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Bourse : les 5 erreurs à éviter en 2021
information fournie par Moneyvox 21/01/2021 à 09:33

2021 apporte son lot de bonnes nouvelles : l'arrivée des vaccins et la remise en route de l'économie mondiale ont entraîné une vive remontée des places boursières (Crédit photo: © pix4U - stock.adobe.com)

2021 apporte son lot de bonnes nouvelles : l'arrivée des vaccins et la remise en route de l'économie mondiale ont entraîné une vive remontée des places boursières (Crédit photo: © pix4U - stock.adobe.com)

Après une année 2020 chaotique, 2021 semble s'annoncer sous de meilleurs hospices. Mais attention de ne pas céder à la frénésie générale ! Nos conseils.

Par MoneyVox,

En 2020, les marchés boursiers ont tremblé face à l'annonce de l'épidémie de coronavirus et à toutes les mesures qui en ont découlé. Des difficultés qui ont fait peser des incertitudes sur les marchés financiers, entraînant une chute historique des cours. Mais 2021 apporte son lot de bonnes nouvelles : l'arrivée des vaccins et la remise en route de l'économie mondiale ont entraîné une vive remontée des places boursières. Voici les erreurs à ne pas commettre cette année.

1.    Croire à une croissance boursière illimitée

Après une chute vertigineuse, la bourse se place désormais sous un ciel plus clément. Les marchés ont repris leur progression avec, en l'espace de quelques mois, une croissance remarquable de 40% de l'Euro Stoxx 50, de 50 % pour le CAC 40, et même de 66 % pour le S&P 500. Pour les particuliers ayant investi dans le creux de la vague, il est désormais l'heure d'en récolter les fruits. De quoi donner envie à tous les épargnants de profiter de ce dynamisme. Mais attention : sur les marchés financiers, il est essentiel de retenir que les performances passées ne présagent pas des performances à venir. Pour réussir ses investissements, tempérer son enthousiasme est essentiel, et Laurent Puget, président d'OTEA Capital, revient sur ce vieil adage : « Il faut acheter au son du canon et vendre au son du clairon ».

2.    Envisager la bourse comme un placement à court terme

Jouer en bourse, ce n'est pas jouer au casino. Face aux performances impressionnantes des derniers mois, il peut être tentant d'envisager la bourse à court terme, en achetant et en revendant rapidement. Or, ce type d'investissement n'est pas adapté aux particuliers. Première difficulté : trouver les titres qui vont grimper et éviter ceux qui vont chuter. Or, cette analyse est très complexe, comme l'explique Laurent Puget : « En tant que particulier, identifier les entreprises et les secteurs amenés à s'apprécier est très compliqué. Par rapport à un investisseur professionnel, vous avez moins de temps et de ressources à y consacrer et, surtout, vous n'avez pas accès à l'information financière la plus fraîche et la plus complète possible ». Seconde problématique rencontrée pour les particuliers : à chaque ordre passé, des frais de courtage sont prélevés, diminuant d'autant plus la rentabilité de l'opération. En conclusion, l'investissement boursier doit être considéré sur du long terme afin d'en réduire le niveau de volatilité et de maximiser ses chances de performer.

3.    Ne jamais arbitrer ses placements

Si acheter et vendre des titres trop souvent n'est pas une stratégie optimale, l'inverse n'est également pas la meilleure option. Il est préférable de ne pas conserver indéfiniment ses positions. En effet, lorsque tous les indicateurs sont au vert, il faut être capable de vendre pour récupérer des liquidités ou réinvestir sur d'autres actions. Autre cas de figure : même si la plus-value est faible, certaines situations peuvent entraîner la nécessité de vendre. En ce moment, les investisseurs ayant acquis des parts de société dans l'aéronautique, par exemple, ont tout à gagner à s'en séparer au vu des perspectives moroses de ce secteur d'activité.

4.    Ne penser qu'à la plus-value

Si générer des plus-values lors de la revente de titres boursiers est un très bon moyen de dynamiser ses placements, une autre stratégie est possible. Les investisseurs peuvent aussi choisir de miser sur des entreprises qui distribuent régulièrement des dividendes. En voici quelques exemples selon Laurent Puget : « Les pharmaceutiques, grands gagnants de la crise, ainsi que les sociétés pétrolières, bien que chahutées, ont continué à gagner beaucoup d'argent. Total n'a jamais arrêté de servir des dividendes ». Les banques ont, elles aussi, l'habitude de verser des dividendes à leurs actionnaires. Une possibilité qui avait été suspendue par la BCE et qui vient de leur être accordée à nouveau, avec modération, jusqu'en septembre 2021.

5.    Se focaliser sur les prévisions optimistes

Confinements, couvre-feux, verrouillage des frontières, fermetures administratives des commerces… l'année 2020 a été compliquée sur tous les plans. En 2021, l'arrivée des vaccins a changé la donne. Un optimisme qui touche tout le monde, mais gare à un enthousiasme trop débordant. Avant de finaliser tout investissement financier, il est essentiel de prendre en compte toutes les données, et non uniquement celles qui vont dans le bon sens ! L'héritage économique de la crise du coronavirus et, notamment, l'épineuse question de la dette privée et publique, restent toujours en suspens.
Pour l'instant, les banques centrales et les Etats soutiennent les entreprises. Mais qu'adviendra-t-il quand les aides vont s'arrêter ? Une vague des faillites en chaîne ne risque-t-elle pas d'éclabousser les sociétés et fonds cotés en bourse ?

11 commentaires

  • 24 janvier 17:29

    bonjour cet article = temps gris et incertain . Certes pour gagner il faudra à la fois préserver et prendre des risques dans le green dans la nouveauté : santé, cloud, énergie, télétravail, batteries et autres projet d'avenir tout en restant vigilant et sans oublier les big caps généreuses qui ont su s'adapter salut ya du taf!!!


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