
Les banques centrales contre l'inflation. (@DR)
La remontée des taux directeurs de la BCE et de la Fed confirme leur volonté de juguler la hausse des prix. Un scénario de récession modérée et temporaire reste central des deux côtés de l'Atlantique.
La persistance d'une inflation élevée conforte les grandes banques centrales dans leurs décisions de resserrement monétaire.
Aux États-Unis, l'indice des prix à la consommation a de nouveau légèrement augmenté au mois d'août. La baisse des prix à la pompe a été occultée par la hausse des loyers et de l'alimentation.
En rythme annuel, l'inflation a tout de même ralenti (8,3% après 8,5%), mais moins qu'attendu (8,1%).
Pause attendueJerome Powell, le président de la Réserve fédérale (Fed), a répété durant l'été sa détermination à lutter contre l'inflation, même au risque de provoquer une récession.
«Ce message sans ambiguïté a été une douche froide pour les investisseurs», analyse Stéphane Déo, stratégiste d'Ostrum AM, en décevant leurs espoirs d'un prochain mouvement de pause dans le cycle de durcissement monétaire.
Le patron de la banque centrale américaine estime qu'il faut que le reflux de l'inflation soit durablement établi pour que cette pause dans la remontée des taux directeurs puisse intervenir.
Outre-Atlantique, les investisseurs privilégient, pour la prochaine réunion de la Fed, l'hypothèse d'un nouveau relèvement de trois quarts de point (0,75) de l'objectif de taux des fonds fédéraux ("Fed funds"), similaire à ceux décidés en juin puis en juillet.
Un atterrissage en douceur avec un ralentissement modéré de l'économie
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