RIO DE JANEIRO, 2 juillet (Reuters) - Le président brésilien Jair Bolsonaro a déclaré jeudi qu'il céderait le pouvoir à quiconque remporterait l'élection présidentielle de l'année prochaine, mais pas en cas de fraude.
Ces font craindre à ses détracteurs que l'ancien capitaine de l'armée n'accepte aucune défaite électorale lors du scrutin de l'année prochaine.
Jair Bolsonaro est presque certain d'affronter son ennemi politique, l'ancien président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva. Les sondages donnent Lula en tête.
"Je remettrai l'écharpe présidentielle à celui qui gagnera l'élection proprement", a déclaré le président brésilien dans un discours hebdomadaire via les réseaux sociaux. "Pas en cas de fraude".
Depuis sa victoire électorale de 2018, Bolsonaro a fait des allégations sans fondement sur la fraude électorale au Brésil, ce qui, selon les critiques, pourrait jeter les bases d'une contestation des prochaines élections dans la même veine que l'ancien président américain Donald Trump.
(Gabriel Stargardter; version française Camille Raynaud)
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