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Engie remporte son premier projet de stockage d’énergie par batteries (BESS) en Inde
information fournie par AOF 25/11/2025 à 09:42

(AOF) - Engie remporte en Inde un premier projet de système de stockage d’énergie par batteries (Battery Energy Storage System - BESS) d’une capacité de 280 MW / 560 MWh. Attribué lors de l’appel d'offres national de Gujarat Urja Vikas Nigam Limited (GUVNL) portant sur 2 GW / 4 GWh, BESS GUVNL permettra, dès 2027, de stocker jusqu’à 2 heures d’électricité, en absorbant les excédents de production lors des périodes de faible demande et en les restituant lors de pics de consommation.

Au 30 juin 2025, le portefeuille de l'énergéticien dans le pays s'élève à près de 2 GW de capacité renouvelable et de stockage installée ou en construction, soutenant ainsi l'objectif national d'atteindre 500 GW d'énergies renouvelables d'ici 2030.

En Inde, où le solaire et l'éolien connaissent une expansion rapide, les systèmes de stockage d'énergie à grande échelle sont essentiels pour maximiser le potentiel de ces sources renouvelables et garantir la stabilité du réseau à tout instant. Zone de développement prioritaire pour Engie, le groupe ambitionne d'y porter sa capacité installée renouvelable et de stockage à 7 GW à l'horizon 2030.

Le développement de ce nouveau parc consolide également la position d'Engie dans le stockage d'énergie par batteries au niveau mondial. Au 30 juin 2025, le portefeuille BESS en opération ou en construction du groupe s'élevait à 5,6 GW, participant à son objectif d'atteindre 95 GW de capacité renouvelable et de stockage installée en 2030.

AOF - EN SAVOIR PLUS

En savoir plus sur Engie

Points clés

- Groupe né en 2008 de la fusion GDF-Suez, leader mondial de la transition énergétique, premier producteur mondial d'électricité non nucléaire, premier fournisseur de services d’efficacité énergétique, deuxième fournisseur de services à l’environnement ;

- Activité de 73,8 Mds€ répartie entre la France pour 44%, les autres pays européens (38% dont 10% pour la Belgique) puis les Amériques (12,5%);

- Modèle d’affaires alliant « la molécule et l’électron » au service de la transition énergétique via le recentrage sur 4 métiers : gestion & fourniture d’énergie, renouvelables, actifs thermiques de stockage & d’électricité, infrastructures gazières & électriques, décarbonation des villes & industries ;

- Capital contrôlé à 23,64% (34,30% des droits de vote) par l'Etat, aux côtés de la Caisse des dépôts (3,63% et 3,51%), et à 4,14% et 5,18% par les salariés, Jean-Pierre Clamadieu présidant le conseil de 14 administrateurs, Catherine MacGregor assurant la direction générale.

Enjeux

- Agilité d’un modèle d’affaires intégré, contrôlant toute la chaîne de valeur énergétique :

- comité exécutif remanié et redéfinition en cours des périmètres des des 4 nouvelles Global Business Units, la présence mondiale ayant été ramenée à 31 pays

- investissements de croissance de 22 à 25 Mds€ en 2023-25, notamment dans les renouvelables et infrastructures décentralisées pour 70% et dans le développement des gaz renouvelables et de projets de stockage par batteries, pour 10%,

- équilibre du mix énergétique : plateformes renouvelables, actifs de production flexibles (centrales à gaz, pompage-turbinage…), infrastructures énergétiques décentralisées ou infrastructures d’approvisionnement en Europe…,

- diminution des besoins en capitaux (cession d’une part minoritaire du capital d’actifs de renouvelables) et forte génération de trésorerie ;

- innovation transversale : Horizons pour l’efficacité des process et la diffusion des nouvelles technologies, 23 Labs thématiques, Engie Factories…;

- Stratégie environnementale net zéro 2045 :

- objectifs 2030 rehaussés : recul de 55% des émissions totales de CO2 vs 2017 et croissance des offres vertes aux clients (65 à 85 Mt CO2e d’émissions évitées),

- éolien : 80 GW de production d’ici 2025,

- batteries en Europe et aux Etats-Unis : 10 GW de capacités de stockage,

- hydrogène bas carbone : 4 GW de production et 700 Kms de réseaux dédiés,

- biométhane en Europe : 10 TWh/an de production via 4 Mds€ d’investissements,

- infrastructures dédiées : 32 GW de production dès 2025 ;

- Hausse de la rentabilité tirée par l’excellence opérationnelle, le rang de n° 1 au Brésil, marché-clé pour le groupe, et l’avantage concurrentiel apporté par CCGT (+ grande flotte d'Europe) ;

- Structure financière solide avec, à fin juin, 35,7 Mds€ de dette nette, soit un effet de levier de 3,1, le groupe visant une notation de crédit « strong investment ».

Défis

- Amélioration du profil de risque et de la visibilité du nucléaire belge (allongement de 10 ans de l’activité de 2 réacteurs conservés et transfert de responsabilité des déchets nucléaires ;

- D’ici in 2025 : résultat à la candidature à la concession pour 25 ans des réseaux de chaleur parisien et décision finale d’investissement par l’autorité régulatrice des projets aux Etats-Unis ;

- Après un gain de 5,6% des revenus et un retrait de 12% du résultat d’exploration, affecté par la baisse des prix de l’énergie et la normalisation du marché au 1er semestre, objectifs inchangés :

- 2025 : résultat net récurrent de 4,4 à 5 Mds€,

- 2026, année de sortie du nucléaire : résultat net récurrent de 4,2 à 4,8Mds€,

- 2027 : résultat net récurrent de 4,4 à 5 Mds€ ;

- Dividende de 1,48 €, soit 65 à 75% du résultat, avec plancher de 0,65 € jusqu’en 2026 et prime de 10% pour les actionnaires au nominatif depuis + 2 ans.

Valeurs associées

21,7600 EUR Euronext Paris +0,79%

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