LONDRES, 3 février (Reuters) - Le problème de la clause de sauvegarde nord-irlandaise, qui fait obstacle à l'adoption de l'accord de sortie de l'Union européenne que Londres a négocié avec Bruxelles, peut être réglé par des moyens technologiques, a assuré dimanche le ministre britannique de l'Intérieur, Sajid Javid. La Chambre des Communes a mandaté mardi la Première ministre Theresa May pour trouver des "arrangements alternatifs" à ce "backstop", qui doit permettre d'éviter le rétablissement d'une frontière entre la République d'Irlande et la province britannique d'Irlande du Nord lorsque la Grande-Bretagne aura quitté l'Union européenne. "C'est faisable (...) On peut ne pas avoir de 'frontière dure' sur l'île d'Irlande et utiliser la technologie existante. C'est tout à fait possible. La seule chose qui manque, c'est un peu de bonne volonté de la part de l'UE", a déclaré Javid sur l'antenne de la BBC TV. Bruxelles a, Selon lui, clairement indiqué que le nécessaire serait fait pour trouver des arrangements alternatifs en cas de rupture sans accord. "S'ils peuvent le faire dans un scénario sans accord, pourquoi ne peuvent-ils pas le faire avec?", a-t-il poursuivi, ajoutant : "C'est pourquoi je pense qu'un accord reste le résultat le plus probable." Le négociateur européen Michel Barnier a assuré mercredi que l'Union ne disposait pas des technologies nécessaires aux arrangements alternatifs souhaités par Londres. (Kylie MacLellan, Jean-Philippe Lefief pour le service français)
Brexit-Il existe des alternatives technologiques au "backstop", dit Londres
information fournie par Reuters 03/02/2019 à 13:50
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