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Conseil de Renault mardi pour discuter d'une fusion avec Fiat
information fournie par Reuters 31/05/2019 à 16:16

    PARIS, 31 mai (Reuters) - Le conseil d'administration de
Renault  RENA.PA  se réunira mardi pour discuter de l'offre de
fusion que lui a soumis Fiat Chrysler  FCHA.MI , un projet
auquel le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a rappelé le
soutien conditionnel du gouvernement.
     Après plusieurs séances de travail informelles tout au long
de la semaine, les administrateurs de Renault vont se réunir
pour décider d'ouvrir ou non officiellement des discussions avec
le constructeur italo-américain. Cette réunion est programmée
pour mardi, a indiqué un porte-parole du groupe au losange.
     Une semaine plus tôt, lundi 27 mai, FCA a présenté un
projet de fusion à 30 milliards d'euros qui donnerait naissance
au 3e constructeur automobile mondial. Le conseil de Renault a
alors annoncé qu'il étudierait avec intérêt l'opportunité d'un
tel rapprochement.  
    Celui-ci permettrait d'importants gains d'échelle à un
moment où les constructeurs de taille moyenne peinent à financer
tous les investissements qui s'imposent face au durcissement des
normes d'émission, à la course à l'électrification et à l'essor
rapide des aides à la conduite pour des voitures de plus en plus
autonomes.
    Mais des doutes subsistent sur l'équilibre des valorisations
retenues et sur la réalité des cinq milliards d'euros de
synergies avancés dans le cadre du projet. Des doutes exprimés
par deux anciens numéros deux de Renault, en interne par Carlos
Tavares, actuel président du directoire de PSA  PEUP.PA , et
publiquement par son prédécesseur chez Renault, Patrick Pelata.
    Insistant sur le problème récurrent de la valeur négative
que les marchés financiers attribuent à Renault, ce dernier a
observé sur BFM qu'aux cours actuels, l'offre toute en titres de
FCA valoriserait le groupe français à -6 milliards d'euros si
l'on enlève ses participations dans Nissan et dans Daimler.
    "Ce n'est pas raisonnable. Donc la valorisation pour moi est
déjà un problème, et je pense que les actionnaires dont l'Etat,
vont à un moment ou un autre s'en préoccuper", a-t-il déclaré.
    La question de l'impact du projet sur l'autre grande
alliance de Renault avec Nissan  7210.T  reste elle aussi
ouverte alors que le projet de consolider le partenariat
franco-japonais est au point mort depuis la disgrâce de l'homme
fort de l'alliance, Carlos Ghosn.
    Malgré ces questionnements, l'Etat français, principal
actionnaire de Renault avec 15% du capital, a répété vendredi
son soutien au projet - à condition qu'il préserve les emplois
et les sites industriels et qu'il s'inscrive dans le cadre de
l'alliance avec Nissan et dans celui de l'éventuel futur Airbus
des batteries.
    Bruno Le Maire a estimé à plusieurs reprises que la
proposition de FCA représentait une réelle opportunité pour
Renault ainsi que pour l'industrie automobile française et
européenne dans son ensemble.

 (Laurence Frost, Gilles Guillaume pour le service français,
édité par Jean-Michel Bélot)
 

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