(AOF) - "Le risque de crise systémique, qui se diffuserait aux autres pays de la zone euro, reste limité selon nous. Cette crise pourrait se manifester en cas de démission du Président voire selon le résultat, après de nouvelles élections parlementaires suite à une dissolution. Ces scénarios nous paraissent néanmoins très peu probables", considère Christophe Boucher, directeur des investissements chez ABN Amro Investment Solutions.
ABN Amro IS reste prudent à court terme; jugeant élevé le risque de chute du gouvernement.
"Une nouvelle dégradation de la note de la France pourrait intervenir dès le 12 septembre, Fitch réexaminant sa notation déjà assortie d'une perspective négative. Cependant, selon nous, un changement de notation n'aurait pas de conséquence significative car d'une part il n'apporterait pas d'éléments nouveaux, et d'autre part, la probabilité que la note bascule dans une catégorie déclenchant des ventes forcées de dette française reste très faible. Le potentiel de baisse du risque politique français est limité à court terme mais n'est pas impossible (notamment en cas d'accord avec le Parti socialiste)", détaille Christophe Boucher.
Il conclut : "Les scénarios de survie du gouvernement ou de remplacement du Premier ministre sans nouvelle dissolution (plus probable) pourraient réduire un peu la pression sur la dette française par rapport à aujourd'hui, mais de façon limitée car cela impliquerait très probablement des accords politiques incluant une réduction moins ambitieuse du déficit pour 2026. Nous ne pensons pas que le spread français face à l'Allemagne reviendrait à son niveau d'avant l'annonce du vote de confiance alors que le débat budgétaire resterait devant nous".
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer