(Actualisé avec citations supplémentaires)
PARIS, 12 octobre (Reuters) - Le retour à la normale sur le front de la crise des carburants interviendra dans la semaine qui vient, a déclaré mercredi Emmanuel Macron, qui a appelé chacun à la "responsabilité" dans le conflit qui provoque des pénuries dans certaines régions.
Interviewé sur France 2, le président français a défendu les réquisitions de salariés ordonnées par la Première ministre Elisabeth Borne.
"Je suis pour le dialogue social, je suis pour la négociation (...) Jamais pour le blocage", a dit le chef de l'Etat. "Si le dialogue social n'aboutit pas dans les prochaines heures, nous réquisitionnerons."
Le bras de fer entre le gouvernement et les grévistes dans le secteur pétrolier s'est durci mercredi, l'exécutif lançant les premières réquisitions de personnel pour tenter d'approvisionner les stations-service face à l'aggravation de la pénurie d'essence tandis que la CGT s'efforçait d'élargir la contestation.
Un signe d'apaisement est toutefois venu chez TotalEnergies TTEF.PA , l'un des deux groupes pétroliers avec Esso affectés par la grève, dont la direction a accepté de recevoir des représentants de la CGT en renonçant à exiger au préalable la levée des blocages des raffineries et dépôts de carburant.
➦ France/Carburant-Le gouvernement lance les réquisitions, la grève se poursuit
(Rédigé par Nicolas Delame et Elizabeth Pineau)
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer