a approuvé les droits de transport provisoires préliminaires sur l'oléoduc élargi, auxquels de nombreux expéditeurs s'étaient opposés.
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