
Deux infrastructures saoudiennes ont été attaquées samedi par des drones. (© AFP)
Le cours du Brent bondissait de près de 10% ce lundi en milieu de journée après avoir ouvert sur une hausse de 19,5%. Des infrastructures saoudiennes ont été attaquées par des drones, annulant environ la moitié de la production du pays. Doit-on craindre une pénurie d’or noir ? Faut-il miser en Bourse sur un nouveau paradigme pétrolier marqué par le retour des tensions géopolitiques ? Notre analyse et nos conseils.
Du jamais vu depuis 1991.
Le 16 septembre, le cours du pétrole Brent a ouvert en hausse de 19,5%, un record depuis l’éclatement de la première guerre du Golfe. En milieu de journée, il ne bondissait «plus que» de 10%, à 66,6 dollars.
À l’origine de cette envolée, une attaque de drones sur deux installations saoudiennes, la plus grande usine de traitement de pétrole brut du pays, à Abqaid, et un de ses principaux champs, à Khurais. L’agression est revendiquée par les rebelles Houthis du Yemen (soutenus par l'Iran), contre qui l’Arabie saoudite est en guerre depuis plusieurs années.
5% de la consommation mondialeL’attaque a amputé la production du pays de 5,7 millions de barils par jour. C’est près de la moitié des capacités saoudiennes et plus de 5% de la consommation d’or noir de la planète (plus de trois fois la consommation française).
Un trou béant dans la production mondiale qui ne devrait pas entraîner de pénurie, en tout cas à court terme.
Selon des sources industrielles citées par le bulletin spécialisé Energy Intelligence, les Saoudiens seraient déjà sur le point de rétablir jusqu’à 40% de la production perdue, soit de l’ordre de 2,2 millions de barils.
Les cuves sont pleinesLe pays dispose par ailleurs d’importants stocks qui lui permettraient d’assurer «son niveau actuel d’exportations pendant 26 jours», estiment les
3 commentaires
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer