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Brexit-Dublin pense qu'un accord est possible
information fournie par Reuters 10/10/2019 à 20:09

 (.)
    par Elizabeth Piper et Peter Powell
    THORNTON MANOR, Angleterre, 10 octobre (Reuters) - Bruxelles
et Londres sont capables de sceller un accord sur la sortie de
la Grande-Bretagne de l'Union européenne avant la fin du mois, a
déclaré jeudi le Premier ministre irlandais, Leo Varadkar, après
avoir remontré son homologue britannique, Boris Johnson.
    A trois semaines seulement de la date prévue pour le Brexit,
les discussions entre Londres et les autres pays de l'Union
européenne sur les modalités de cette sortie de la
Grande-Bretagne de l'UE continuent de buter sur la question de
la frontière entre l'Irlande, membre de l'UE, et l'Irlande du
Nord, qui appartient au Royaume-Uni.
    "J'ai eu une très bonne réunion avec le Premier ministre,
très positive et très prometteuse", a déclaré le chef du
gouvernement irlandais à l'issue de sa rencontre avec Boris
Johnson.
    "Je pense qu'il est possible de parvenir à un accord (...)
qui permette au Royaume-Uni de quitter l'Union européenne de
manière ordonnée et que l'accord soit trouvé d'ici la fin
octobre, même s'il y a loin de la coupe aux lèvres."
    Prié de dire si des concessions avaient été faites de part
ou d'autre, Leo Varadkar a répondu: "Je ne pense pas qu'il
faille s'interroger sur les concession, sur les gagnants ou les
perdants, c'est un jeu auquel personne n'a envie de jouer."
    Invité à commenter cette rencontre, le ministre britannique
chargé de la Planification du Brexit, Michael Gove, s'est dit
absolument "ravi".
    Sur le fond, aucune avancée majeure n'a été précisée. 
    Les deux camps butent sur la définition d'un mécanisme
permettant d'éviter le rétablissement d'une frontière physique,
susceptible de réveiller les tensions communautaires en Irlande
du Nord, alors que cette province n'est plus censée appartenir à
l'union douanière au-delà du 31 octobre.
    Les diplomates européens sont pour leur part sceptiques sur
les chances de parvenir à un accord entre Londres et les
Vingt-Sept lors du prochain sommet européen les 17 et 18
octobre. Ils s'attendent pour la plupart à ce que Boris Johnson
soit contraint d'accepter un report du Brexit, ce que le Premier
ministre britannique a constamment et catégoriquement exclu.
    Le président français Emmanuel Macron a déclaré jeudi que si
les Britanniques "ne veulent pas bouger (...), ils devront en
assumer la responsabilité" et subir les conséquences, notamment
économiques, d'un Brexit désordonné.  

 (Avec William James à Londres et Henri-Pierre André à Paris
Bertrand Boucey pour le service français, édité par Sophie
Louet)
 

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