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VALLOUREC : PETROLE AVEZ VOUS LES BONS TUYAUX??

12 oct. 2007 11:01

Vendredi 12 octobre 2007
Idées et Débats > Nos derniers éditoriaux
PETROLE -


JEAN-MARC VITTORI
Le pétrole, les fantômes et l'urgence
[ 12/10/07 ] -
LES ECHOS

Le marché du pétrole va finir par ressembler à un vieux château écossais. Les fantômes alimentent une peur qui fait remonter les cours au plus haut historique - vers les 83 dollars le baril à New York et plus de 80 dollars à Londres. Fantôme de la pénurie aux Etats-Unis, où les stocks sont bas alors que la saison de chauffe approche. Fantôme de l'ouragan Katrina, quand une tempête tropicale risque de se transformer en ouragan dans le golfe du Mexique, truffé de puits pétroliers. Fantôme de la guerre au Moyen-Orient après les rodomontades du ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, à propos de l'Iran. Fantôme d'une guerre déjà ancienne, celle du Biafra, dans un Nigeria où la violence est chronique dans le très pétrolifère delta du Niger.

L'emballement des prix traduit deux réalités toutefois bien palpables. D'une part, l'or noir attire certains spéculateurs qui ont délaissé des produits financiers devenus moins attractifs depuis l'été, comme ceux qui tournent autour du financement de l'immobilier américain. D'autre part, le marché pétrolier est très tendu. La demande mondiale devrait progresser de près de 2 % cette année. En la matière, le boom des puissances émergentes comme la Chine et l'Inde, gloutonnes en énergie, efface le ralentissement économique américain. Et la récente baisse des taux d'intérêt aux Etats-Unis devrait soutenir la croissance. L'offre mondiale, elle, n'a plus guère de souplesse. Les pays producteurs protègent de plus en plus leurs ressources. Avec la montée du nationalisme pétrolier, de la Russie au Venezuela, les grandes compagnies occidentales n'accèdent librement qu'au dixième des réserves connues. Et après deux décennies de sous-investissement, les prix s'enflamment tout au long de la filière, de l'exploration aux raffineries. Les ingénieurs du secteur s'arrachent à prix d'or. Les outils de forage manquent. Les tuyaux sont de plus en plus demandés. Les acteurs français du secteur profitent de l'envolée, avec des capitalisations boursières qui ont quadruplé en quelques années : Vallourec (les tuyaux, justement), Technip (ingénierie pétrolière), CGG Veritas (études sismiques).

Sur le pétrole, la France et même l'Europe ne peuvent pas faire grand-chose. Mais il serait dangereux de rester les bras croisés. Le renchérissement apparemment inexorable de l'or noir devrait au contraire inciter à agir vigoureusement sur les autres sources d'énergie sur lesquelles nous avons prise, à commencer par l'électricité. Ici aussi, le sous-investissement menace. A l'échelle de l'Europe, les besoins se chiffrent en centaines de milliards, pour construire des lignes électriques et des centrales. Des choix cruciaux restent à faire pour composer notre mix avec les différentes sources non fossiles - biomasse, éolien, solaire, nucléaire. Nous sommes sans doute condamnés au pétrole cher ou au moins au pétrole aléatoire. Mais nous ne sommes pas condamnés à subir notre futur énergétique, à condition de le choisir. Vite.


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