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Brexit-Johnson exhorte les Européens à accepter son "compromis"
information fournie par Reuters 02/10/2019 à 13:28

 (Actualisé avec éléments supplémentaires)
    MANCHESTER, 2 octobre (Reuters) - Boris Johnson promet de
soumettre à l'Union européenne, ce mercredi, des "propositions
constructives et raisonnables" à même selon lui de déboucher sur
un accord sur le Brexit.
    Pour autant, le Royaume-Uni quittera l'UE le 31 octobre
"quoi qu'il arrive" et notamment quel que soit l'accueil réservé
à son offre de dernière minute, a redit le Premier ministre
britannique en clôture du congrès annuel du Parti conservateur,
à Manchester.
    "Aujourd'hui, à Bruxelles, nous présentons ce que je crois
être des propositions constructives et raisonnables, qui peuvent
aboutir à un compromis pour les deux parties", a déclaré celui
qui fut la figure de proue des pro-Brexit lors du référendum de
2016.
    "C'est un compromis de la part du Royaume-Uni, j'espère que
nos amis européens en auront conscience et seront disposés à
parvenir à un compromis à leur tour", a-t-il ajouté, sans
écarter le scénario d'un "no-deal" auquel lui-même se dit prêt.
    Durant son discours, consacré pour une large part à des
questions intérieures, Boris Johnson n'est pas entré dans le
détail de ses propositions, qui concernent notamment le sujet
délicat de la frontière entre Irlande et Irlande du Nord.
    Tout juste a-t-il dit qu'il n'y aurait aucun contrôle sur
cette frontière, ni même à proximité, et qu'il s'engageait à
respecter l'accord de paix du "Vendredi Saint", signé en 1998,
qui a mis fin à trois décennies de conflit en Irlande du Nord.
    Des diplomates et responsables européens ont déjà réagi
fraîchement à cette offre, qui a fait l'objet de fuites dans la
presse dès mardi soir.
    Elle "présente des défauts fondamentaux", a déclaré un haut
responsable européen.
    "Ça ne fonctionnera pas, Johnson fait le choix de la
confrontation", a pour sa part estimé un diplomate au fait des
négociations, pour qui l'alternative se réduit au "backstop",
une clause prévoyant le maintien du Royaume-Uni dans l'union
douanière le temps de parvenir à une solution durable sur la
frontière irlandaise, ou à un report de la date du Brexit, deux
options que rejette le dirigeant conservateur.  

 (Kylie MacLellan, William James et Elizabeth Piper, Simon
Carraud pour le service français, édité par Jean-Michel Bélot)
 

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