
l'Autorité des marchés financiers (AMF) appelle les particuliers à la vigilance face à des arnaques à l'investissement circulant sur des réseaux privés comme Whatsapp. ( AFP / JUSTIN TALLIS )
Une pratique bien ficelée nommée "bouilloire" ou "pump and dump" (en anglais) où des usagers sont poussés à acheter des actions afin d'en fausser le prix.
Dans le détail, les fraudeurs, déjà actionnaires d'une entreprise, convainquent des épargnants d'acheter des titres pour en faire grimper le prix. Une fois le cours relevé, ils revendent leurs propres actions, provoquant une chute brutale de la valeur et laissant les particuliers avec des pertes.
Cette pratique, appelée "bouilloire" ou "pump and dump" en anglais , a fait l'objet de plusieurs signalements auprès du gendarme boursier français. "Dès que la vente est réalisée, le cours du titre baisse brutalement, entraînant un important préjudice chez les investisseurs" , souligne l'AMF.
Les particuliers lésés "se retrouvent avec une position importante achetée à prix fort sur un titre illiquide", c'est-à-dire un instrument financier, en l'occurrence une action, qui se vend difficilement, faute d'acheteurs.
Les escrocs cherchent ensuite à rassurer leurs victimes en leur promettant une aide pour récupérer ou compenser l'argent perdu.
Promesses de gains rapides
Selon l'AMF, plusieurs épargnants affirment avoir rejoint de tels groupes de discussions après avoir cliqué sur des publicités en ligne ou sur les réseaux sociaux, notamment via WhatsApp. D'autres y auraient été ajoutés sans leur consentement. Tous se sont vu proposer d'investir dans des actions, souvent américaines, avec la promesse de gains rapides .
"Après une phase de hausse, ces actions se sont finalement effondrées et, aujourd'hui, ces personnes indiquent à l'AMF avoir perdu l'essentiel de leur investissement", rapporte le régulateur dans un communiqué.
L'Autorité des marchés financiers appelle les épargnants à vérifier que toute personne leur proposant un placement soit un prestataire habilité à le faire en consultant les listes noires ou les listes blanches librement accessibles sur le site internet de l'AMF.
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