Disney s'engage dans une bataille personnelle avec Peltz au conseil d'administration

information fournie par Reuters •11/03/2024 à 23:50

((Traduction automatisée par Reuters, veuillez consulter la clause de non-responsabilité https://bit.ly/rtrsauto))

(Inclut des détails tout au long du dépôt de la procuration) par Dawn Chmielewski

Walt Disney DIS.N a répondu lundi à la campagne du milliardaire Nelson Peltz et de son fonds Trian pour obtenir deux sièges au conseil d'administration en attaquant les motivations et les qualifications de l'actionnaire activiste dans une course aux procurations de plus en plus acharnée.

Dans un document de 66 pages déposé lundi en fin de journée, Disney a déclaré que M. Peltz et l'autre candidat désigné par Trian, l'ancien directeur financier de Disney Jay Rasulo, "ne sont pas ce dont Disney a besoin en ce moment"

Disney affirme que M. Peltz ne comprend pas les défis auxquels l'entreprise est confrontée et que ses suggestions d'amélioration "ne sont pas nouvelles" Ni M. Peltz ni M. Rasulo n'ont les compétences nécessaires pour aider Disney, affirme l'entreprise.

Ces critiques ont suscité une réponse rapide de la part de Trian.

"La présentation de Disney à l'intention des investisseurs est très esthétique et pleine d'excuses, pleine de remarques indignes d'une entreprise comme Disney et dépourvue de la moindre affirmation selon laquelle le conseil d'administration en place a généré des rendements élevés pour les actionnaires", a déclaré Trian par l'intermédiaire d'un porte-parole.

La campagne de Trian, qui précède l'assemblée annuelle et l'élection du conseil d'administration le mois prochain, décrit Disney comme une entreprise emblématique possédant des propriétés de divertissement irremplaçables, mais qui n'a pas obtenu les résultats escomptés en termes de marges d'exploitation, de rendement du capital investi et d'activités de vidéo en continu déficitaires.

Elle affirme que le conseil d'administration actuel ne parvient pas à assurer une surveillance efficace et a présenté ses propres arguments dans un document de 133 pages la semaine dernière.

Dans une vidéo mise en ligne lundi, Disney a déclaré que M. Peltz avait l'habitude "d'attaquer les entreprises au détriment des actionnaires". Sa quête d'un siège au conseil d'administration de Disney, affirme Disney, "semble plus relever de la vanité que de la croyance en Disney"

Le dossier de procuration mis à jour de Disney va plus loin, notant que Trian a été démis de ses fonctions de gestionnaire d'investissement au sein du régime de retraite de l'entreprise en 2021 après avoir sous-performé le S&P 500 de plus de 500 points de base, sur une base annualisée, pendant huit ans. Le rapport indique que M. Peltz "a présenté des excuses pour cette sous-performance" et, en juillet 2022, a lancé la première de ses deux campagnes pour obtenir un siège au conseil d'administration.

L'autre candidat de Trian au conseil d'administration, Jay Rasulo, n'a pas été promu il y a près de dix ans et "n'a pas été employé depuis qu'il a quitté Disney", note la société dans sa vidéo.

"Nelson Peltz et Jay Rasulo menacent de mettre en péril les progrès incroyables réalisés par la société depuis le retour de Bob (Iger) en tant que directeur général", affirme Disney dans sa vidéo. "En ce moment critique, nous ne pouvons tout simplement pas laisser cela se produire

Dans la vidéo et le dossier réglementaire, Disney souligne le lien entre Mme Peltz et l'ancien président de Marvel Entertainment, Ike Perlmutter , qu'il décrit comme un "ancien employé mécontent" qui en veut personnellement à M. Iger.

La procuration mise à jour de la société décrit Rasulo comme "l'homme de Perlmutter" chez Disney. Lorsque Iger a informé Perlmutter en 2015 que Rasulo ne deviendrait pas le prochain directeur de l'exploitation de la société, Perlmutter a répondu: "Vous m'avez brisé le cœur"

M. Peltz, fondateur de Trian Fund Management, a affirmé dans sa propre présentation que Disney était lent à s'adapter aux changements de l'industrie, y compris dans le domaine du streaming, qu'il avait commis des erreurs dans sa stratégie d'acquisition et qu'il avait mal planifié sa succession.

Le fonds affirme que M. Peltz et M. Rasulo apporteront une "mentalité de propriétaire" au conseil d'administration.