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Les catastrophes naturelles ont causé 95 milliards de dollars de pertes assurées en 2023, selon Munich Re
information fournie par Reuters 09/01/2024 à 10:40

Le logo du groupe Munich Re

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Les catastrophes naturelles ont entraîné des dommages assurés estimés à 95 milliards de dollars en 2023, en baisse par rapport à l'année précédente mais toujours au-dessus de la moyenne à long terme, a déclaré mardi le premier réassureur mondial Munich Re.

Le total des pertes assurées pour 2023 est inférieur aux 125 milliards de dollars enregistrés en 2022, et est également inférieur à l'estimation de 100 milliards de dollars publiée le mois dernier par le réassureur Swiss Re.

Le chiffre calculé par Munich Re est néanmoins supérieur à la moyenne sur 10 ans de 90 milliards de dollars et bien supérieur à la moyenne sur 30 ans de 57 milliards de dollars.

Les tremblements de terre en Turquie et en Syrie ont été les catastrophes les plus destructrices, responsables de 58.000 morts, 50 milliards de dollars de dégâts et 5,5 milliards de dollars de dommages assurés.

Munich Re souligne pourtant que ce ne sont pas ces grands évènements ponctuels qui ont marqué 2023, mais la violence et la fréquence des tempêtes régionales aux États-Unis et en Europe, qui se multiplient en raison du changement climatique.

"Des évènements déclenchant des pertes assurées jusqu'ici considérés comme moins importants et classés comme 'risques secondaires' sont devenus un facteur de perte majeur", a déclaré Ernst Rauch, climatologue en chef chez Munich Re, à Reuters.

Les pertes totales dues aux catastrophes naturelles, dégâts non assurés inclus, ont atteint 250 milliards de dollars en 2023, comme en 2022 et en ligne avec la moyenne des cinq dernières années. Le chiffre demeure néanmoins supérieur à la moyenne sur 10 et 30 ans.

La majorité des pertes se sont une nouvelle fois concentrées en Amérique du Nord, même si la saison des ouragans a été relativement clémente.

Les chercheurs ont prévenu que l'importance des dégâts progressera à mesure que le climat se réchauffe.

Dans certains cas, les assureurs ont augmenté leurs tarifs pour refléter la probabilité plus élevée de catastrophes, et cessent d'assurer certaines zones trop à risques.

(Reportage Alexander Huebner et Tom Sims ; version française Corentin Chappron, édité par Blandine Hénault)

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