PARIS, 10 mai (Reuters) - Bruno Le Maire croit toujours au bien-fondé de la privatisation d'Aéroports de Paris (ADP) ADP.PA mais attendra la fin de la procédure de neuf mois du référendum d'initiative populaire (RIP) avant de lancer l'opération. Le conseil constitutionnel a validé jeudi une démarche de parlementaires hostiles à la privatisation de l'opérateur des aéroports de Roissy, Orly et du Bourget, visant à organiser un référendum sur ce projet phare de la loi Pacte. La perspective de cette consultation, qui doit maintenant être demandée par un dixième des électeurs français, soit de 4,7 millions de personnes, pour voir le jour, a fait chuter en Bourse l'action ADP. "Fondamentalement je crois dans ce projet. Et (...) la majorité, qui a (l'a) voté unanimement, sait qu'il est bon économiquement pour le pays", a déclaré le ministre de l'Economie sur C-News. "Pendant que la procédure va courir, il est évident que nous n'allons engager aucune opération de privatisation", a-t-il ajouté, préférant voir dans ce délai "une opportunité pour mieux expliquer (le) projet." (Gilles Guillaume et Myriam Rivet, édité par Benoît Van Overstraeten)
Le Maire croit à la privatisation d'ADP mais attendra la fin du RIP
information fournie par Reuters 10/05/2019 à 08:40
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