
Jean-Georges Malcor, directeur général du groupe de sismique CGG. (© CGG)
L’effondrement du cours de l’or noir depuis 2014 a emporté avec lui CGG qui se retrouve au bord du gouffre.
Plombé par sa dette, issue en partie du rachat en haut de cycle des actifs de Fugro, le spécialiste de la sismique pétrolière s'enlise.
Le groupe a pourtant déjà levé 350 millions d’euros début 2016. Mais cet argent frais est entièrement passé dans le financement du plan de restructuration qui, rare bonne nouvelle, est désormais bouclé.
Entre 2012 et aujourd’hui, les effectifs de la société sont passés de 11.000 à 5.500 salariés et le nombre de navires opérés de 23 à 5. Les dirigeants avancent une réduction des coûts globaux de 70% sur la période.
Mais ce plan, en dépit de son ampleur, s’avère insuffisant. «Nous anticipions, comme l’ensemble de l’industrie, un rebond de l’activité dès fin 2017», rappelle le directeur général, Jean-Georges Malcor.
Cette reprise ne se matérialise pas et CGG est incapable de générer suffisamment de trésorerie pour couvrir, notamment, l’importante charge financière liée à un endettement de plus de 2,5 milliards de dollars. Si rien n’est fait, la société risque le défaut de paiement avant la fin du premier semestre 2018.
Depuis le début de l’année, les dirigeants cherchent donc à réduire cette charge.
Pour ce faire, la dette sécurisée a d’ores et déjà été réduite
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer