Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

C'est aux Européens de désigner le DG du FMI, dit Merkel
information fournie par Reuters 10/07/2019 à 14:34

 (Actualisé avec Merkel)
    BERLIN, 10 juillet (Reuters) - C'est aux Européens que
devrait revenir la tâche de désigner le successeur de Christine
Lagarde à la direction du Fonds monétaire international (FMI), a
déclaré mercredi Angela Merkel.
    S'adressant à la presse après avoir rencontré le ministre
finlandais des Finances, Antti Rinne, la chancelière allemande a
déclaré : "Nous sommes d'accord pour dire qu'il y a une volonté
européenne de désigner une fois de plus le dirigeant du FMI. Le
monde a changé, alors nous devons nous battre pour que cela
reste le cas."
    Angela Merkel s'exprimait au lendemain de la publication
d'un article du Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ) selon
lequel Berlin et Paris s'étaient mis d'accord il y a quelques
temps sur la désignation de Mark Carney, l'actuel gouverneur de
la Banque d'Angleterre, à la tête du FMI à l'expiration du
mandat de Christine Lagarde.  
    L'arrivée probable de cette dernière à la présidence de la
Banque centrale européenne est toutefois venue rebattre les
cartes et accélérer le processus de désignation du futur
dirigeant du FMI.
    Prié de réagir à l'article du FAZ, une porte-parole du
gouvernement allemand en a réfuté la teneur, assurant qu'aucun
engagement n'avait été pris sur un nom ou sur la nationalité
d'un candidat.  
    La direction du FMI a systématiquement été confiée à un
Européen et la présidence de la Banque mondiale, l'autre grande
institution financière née dans l'après-guerre, à un Américain.
Cette règle n'est toutefois pas inscrite dans le marbre,
d'autant que les pays émergents espèrent briser un jour ce pacte
transatlantique.
    Paris regarde avec intérêt d'autres candidatures possibles,
comme celles de la danoise Margrethe Vestager, commissaire
européenne à la Concurrence, ou du néerlandais Jeroen
Dijsselbloem, qui fut président de l'Eurogroupe de 2013 à 2018,
disait-on également ce week-end à Bercy.    

 (Holger Hansen
Jean-Stéphane Brosse et Nicolas Delame pour le service français)
 

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.