Cours

Coton

La première est utilisée en filature pour le textile et les deuxièmes servent à produire de l'huile alimentaire et des protéines pour nourrir le bétail. En 2014, l'Inde serait passée devant la Chine au rang de premier producteur mondial. Les deux pays resteraient néanmoins au coude-à-coude avec environ 6,6 millions de tonnes de coton produites en Inde contre 6,5 millions de tonnes en Chine. Les Etats-Unis arrivent quant à eux en troisième place avec 3,5 millions de tonnes, suivis par le Pakistan, le Brésil, le Pakistan et la Turquie. Les Etats-Unis restent néanmoins le premier pays exportateur de coton, son agriculture étant fortement subventionnée et donc encouragée au-delà des besoins intérieurs du pays.

Demande

Depuis 1950, la part du coton dans le marché des textiles n'a cessé de chuter avec l'arrivée des fibres synthétiques, mais il reste la première fibre naturelle utilisée, et la demande poursuit sa croissance avec l'évolution démographique. Sans surprise, les principaux consommateurs sont les pays ayant développé une importante industrie textile : la Chine (qui, bien que premier producteur mondial, est aussi le premier importateur de coton), l'Inde, le Pakistan et la Turquie.

Cotation

Le coton est coté sous forme de contrats à terme sur l'ICE Futures US (ex-NYBOT), en US cents/livre.

Evolution des prix

Les surfaces d'ensemencement de coton dépendent en grande partie des cours, notamment dans les pays qui n'accordent pas de subventions ou d'aides spécifiques à leurs agriculteurs, ces derniers devant arbitrer selon la rentabilité des différentes cultures. Début 2011, le marché du coton se trouvait dans une situation proche de la pénurie, après des années de prix bas qui ont conduit à une baisse des surfaces. La récolte 2010-2011 était la plus faible depuis sept ans, en raison aussi de mauvaises conditions climatiques dans plusieurs pays producteurs. En Chine, la production avait chuté de 18% en trois ans, obligeant le pays à importer massivement. Ainsi, même si la demande mondiale a subi un coup de frein avec la crise économique, les stocks mondiaux ont chuté à des niveaux exceptionnellement bas en 2010 et 2011. Résultat logique - et amplifié par la spéculation : les cours à New York ont flambé à des niveaux inouïs, jusqu'à plus de 2 dollars la livre au printemps 2011, soit un doublement en cinq mois, et des prix jamais vus depuis la guerre de Sécession. En 2009, ils évoluaient encore entre 40 et 75 cents la livre. Avec l'envolée des prix, la demande est redevenue relativement atone. Les stocks mondiaux se sont reconstitués rapidement et les cours sont revenu à des niveaux plus faibles, autour de 80 cents par livre entre 2012 et 2014, puis 60 cents la livre début 2015.