Après deux crashs rapprochés, les 737 Max sont interdits de vol, les livraisons et les commandes s’effondrent. (© DR)
Boeing, Facebook, Volkswagen... un quart des grandes entreprises cotées dans le monde sont exposées à des risques de scandales qui mettent en cause leur réputation et plombent leur valorisation. Les secteurs de la cote ne sont tous pas égaux face à ce risque.
Plus de 40 milliards de dollars de capitalisation évaporés pour Boeing depuis mars dernier, pas moins de 62 milliards pour Facebook en une semaine, ou encore 29 milliards d’euros pour Volkswagen en quatre mois.
Le point commun entre ces trois géants boursiers ? Ils ont récemment failli à leur réputation suite aux affaires du 737 Max, de Cambridge Analytica et du Dieselgate.
Boeing est accusé de négligence cupide pour avoir mésestimé le besoin de formation des pilotes à son nouveau long courrier, le 737 Max.
Alors que deux crashs dramatiques ont coûté la vie à plusieurs centaines de personnes, le constructeur est soupçonné d’avoir caché des informations cruciales sur les faiblesses de son nouvel appareil.
Non seulement ses 737 Max sont interdits de vol, mais les livraisons et les commandes s’effondrent. La réputation du groupe de Seattle est aujourd’hui sérieusement entamée.
Mêmes punitions pour Facebook et Volkswagen (lire ci-dessous).
Si la bonne image d’une entreprise est la récompense de son excellence opérationnelle, la controverse en est son revers. Pas un seul jour sans que les sociétés cotées n’y soient confrontées. Les enjeux sont lourds.
Une vague de critiques mal gérée peut mettre la sécurité juridique de l’entreprise à l’épreuve.
Certaines polémiques peuvent être mineures, à l’image de
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer