(AOF) - L'euro gagne 0,33% à 1,1733 dollar, avec d'un côté, une BCE, dont le cycle d’assouplissement semble désormais terminé, et de l'autre, une Fed qui pourrait réduire ses taux à trois reprises d'ici la fin de l'année. Sans surprise, l'institution européenne a maintenu ses taux directeurs inchangés et devrait désormais les conserver à ce niveau. À moins d'une mauvaise surprise sur le front politique en France.
" Bien sûr, une forte augmentation des coûts d'emprunt de la France pourrait encore fragiliser l'économie de la zone euro et inciter la BCE à assouplir davantage " scénarise Luke Bartholomew, économiste en chef adjoint chez Aberdeen. " Pour autant, il juge " qu'une intervention explicite de la BCE sur le marché de la dette française paraît très peu probable à ce stade. "
Aux États-Unis, tous les yeux étaient tournés vers l'inflation. Elle s'est élevée à 0,4% en août, contre 0,2% en juillet, et un consensus de 0,3%. En rythme annuel, elle est ressortie conforme aux attentes, à 2,9% après 2,7% en juillet. Pas de surprise dans sa version core : elle s'est stabilisée, comme prévu, à 3,1%. Si l'inflation est globalement en ligne avec les attentes, l'indice général a connu une nouvelle accélération pour atteindre son niveau le plus élevé depuis janvier.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont, elles nettement dépassé les attentes. Elles se sont élevées à 263 000 unités la semaine dernière, contre des attentes à 235 000. Les chiffres de la semaine précédente ont été très légèrement révisés à la baisse en passant de 237 000 à 236 000 unités.
À la suite de la publication de ces statistiques, le rendement du 10 ans américain perd 3,9 points de base à 4,014% tandis que celui de son équivalent allemand est stable à 2,66%.
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer