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Brexit-Les négociations s'intensifient à l'approche du sommet européen
information fournie par Reuters 11/10/2019 à 20:25

 (Actualisé avec Donald Tusk § 14-15)
    BRUXELLES, 11 octobre (Reuters) - Michel Barnier a entamé
vendredi un nouveau cycle de négociations avec les représentants
du Royaume-Uni pour sortir de l'impasse sur le Brexit, a-t-on
appris de sources diplomatiques à une semaine du sommet européen
des 17 et 18 octobre.
    Le chef de file des négociateurs européens s'est entretenu
dans la matinée avec Stephen Barclay, le ministre britannique du
Brexit, et les discussions ont été constructives, ont déclaré
les deux parties au lendemain d'une rencontre entre le Premier
ministre britannique, Boris Johnson, et le chef du gouvernement
irlandais, Leo Varadkar.  
    Le sort de l'Irlande reste au coeur des discussions, les
deux camps butent sur la définition d'un dispositif permettant
d'éviter le rétablissement d'une frontière physique, susceptible
de réveiller les tensions communautaires en Irlande du Nord,
alors que cette province n'est plus censée appartenir à l'union
douanière au-delà du 31 octobre.
    La Grande-Bretagne devra à cette date avoir quitté l'Union
européenne, mais aucune avancée concrète n'a pour l'heure été
présentée.
    Londres semble désormais exclure le rétablissement d'une
frontière douanière à travers l'île d'Irlande et propose de la
remplacer par des contrôles douaniers et réglementaires en mer
d'Irlande - entre l'Irlande du Nord et le reste du Royaume-uni -
alors que les Britanniques suggéraient jusqu'à présent de
disperser des points de contrôle le long de la ligne séparant la
République d'Irlande de l'Irlande du Nord.
    Prié de dire si l'Irlande du Nord quitterait l'Union
douanière, le Premier ministre Boris Johnson a refusé de donner
une réponse claire, incitant les unionistes nord-irlandais du
DUP a réaffirmer leur position en la matière.
    Il n'est pour eux pas question que l'Irlande du Nord ait un
statut différent de celui de la Grande-Bretagne. "Aucune
barrière commerciale ne devra être érigée au sein du
Royaume-Uni", a dit le DUP dans un communiqué.
    
    TUSK: ESPOIR UN PETIT PEU PLUS FORT ET TANGIBLE
    Le flou entourant la position britannique n'a pas non plus
échappé à Nigel Farage, figure de proue des partisans du Brexit,
qui s'est demandé sur Twitter si Johnson n'était pas en train de
capituler. "Je ne sais pas ce que Boris Johnson a offert, mais
il semble sur la défensive. Espérons qu'il ne s'agisse pas d'une
capitulation", a-t-il écrit.
    Les propositions britanniques sont en tout état de cause
toujours en cours de négociation.
    "C'est un tunnel avec une très faible lueur au bout", a
souligné l'un des diplomates et les discussions devraient se
prolonger ce week-end voire jusqu'à mardi prochain, ont dit les
sources de Reuters.
    Interrogé sur ces discussions, le président français,
Emmanuel Macron, a réclamé de la patience. "Attendons les
prochaines heures", a-t-il dit avant un entretien à Paris avec
le Premier ministre hongrois, Viktor Orban.
    "Soyez patients", avait déclaré plus tôt Michel Barnier. "Le
Brexit, c'est comme gravir une montagne. Il faut de la
vigilance, de la détermination et de la patience."
    De son côté, le président du Conseil européen, Donald Tusk,
a reconnu que l'espoir de parvenir à un accord de divorce avec
le Royaume-Uni était "peut-être un petit peu plus fort et
tangible aujourd'hui qu'il y a deux ou trois jours".
    "Mais en politique, a-t-il ajouté, on ne peut jamais être
sûr."

 (Gabriela Baczynska, Jean-Philippe Lefief pour le service
français, édité par Sophie Louet, Jean-Michel Bélot et
Henri-Pierre André)
 

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